Jean-Michel GUENASSIA (France)
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Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
On aime: la jeunesse de l'auteur et par là même le regard qu'il porte sur le monde qui l'entoure.
les réferences littéraires.
le personnage d'Enzo (le grand-père) et ses considérations sur l'art et les artistes (p.51/52 livre de poche)
les reférences historiques
le style
On aime moins: quelques anachronismes
quelques longueurs dues aux états d'âme de Cécile
4.5/5
les réferences littéraires.
le personnage d'Enzo (le grand-père) et ses considérations sur l'art et les artistes (p.51/52 livre de poche)
les reférences historiques
le style
On aime moins: quelques anachronismes
quelques longueurs dues aux états d'âme de Cécile
4.5/5
Invité- Invité
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
Le club des incorrigibles optimistes, Jean-Michel Guénassia
Mon Résumé : Franck nous entraîne dans son quotidien de jeune adolescent des années 60, dans un contexte social qui cherche à se libérer, dans un contexte politique difficile de Guerre d'Algérie.
Franck tente de comprendre le monde qui l'entoure, ainsi que ses propres sentiments qu'il ne maîtrise pas encore vraiment. Comment gérer les relations avec son frère, avec ses parents, avec les filles ? Comment apprendre à devenir adulte ?
En parallèle de cette France en mutation dans laquelle il vit, Franck va faire la connaissance d'une bande de réfugiés venus de l'Est qui ont créé un club de poker dans le bar du coin, où il se réfugiera régulièrement, où il y trouvera du réconfort, et souvent une oreille attentive. Nous découvrirons donc le passé d'Igor, de Pavel, de Leonid, et le mystérieux Sacha, chacun avec son histoire et son destin bien particuliers.
Mon avis : J.M. Guénassia, par la voix de Franck, nous fait pénétrer directement dans ce quotidien des années 60. N'ayant pas connu moi-même cette époque, j'ai pris un énorme plaisir à le découvrir de l'intérieur. Je n'ai pu faire aucune comparaison avec la réalité, ce qui m'a permis de m'identifier totalement aux personnages et à l'ambiance de cette époque.
Chaque personnage apporte quelque chose de plus dans l'histoire, chacun avec son passé et son caractère bien particulier. Aucun personnage n'est détestable tant le réalisme prend le dessus.
C'est un roman, ça aurait pu être un livre d'histoire. Tous les faits sont décrits et relatés avec précision et sans larmoiement excessif.
J'ai lu ce livre d'une traite, sans ressentir aucun sentiment d'ennui, ni aucune longueur.
Mon seul regret est de ne pas savoir ce que sont devenus les personnages de ce conte.
Ma note : 5/5
Mon Résumé : Franck nous entraîne dans son quotidien de jeune adolescent des années 60, dans un contexte social qui cherche à se libérer, dans un contexte politique difficile de Guerre d'Algérie.
Franck tente de comprendre le monde qui l'entoure, ainsi que ses propres sentiments qu'il ne maîtrise pas encore vraiment. Comment gérer les relations avec son frère, avec ses parents, avec les filles ? Comment apprendre à devenir adulte ?
En parallèle de cette France en mutation dans laquelle il vit, Franck va faire la connaissance d'une bande de réfugiés venus de l'Est qui ont créé un club de poker dans le bar du coin, où il se réfugiera régulièrement, où il y trouvera du réconfort, et souvent une oreille attentive. Nous découvrirons donc le passé d'Igor, de Pavel, de Leonid, et le mystérieux Sacha, chacun avec son histoire et son destin bien particuliers.
Mon avis : J.M. Guénassia, par la voix de Franck, nous fait pénétrer directement dans ce quotidien des années 60. N'ayant pas connu moi-même cette époque, j'ai pris un énorme plaisir à le découvrir de l'intérieur. Je n'ai pu faire aucune comparaison avec la réalité, ce qui m'a permis de m'identifier totalement aux personnages et à l'ambiance de cette époque.
Chaque personnage apporte quelque chose de plus dans l'histoire, chacun avec son passé et son caractère bien particulier. Aucun personnage n'est détestable tant le réalisme prend le dessus.
