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Vincent ENGEL (Belgique)

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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 20:51

De : lassy (Message d'origine) Envoyé : 01/09/2004 14:21

"Vincent Engel est né en 1963. Après un parcours scolaire atypique, il entre en 1982 à l’université. Dans la foulée d’un colloque organisé à Louvain-la-Neuve, Vincent Engel crée en 1995 le Centre d’études de la nouvelle, qu’il dirige.
Outre ses travaux de critique littéraire, il poursuit également une réflexion plus générale sur les implications de la deuxième guerre mondiale, et plus particulièrement des camps d’extermination. Dans cette optique, il a notamment publié un essai intitulé : Pourquoi parler d’Auschwitz ? et une étude de l'oeuvre romanesque d’Élie Wiesel : Au nom du père, de Dieu et d'Auschwitz Regards littéraires sur des questions contemporaines au travers de l'oeuvre d'Elie Wiesel.
Ses recherches scientifiques se concentrent sur la littérature française du XXe siècle et les rapports entre idéologies et littérature (particulièrement le fascisme).
Mais Vincent Engel est avant tout écrivain. Il a publié un premier recueil de nouvelles, Légendes en attente, couronné par le prix Franz de Wever 94; en 1994, un deuxième recueil, La vie malgré tout, couronné par le prix Renaissance de la nouvelle ; un roman, en 1995 : Un jour, ce sera l'aube, et au début 1996, une longue nouvelle, sous le pseudonyme de Baptiste MORGAN : Raphael et Lætitia ; La vie oubliée. En janvier 2000, est paru Oubliez Adam Weinberger." http://www.radiosfrancophones.org/actu_even_detail.php?even_id=31
Il écrit aussi sous le pseudonyme de Baptiste MORGAN.

Vincent ENGEL : Retour à Montechiarro, Paris, Fayard, 2001, roman, 763 pages
Réédité par Le Livre de Poche le 16/4/2003.

Quand, en 1855, le petit villageois Adriano Lungo se retrouve orphelin, le comte Bonifacio della Rocca lui offre la possibilité de faire des études. Mais il doit quitter Montechiarro, son petit village toscan tant aimé et loin de tout.Alors il se fait la promesse de revenir, et dès qu'il sait écrire, commence à remplir des carnets, à parler de son village et de quelques familles dont les destins sont liés. (Il deviendra l' instituteur de la 1ère école publique du village). Carnets qui seront repris par sa descendance.

3 parties :

Le Resorgimento en Toscane. Puis une incursion à Venise en 1849, alors sous occupation autrichienne,(j'étais vraiment sous le charme de cette ambiance décadente très XVIIIe siècle). Puis retour à Montechiarro, pour voir finir le XIXe siècle.

Montechiarro, subissant le fascisme local, les brigades rouges, puis la dispersion des survivants.

Enfin, après les années de plomb, à notre époque, les retrouvailles à Montechiarro.

Le personnage principal, c'est bien sûr le village, témoin durable ( un siècle et demi) et silencieux des évènements et des liens tissés à travers les générations entre les différents protagonistes.
Avec un style différent à chaque époque (personnellement, j'ai préféré celui de la 1ere partie), l'auteur nous offre un roman foisonnant, qui m'a instruite sur cette Italie dont je savais peu de choses, et une magnifique saga ensoleillée, le tout dans un paysage grandiose....j'en suis restée toute rêveuse...

