Howard BUTEN (États-Unis)

Résumé

Gil, huit ans, se retrouve hospitalisé en psychiatrie après avoir «fait quelque chose» à son amie Jessica. Un psychiatre tente de comprendre ce petit garçon, mais Gil refuse de collaborer. Tout ce qu'il désire, c'est recevoir des lettres de Jessica...

Mon avis

Le narrateur de ce roman est Gil, un petit garçon de huit ans. C'est donc avec ce point de vue que nous est raconté l'histoire. au début, j'ai trouvé difficile de m'adapter à cette façon de s'exprimer. Par contre, le discours est très réaliste... L'auteur a réussi à voir la vie à travers les yeux d'un enfant.

Tout au long du roman, on ignore ce qui s'est produit entre Gil et Jessica. En fait, on ne l'apprend qu'à la toute fin. Vers la fin du livre, je trouvais qu'il y avait certaines longueurs et je trouvais lassant de faire durer le suspense concernant le drame. La fin m'a également laissé perplexe ! Je suis restée sur ma faim...

Ma note

3/5

Quand j'avais cinq ans je m'ai tué

Je n'ai pas très bien compris s'il était arrivé quelquechose à Jessica, lorsqu'elle a fait un tour de bateau, offert par un monsieur au comportement étrange... Quant à la fin je l'ai trouvée un peu abrupte et je suis un peu restée interrogative. Il n'en reste pas moins que l'auteur a réussi à traiter ce sujet difficile d'une manière très émouvante.

Note : 3,5/5

Je n'ai pas trop aimé le livre, la façon donc il a été écrit me dérange, j'ai eu du mal à m'y faire et l'histoire ne m'a pas plus interressé que cela. Par moment, j'étais un peu perdu, l'auteur passe d'un sujet à l'autre sans vraiment de transition, en même temps c'est normal puisque c'est un enfant qui raconte.

Ma note :
2/5

Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué





Quatrième de couverture : Un roman d'amour. Raconté par un garçon de huit ans, qui dérange et bouleverse... Gil, victime de la bêtise des adultes qui transforment ses rêves en symptômes cliniques, et son amour en attentat. A cause de ce qu'il a fait à Jessica, il se retrouve à la Résidence Home d'Enfants « les Pâquerettes ». Une histoire à rire et à pleurer, dans une langue merveilleusement préservée.

Mon avis : un roman dans lequel il m'a été un peu difficile d'entrer, tant le style est peu commun et requiert un peu de concentration. Chapeau d'ailleurs au traducteur dont le travail de transposition du "parler" enfant et de l'argot anglais ont du en faire un exercice difficile.

Quoi qu'il en soit, il faut tout de même un petit temps d'adaptation pour apprivoiser ce style (le titre du roman en est un parfait exemple), ainsi que le cheminement intellectuel de cet enfant de 8 ans, Gil, qui passe sans cesse du coq à l'âne et interrompt souvent sa narration pour partager des réflexions anodines et aborder des sujets qui n'ont aucun rapport entre eux (cela dit, cela ressemble beaucoup au bouillonnement intellectuel d'un enfant de 8 ans, ce qui en fait un récit très réaliste !)
L'intrigue est bien menée, il y a du suspens. Certaines réflexions sont très pertinentes et poussent à réfléchir (relations parents-enfants notamment et plus généralement les relations adultes-enfants). L'auteur a sût mélanger le sérieux du sujet avec la légèreté (relative) de l'enfance. C'est un bel exercice, mais je n'ai pas été totalement convaincue...
Le roman ayant été publié en 1981, je pense que le contexte médical et les connaissances sur la psychologie de l'enfant ont beaucoup évolué depuis. C'est pourquoi j'ai eu un peu de mal à me projeter dans le roman et à l'apprécier à sa juste valeur.

Ma note : 3/5