C'est un roman, ça aurait pu être un livre d'histoire. Tous les faits sont décrits et relatés avec précision et sans larmoiement excessif.
J'ai lu ce livre d'une traite, sans ressentir aucun sentiment d'ennui, ni aucune longueur.
Mon seul regret est de ne pas savoir ce que sont devenus les personnages de ce conte.
Ma note : 5/5
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Le club des incorrigibles optimistes
Depuis le temps que je lis vos critiques sur ce roman (et notamment les anecdotes très enrichissantes de Zeta) il me tardait de le lire et je ne regrette pas. L'absence de certains faits historiques importants ne m'a pas gênée dans la mesure où on sent bien dès le départ que le récit est totalement subjectif. Pris dans la tourmente de son histoire familiale et des récits et déboires de ses amis le jeune Michel ne peut que laisser passer certains évènements, surtout quand ces derniers ne touchent pas son quotidien. Sa vision des choses et celle de ses proches, c'est surtout ça l'intéressant je pense. Le communisme notamment vu par les ressortissants des pays de l'est est fascinant, des histoires dramatiques de chacun aux blagues sur Staline, on passe du rire aux larmes d'un passage à l'autre et c'est un vrai régal! Le Paris de l'époque aussi est très touchant, on sent de la nostalgie et de la douceur et revisiter ainsi cette ville avec les yeux de ce jeune narrateur est très agréable. Cette lecture a été pour moi un vrai bonheur, du début à la fin, alors merci les rats pour cette belle découverte!
5/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
- Broché : 416 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (2 novembre 2016)
- Collection : Littérature
- Langue : Français
- ISBN-10 : 2253068675
- ISBN-13 : 978-2253068679
- Dimensions du produit : 11 x 1,8 x 17,8 cm
Présentation de l'éditeur:
« Trompe-la-Mort », c’est le surnom de Tom Sharp, engagé dans les Royal Marines à dix-huit ans. Sa vie est celle d’un miraculé et d’un idéaliste. Des intouchables de New Delhi aux joueurs de cricket de Londres, du conflit nord-irlandais à la guerre d’Irak, ce métis mi-indien mi-anglais, qui a risqué mille fois sa vie, reste un candide parmi les affreux. Mais ce n’est qu’en repartant dans son Inde natale, à la recherche du fils d’un milliardaire londonien, qu’il pourra renouer avec les traces d’un passé qui ne le laissait pas en paix.
Dans ce roman magistral, l’auteur du Club des incorrigibles optimistes convoque avec maestria tout ce qui fait notre XXIe siècle.
Un héros balzacien, Vautrin moderne, que Jean-Michel Guenassia plonge avec délectation dans d’insensées situations. Christine Ferniot, Télérama.
Jean-Michel Guenassia continue d’exceller dans le grand roman-feuilleton virevoltant, fluide et formidablement bien rythmé. Baptiste Ligier, L’Express.
Commentaire: Ce roman est à plus d'un titre très touchant. La simplicité du personnage principal, Tom Sharp, est sûrement l'aspect le plus émouvant de ce roman car cet homme vit sa vie en suivant son instinct et en restant fidèle à lui-même. Déçu très jeune par son père et déraciné quand la famille quitte l'Inde pour la Grande-Bretagne, il ne pardonne rien à ce dernier et vit sous son toit en étranger, sans jamais expliquer son comportement à sa mère, pour la préserver. Plus tard, quand il emménage avec la journaliste qui a fait de lui "trompe -la-mort", il l'accepte telle qu'elle est, sans jugement ni tentative de la changer. Quand ensuite il accepte de retourner en Inde pour chercher le fils d'un milliardaire qui y a disparu, il continue à accepter les gens et les événements tels qu'ils sont, mais cela ne dure pas longtemps. Car c'est là, dans son pays d'origine, qu'il va prendre du recul par rapport à sa propre vie, et c'est en cherchant Alex, le jeune homme disparu, qu'il va finalement se trouver lui-même et faire la paix avec ses origines. Avec sensibilité et simplicité, Jean-Michel Guenassia nous fait traverser le monde et nous met en face du colonialisme, de la trahison, de l'emprise que peuvent exercer certaines personnes sur d'autres, tant de sujets graves qu'il nous fait ressentir avec douceur, sans jugement ni colère, comme un simple constat teinté d'un peu de naïveté. Et un peu de naïveté de temps en temps, cela fait vraiment du bien!