4,5 / 5


De : lalyre7032 Envoyé : 04/03/2007 16:27
Les absentes - Vincent Engel , J-C lattès

Dans la Toscane du XlXe siècle nous retrouvons des personnages déja rencontrés dans d'autres romans de cet auteur qui a choisi de l'écrire en trois parties,on pourrait dire trois romans.La première partie se situe entre 1833-18889 avec l'histoire de la famille Bruchola dont l'un des descendants,Gioacchino va ruiner ce que son père avait édifier,sa vie est dominée par ses désillusions et ses rêves,son goût des femmes et des fêtes lui fait négliger le domaine familial et la haine s'installe envers une famille rivale,il s'enfuit mais reviendra un jour pour assouvir sa haine.
1850-1919 nous suivons le parcours de Domenico Della Rocca,fils du propriétaire du domaine rival,abandonné par sa mère Laetitia à sa naissance,victime du manque d'amour d'une mère absente,poursuivi par ses rêves et chimères,trouvera enfin la l'amour pour une très jeune fille venue frapper à sa porte,cette jeune est déja dans la première partie du livre,mais je n'en dis pas plus.......
Nous voiçi au XXle siècle à Venise ou Baptiste Morgan,belge,jeune étudiant en lettres est à la recherche de son talent,il rencontre Candice ,jeune flûtiste dont le talent commence à être reconnu ,toute une intrigue se déroule car une autre jeune femme Laetizia??,née d'une famille aristocrate dont la mère la déclare descendante d'une incertaine ancêtre......
Pas beaucoup de femmes dans ce roman,me direz-vous !!!! Mais si il y a des femmes dont toutes ont leur rôle dans les histoires d'amour,de devoir,de haine aussi,mais certaines disparaissent très vite,jouant leur rôle d'absentes.
J'ai dévoré les deux premières parties d'un seul coup mais je suis un peu déçue par la troisième,quoique on y parle beaucoup de musique.Ce livre m'a beaucoup plu par ses descriptions de la Toscane et de Venise,me suggèrant des images car je ne connais,ni l'un,ni l'autre. 4,5/5
Lalyre


De : Sahkti1 Envoyé : 10/03/2007 16:48
Vincent ENGEL, Oubliez Adam Weinberger

Quelle gifle que ce sublime roman de Vincent Engel!
Le récit débute avec l'enfance d'Adam Weinberger, jeune juif vivant en Pologne au sein d'une famille ni heureuse ni malheureuse. La vie de tous les jours, avec les aléas de l'adolescence, les réflexions existentielles, beaucoup de lucidité et une pointe d'ironie, le tout donnant un texte rythmé et prenant, plein d'humour, dans lequel le lecteur se plonge tout entier en compagnie d'Adam et des siens, sur les traces des premières amours et des premières désillusions.

Puis c'est la rupture, la cassure. Une page blanche sépare la première partie du livre de la seconde. Blanche comme le silence, comme l'indescriptible, comme l'innommable.

Les dernières lignes de l'enfance d'Adam se clôturent par quelques mots pudiques, par un avertissement discret. On entre dans la guerre, dans les camps, mais de tout cela, nous ne lirons rien. Inutile d'ailleurs. La souffrance d'Adam devenu adulte, seul rescapé d'une famille déchirée et éparpillée, ses silences parlent d'eux-mêmes. Il ne trouve pas les mots, il ne veut pas les trouver, cela ne servirait à rien. Il lui semble impossible de continuer à vivre après tout ce qu'il a vu et vécu. Comment survivre? Et de quel droit?!

Bravo à Vincent Engel pour avoir fait brillamment et subtilement passer cette question du droit à la vie dans les propos de son héros. Une question qui taraude et dérange la future femme de Adam. Une question qui submerge une bonne partie des rescapés. Quelle souffrance pour Adam que de continuer à vivre et d'avoir survécu! Alors il ne parlera jamais de tout cela, les mots ne sortiront pas, ils resteront enfermés dans sa tête en compagnie de ses fantômes.

