Colin WILSON (Royaume-Uni)

Colin Wilson est un écrivain britannique qui est né le 26 juin 1931 à Leicester. Passionné de sciences, il ne peut intégrer l'université et vit de petits boulots. Dans le même temps, il écrit des poèmes et surtout des essais. En 1956, "L'homme en dehors" un essai philosophique prônant un "nouvel existentialisme", le fait connaître. Il fait partie de la génération des "jeunes hommes en colère" et suscite l'enthousiasme. Ce premier écrit est traduit en douze langues.
Colin Wilson s'installe en Cornouailles. S'intéresse aux sciences occultes, aux écrits de Jung, à Jack l'Éventreur, aux tueurs en série et à la psychiatrie. Ses romans héritent tout naturellement de ce foisonnement d'intérêts. "La cage de verre" est paru en 1966.



<LI>1960 : Le Sacre de la nuit, Les Belles lettres, 1999 ;
<LI>1961 : Soho à la dérive, Gallimard, 1964 ;
<LI>1963 : L'Homme qui n'avait pas d'ombre, Les Belles lettres, 2000 ;
<LI>1964 : Le Doute nécessaire, Les Belles lettres, 2002 ;
<LI>1966 : La Cage de verre, Les Belles lettres, 1998 ;
<LI>1967 : Les Parasites de l'esprit, Néo 1980 ;
<LI>1969 : La Pierre philosophale, Les Belles lettres, 2001 ;
<LI>1970 : Le Dieu du labyrinthe, Les Belles lettres, 2004 ;
<LI>1970 : Le Tueur, Les Belles lettres, 1998 ;
<LI>1971 : Black Room, Le Cherche midi, 2005 ;
<LI>1974 : Meurtre d'une écolière, Les Belles lettres, 1999 ;
<LI>1975 : Le Retour des Lloigors, in Légendes du mythe de Cthulhu avec H. P. Lovecraft, Robert Bloch…, Christian Bourgois ;
<LI>1976 : Les Vampires de l'espace, Albin Michel, 1978 ;
<LI>1984 : L'Assassin aux 2 visages, Les Belles lettres, 2000.



La cage de verre
Colin Wilson
Néo - Nouvelles Editions Oswald
Police Espionnage Supense
1980
290 pages

Quatrième de couverture :

Une série de meurtres inexplicables a lieu à Londres. Le seul lien entre ces crimes c'est que le corps de la victime est toujours retrouvé près de la Tamise et que, dans certains cas, une citation du grand poète Blake est tracée sur un mur voisin. C'est ce qui incite la police à consulter Damon Reade, spécialiste de Blake et héros de cet étrange roman, qui vit retiré dans un cottage du District des Lacs. Tandis que la police tente de résoudre cette affaire par un long processus d'élimination, Reade décide de son côté de se rendre à Londres et, faisant confiance à sa seule intuition, de découvrir le meurtrier. Mais il ne s'agit pas ici d'un roman policier au sens classique du terme : le criminel est identifié dès que Reade le rencontre, et ce sont le dialogue et les relations qui s'établissent entre les deux hommes qui confèrent à "La cage de verre" un accent et une atmosphère inimitables qui en font l'un des meilleurs livres de Colin Wilson.

Un très bon polar qui est un peu de la même veine que ceux de Preston et Child. L'intrigue tient fort bien la route. Le fait que l'on connaisse le meurtrier donne un supplément d'intérêt, et d'originalité. Je le conseille vivement.

Note : 4,5/5</LI>

MEURTRE D’UNE ECOLIERE
Colin WILSON
Rivages / Noir 329 Pages
 
Résumé (4° de couverture)


Appelé pour enquêter sur le viol et le meurtre d'une écolière dont on a retrouvé le corps dans le jardin d'une maison particulière, le commissaire principal saltfleet découvre un second cadavre, masculin cette fois, à l'intérieur de la maison.
Il apparaît bientôt que " l'écolière " n'en est pas vraiment une et que l'homme avait des fréquentations inquiétantes. En plongeant dans le passé trouble des deux victimes, le commissaire va bientôt identifier l'assassin, un être particulièrement intelligent et totalement immoral. Mais comment l'inculper ? car dans sa méticulosité, il a pris soin de ne laisser aucun indice…
 
Mon avis
 
Avertissement N°1 : Détrompez-vous ou rassurez-vous ce roman policier ne concerne pas le meurtre d’une écolière. Certains titres sont trompeurs.
 
Avertissement N°2 : L’inspecteur Saltfleet n’est pas un inspecteur de roman policier. C’est un homme qui n’est pas alcoolique, qui n’est pas insoumis à sa hiérarchie, qui n’est pas violent, qui n’a pas une carrière sulfureuse et qui n’a pas de vice particulier. C’est un bon mari, un bon père de famille. Il est respectueux de ses collègues, et des témoins. Cela donne beaucoup de crédibilité au roman.
 
Bon, j’imagine qu’à la lecture de ce préambule, certains s’attendent à un avis réservé de la part de celui (je parle de moi) qui fait habituellement l’éloge des romans de James Ellroy. Romans qui sont, eux, aux antipodes des avertissements énoncés.

Ce roman écrit dans les années 70 se situe dans le milieu des sectes et de la magie noire et du fétichisme. Il semble répondre à l’air du temps de cette décennie. Il sonne un peu comme un roman d’actualité de cette époque.

Comme à l’image de l’inspecteur Saltfleet, l’enquête est menée de manière très pragmatique. Tout cela donne un sens plus réaliste que fantastique à ce roman. Ce changement de genre du domaine policier m’a rendu une sorte d’innovation pour une lecture au finale qualifiable de séduisante. Encore un nouvel inspecteur à mettre à mon tableau de recherche.
 
Ma note 3.5 / 5