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
LE CLUB DES INCORRIGIBLES OPTIMISTES
Jean-Michel GUENASSIA
Le Livre de Poche 730 Pages
Résumé (4° de couverture)
Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient franchi le Rideau de fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient.
Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre allait bouleverser définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.
Mon avis
Voici un roman dont on n’aimerait jamais voir la fin. Que jamais il ne se finisse. Point de départ, fin des années 50, il aurait pu se prolonger jusqu’aux événements de Mai 68, jusqu’au choc pétrolier de 73, jusqu’à l’élection de François Mitterrand de 81, jusqu’à la victoire des bleus de 98,… et pourquoi pas jusqu’à cette année 2020 marqué par le confinement du Covid19, sans y trouver l’ennui, la lassitude.
Voici une fresque familiale qui se mélange à une fresque historique avec un subtil équilibre. Côté familiale, la famille Marini est le symbole d’une révolution culturelle qui s’annonce. Côté historique, c’est la France divisée en pleine guerre d’Algérie. C’est le témoignage des réfugiés politiques ayant fuis le communisme. Voici pour le fond
Alternant les sujets avec une judicieuse harmonie, l’écriture est fluide et alerte. Quelques mystères, quelques drames, de la haine, de l’amour et surtout de l’optimisme pour nous tenir en alerte et nous prendre de passion pour ce roman.Aucun temps mort dans ce pavé.
Enfin, ce roman est parsemé de petites phrases qui prêtent à réflexion. Le plus dur sera de les retenir pour les échanger à bon escient. Parmi celles que j’ai notées :
« L’amitié, si elle n’est pas plus forte que les convictions, n’a aucune valeur »
« Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l’irrationnel. Avant d’avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer de temps en sa compagnie. .. Un livre est un être vivant »
Un très bon moment de lecture !!
Ma note 4 / 5
Jean-Michel GUENASSIA
Le Livre de Poche 730 Pages
Résumé (4° de couverture)
Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau. Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Igor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient franchi le Rideau de fer pour sauver leur peau. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, trahi leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient.
Ils s'étaient retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre. Et ils étaient liés par un terrible secret que Michel finirait par découvrir. Cette rencontre allait bouleverser définitivement la vie du jeune garçon. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.
Mon avis
Voici un roman dont on n’aimerait jamais voir la fin. Que jamais il ne se finisse. Point de départ, fin des années 50, il aurait pu se prolonger jusqu’aux événements de Mai 68, jusqu’au choc pétrolier de 73, jusqu’à l’élection de François Mitterrand de 81, jusqu’à la victoire des bleus de 98,… et pourquoi pas jusqu’à cette année 2020 marqué par le confinement du Covid19, sans y trouver l’ennui, la lassitude.
Voici une fresque familiale qui se mélange à une fresque historique avec un subtil équilibre. Côté familiale, la famille Marini est le symbole d’une révolution culturelle qui s’annonce. Côté historique, c’est la France divisée en pleine guerre d’Algérie. C’est le témoignage des réfugiés politiques ayant fuis le communisme. Voici pour le fond
Alternant les sujets avec une judicieuse harmonie, l’écriture est fluide et alerte. Quelques mystères, quelques drames, de la haine, de l’amour et surtout de l’optimisme pour nous tenir en alerte et nous prendre de passion pour ce roman.Aucun temps mort dans ce pavé.
Enfin, ce roman est parsemé de petites phrases qui prêtent à réflexion. Le plus dur sera de les retenir pour les échanger à bon escient. Parmi celles que j’ai notées :
« L’amitié, si elle n’est pas plus forte que les convictions, n’a aucune valeur »
« Il y a dans la lecture quelque chose qui relève de l’irrationnel. Avant d’avoir lu, on devine tout de suite si on va aimer ou pas. On hume, on flaire le livre, on se demande si ça vaut la peine de passer de temps en sa compagnie. .. Un livre est un être vivant »
Un très bon moment de lecture !!
Ma note 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
Merci DKOIS pour ton avis je pourrai repiocher chez toi sans crainte . J'aime beaucoup tes 2 phrases je me souviens en avoir notées à l'époque de ma lecture
_________________
La Terre - Zola
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
TROMPE-LA-MORT
Jean-Michel GUENASSIA
Le Livre de Poche
Résumé (4° de couverture)
« Trompe-la-Mort », c’est le surnom de Tom Sharp, engagé dans les Royal Marines à dix-huit ans. Sa vie est celle d’un miraculé et d’un idéaliste. Des intouchables de New Delhi aux joueurs de cricket de Londres, du conflit nord-irlandais à la guerre d’Irak, ce métis mi-indien mi-anglais, qui a risqué mille fois sa vie, reste un candide parmi les affreux. Mais ce n’est qu’en repartant dans son Inde natale, à la recherche du fils d’un milliardaire londonien, qu’il pourra renouer avec les traces d’un passé qui ne le laissait pas en paix.
Mon avis
Je suis bien loin du plaisir du « Club des incorrigibles optimistes » !!! Voilà à ce que pourrait se résumer mon avis.
Non pas parce qu’il peut sembler étrange qu’un auteur Français se mette dans la peau d’un personnage Anglais et place son intrigue en Angleterre et en Inde. Non cela est uniquement surprenant et plutôt réussi.
Non plus à cause de l’écriture et du style. J.M.G maitrise parfaitement son art. C’est fluide, facile, plaisant.
Alors ? Et bien parce que jamais je n’ai mordu à l’hameçon de l’histoire. Jamais je n’ai ressenti de l’émotion, de l’empathie pour ce Trompe-La-Mort. Le montage du roman est caricatural et forcé. Le manque de suspens, si tel était le but, ne laisse pas la place à de l’émotion qui, elle, laisse la place qu’à trop peu de réflexion. On apprend un peu sur l’Inde et la dictature des castes. Sans plus.
Voici le livre type de ceux dont on oublie le contenu quand on le reprend en main quelque temps plus tard.
Une déception donc
Ma note 2.5 / 5
Jean-Michel GUENASSIA
Le Livre de Poche
Résumé (4° de couverture)
« Trompe-la-Mort », c’est le surnom de Tom Sharp, engagé dans les Royal Marines à dix-huit ans. Sa vie est celle d’un miraculé et d’un idéaliste. Des intouchables de New Delhi aux joueurs de cricket de Londres, du conflit nord-irlandais à la guerre d’Irak, ce métis mi-indien mi-anglais, qui a risqué mille fois sa vie, reste un candide parmi les affreux. Mais ce n’est qu’en repartant dans son Inde natale, à la recherche du fils d’un milliardaire londonien, qu’il pourra renouer avec les traces d’un passé qui ne le laissait pas en paix.
Mon avis
Je suis bien loin du plaisir du « Club des incorrigibles optimistes » !!! Voilà à ce que pourrait se résumer mon avis.
Non pas parce qu’il peut sembler étrange qu’un auteur Français se mette dans la peau d’un personnage Anglais et place son intrigue en Angleterre et en Inde. Non cela est uniquement surprenant et plutôt réussi.
Non plus à cause de l’écriture et du style. J.M.G maitrise parfaitement son art. C’est fluide, facile, plaisant.
Alors ? Et bien parce que jamais je n’ai mordu à l’hameçon de l’histoire. Jamais je n’ai ressenti de l’émotion, de l’empathie pour ce Trompe-La-Mort. Le montage du roman est caricatural et forcé. Le manque de suspens, si tel était le but, ne laisse pas la place à de l’émotion qui, elle, laisse la place qu’à trop peu de réflexion. On apprend un peu sur l’Inde et la dictature des castes. Sans plus.
Voici le livre type de ceux dont on oublie le contenu quand on le reprend en main quelque temps plus tard.
Une déception donc
Ma note 2.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3514
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
Le club des incorrigibles optimistes
Quatrième de couverture : Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau.
Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Tibor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient tous passé le Rideau de fer pour sauver leur vie. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient tous retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre.
Cette rencontre bouleversa définitivement la vie de Michel. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.
Mon avis : j'ai passé un très bon moment de lecture aux côtés de Michel et de cet incroyable club. L'écriture est fluide, le Paris de l'époque m'a semblé bien rendu, les enchaînements entre l'histoire de Michel et celles de ses amis bien menés, sans lourdeur ni temps morts. L'air de rien, le lecteur a l'opportunité de balayer une longue période de l'histoire sans jamais s'y perdre ce qui enrichit considérablement le récit.
En revanche, j'ai été gênée par les intentions portées au personnage de Michel, en rapport à son âge (12 ans au début du roman) Comment à cet âge là, un enfant pouvait-il être champion de baby-foot (j'imagine qu'il faut pour cela passer un temps considérable au café pour y parvenir) et devenir le confident d'une jeune fille de 17 ans, amoureuse de son frère aîné ? Est-ce que cela était plausible en 1960 ou est-ce que l'auteur a prêté à son héros des comportements d'un personnage plus âgé ?
Je me suis tout de même laissée prendre par l'histoire, mais à plusieurs reprises j'ai eu du mal à "croire" à la pertinence du récit.
Une suite à ce roman a été publiée l'an dernier mais pas encore critiquée sur le forum (Les Terres promises)
A voir si cette suite tient ses promesses.
Ma note : 4/5
Quatrième de couverture : Michel Marini avait douze ans en 1959. C'était l'époque du rock'n'roll et de la guerre d'Algérie. Lui, il était photographe amateur, lecteur compulsif et joueur de baby-foot au Balto de Denfert-Rochereau.
Dans l'arrière-salle du bistrot, il a rencontré Tibor, Léonid, Sacha, Imré et les autres. Ces hommes avaient tous passé le Rideau de fer pour sauver leur vie. Ils avaient abandonné leurs amours, leur famille, leurs idéaux et tout ce qu'ils étaient. Ils s'étaient tous retrouvés à Paris dans ce club d'échecs d'arrière-salle que fréquentaient aussi Kessel et Sartre.
Cette rencontre bouleversa définitivement la vie de Michel. Parce qu'ils étaient tous d'incorrigibles optimistes.
Mon avis : j'ai passé un très bon moment de lecture aux côtés de Michel et de cet incroyable club. L'écriture est fluide, le Paris de l'époque m'a semblé bien rendu, les enchaînements entre l'histoire de Michel et celles de ses amis bien menés, sans lourdeur ni temps morts. L'air de rien, le lecteur a l'opportunité de balayer une longue période de l'histoire sans jamais s'y perdre ce qui enrichit considérablement le récit.
En revanche, j'ai été gênée par les intentions portées au personnage de Michel, en rapport à son âge (12 ans au début du roman) Comment à cet âge là, un enfant pouvait-il être champion de baby-foot (j'imagine qu'il faut pour cela passer un temps considérable au café pour y parvenir) et devenir le confident d'une jeune fille de 17 ans, amoureuse de son frère aîné ? Est-ce que cela était plausible en 1960 ou est-ce que l'auteur a prêté à son héros des comportements d'un personnage plus âgé ?
Je me suis tout de même laissée prendre par l'histoire, mais à plusieurs reprises j'ai eu du mal à "croire" à la pertinence du récit.
Une suite à ce roman a été publiée l'an dernier mais pas encore critiquée sur le forum (Les Terres promises)
A voir si cette suite tient ses promesses.
Ma note : 4/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
Guenassia Jean-Michel
A Dieu vat
Albin Michel 6 septembre 2023
498 pages
Quatrième de couverture
C'est dans l'euphorie d'un monde à reconstruire, en 1924, qu'Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s'y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d'une. Le temps d'une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n'est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s'évertuer à être l'une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
Ce qui n'est pas sans embûches. Ce qui n'est pas sans sacrifices.
Mon avis
«On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l'on est.» L'histoire est bien racontée, on suit plusieurs familles qui sont liées par des petits hasards de la vie (habite à côté, accouchement en même temps... Pourtant, les personnages sont parfois un peu fouillis. On pense suivre Irène et Georges, puis on bascule sur une autre famille, puis sur les enfants, puis sur les enfants des enfants
Le roman aborde plusieurs thèmes, le nucléaire est assez important, entremêlé avec celui de la place des femmes dans la société, dans les études dans un moment charnière où elles commencent à avoir accès à différentes choses. La famille a aussi une place centrale. C'est un roman qui peut tout à fait plaire ! Je me suis attachée à certains personnages, il y a même eu des moments dans l'histoire où j'aurais voulu en savoir plus plus vite ! Mais les nombreuses digressions sur des thèmes qui personnellement ne me passionne pas (la physique, les sciences appliquées...) les parcours de personnages engagés corps et âme dans des combats ! La rébellion sociale est au coeur de toutes les histoires de ce grand auteur ! Ici, elle prend les visages de 4 amis qui refusent de prendre les chemins que leur condition sociale leur indique À Dieu vat est aussi l'épopée d'un siècle : celui d'une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l'ambition. Encore un gros coup de coeur
A Dieu vat
Albin Michel 6 septembre 2023
498 pages
Quatrième de couverture
C'est dans l'euphorie d'un monde à reconstruire, en 1924, qu'Irène rencontre Georges. Elle est serveuse, il est menuisier aux studios de cinéma, et ressemble à s'y méprendre à Rudolph Valentino, ce qui en chavire plus d'une. Le temps d'une valse sur les bords de Marne, ils tombent amoureux.
Leur fille aînée, Arlène, fera partie pendant son enfance du carré magique : à ses côtés, il y aura Daniel, qui se destine à Saint-Cyr, et Thomas et Marie, les jumeaux de bonne famille. Ils sont inséparables. Mais Arlène n'est pas comme eux. Malgré son humble extraction, elle va s'évertuer à être l'une des premières femmes ingénieurs atomiques en France.
Ce qui n'est pas sans embûches. Ce qui n'est pas sans sacrifices.
Mon avis
«On ne choisit rien, on ne fait que mettre ses pas dans le chemin tracé, on accomplit toujours ce que l'on est.» L'histoire est bien racontée, on suit plusieurs familles qui sont liées par des petits hasards de la vie (habite à côté, accouchement en même temps... Pourtant, les personnages sont parfois un peu fouillis. On pense suivre Irène et Georges, puis on bascule sur une autre famille, puis sur les enfants, puis sur les enfants des enfants
Le roman aborde plusieurs thèmes, le nucléaire est assez important, entremêlé avec celui de la place des femmes dans la société, dans les études dans un moment charnière où elles commencent à avoir accès à différentes choses. La famille a aussi une place centrale. C'est un roman qui peut tout à fait plaire ! Je me suis attachée à certains personnages, il y a même eu des moments dans l'histoire où j'aurais voulu en savoir plus plus vite ! Mais les nombreuses digressions sur des thèmes qui personnellement ne me passionne pas (la physique, les sciences appliquées...) les parcours de personnages engagés corps et âme dans des combats ! La rébellion sociale est au coeur de toutes les histoires de ce grand auteur ! Ici, elle prend les visages de 4 amis qui refusent de prendre les chemins que leur condition sociale leur indique À Dieu vat est aussi l'épopée d'un siècle : celui d'une jeunesse fracassée par trois guerres successives, des filles qui voulurent échapper à leur condition, et des gens modestes qui eurent de l'ambition. Encore un gros coup de coeur
lalyre- Nombre de messages : 5794
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Jean-Michel GUENASSIA (France)
Le club des incorrigibles avait été un énorme coup de coeur je relirai volontiers cet auteur
_________________
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