"A douze ans, le rêve est une profession obligatoire si l'on veut survivre à l'épreuve." (page 49)

Ce texte est bouleversant. Et Vincent Engel sait comment nous guider. En commençant par l'enfance de Adam, il nous fait entrer dans un monde de naïveté et de réflexion conjuguées, de la découverte des premiers problèmes et puis, peu à peu, l'horreur s'installe, nous la regardons à travers les yeux d'un enfant qui ne comprend pas, à travers ceux des membres de sa famille qui sentent venir le danger, de ceux qui n'arrivent pas y croire, de ceux qui veulent fuir et ceux qui veulent agir… Pas de moralisme ou d'assommoir historique, les faits s'installent d'eux-mêmes sans que l'on y puisse quoi que ce soit. et ça dérange. Insidieusement, sournoisement, tout est là. Le lecteur passe du monde joyeux de l'enfance à celui, atroce, des camps de la mort. Le choc est rude, ça fait mal, on se plonge dans la souffrance d'Adam, on comprend ses silences, on a mal au ventre, même si il existe une barrière infranchissable, celle de ne pas avoir vécu cela soi-même.

Merci Monsieur Engel!

Ma note: 5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 10/03/2007 16:52
Vincent ENGEL, Raphael et Laetitia

Une envie lorsque ce livre se referme : étrangler Vincent Engel dont le génie nous laisse cruellement et violemment sur notre faim !

Un récit très court, intense, prenant, qu'on ne lâche pas. L'histoire d'un amour étrange qui ressemble à un rêve.
Le narrateur raconte à des amis comment il a rencontré sa femme. Quelques lignes, rien de plus, avant de se lancer dans un récit palpitant à propos d'une autre histoire d'amour, celle vécue par Raphael et Laetitia. Raphael von Rüwich est un jeune et beau richissime allemand qui a le coup de foudre pour une princesse italienne, lors de la soirée qu'il donne pour son anniversaire, dans son château de Berlin. Ils sont jeunes, beaux, amoureux, on dirait un conte de fée. Engel nous offre une écriture détaillée, douce, sensuelle et surtout très dynamique, on croirait voir défiler les images sous nos yeux. Les descriptions de Raphael sonr empreintes de beauté, de poésie, sa vie semble sereine et langoureuse, un roman qui respire le bien-être tout en n'appelant pas la somnolence.
La trame romanesque est classique : deux amoureux fous qui seront séparés par l'incompréhension familiale. Rien à voir avec Roméo et Juliette, ce serait trop simple. Nous sommes tenus en haleine jusqu'au bout : vont-ils se retrouver, pouvoir s'aimer, que devient Laetitia, où s'enfuit Raphael et pourquoi ?
Au moment où enfin la vérité devrait nous être confiée, le livre se referme sur une pirouette, nous ne saurons rien et nous disposons de tellement de pistes que l'imagination devient trépidante et agacée, frustrée tout en étant au comble du plaisir. A lire inconditionnellement.

Ma note: 5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 10/03/2007 16:55
Vincent ENGEL, Requiem vénitien

Alessandro Giacolli est musicien, il vit à Berlin, en exil, depuis une trentaine d’années. Nous sommes en 1879, il va mourir. Un exil qu’il espérait créatif, or il n’en sera rien. Giacolli voudrait partir en paix, être oublié mais ce n’est pas l’avis de Jonathan, un de ses admirateurs, qui a entrepris de compiler toutes les pièces du destin de ce musicien qu’il vénère.
Jonathan part à Venise, sur les traces d’Alessandro Giacolli, le début d’un long voyage composé de rencontres avec d’autres destins et d’autres existences. Une vie n’est pas isolée, elle évolue au contact des autres, en fonction des situations, une ligne directrice préside à cette destinée, immense toile d’araignées dont on ne voit jamais la fin.
Jonathan replonge dans l’ambiance sulfureuse de l’année 1849, l’insurrection vénitienne, la période de doute profond du compositeur quant à ses talents créatifs et ses déceptions amoureuses. Pressé de toutes parts, ne sachant que décider, héritant de l’éducation d’un neveu dont il ne sait que faire, Alessandro Giacolli est voué à l’exil.
Pour raconter les vies, Engel a du talent. Tout semble organisé et pourtant c’est le chaos. Chaos inhérent à l’existence humaine, humanité si fragile merveilleusement bien décrite par l’auteur à travers le regard de ce jeune garçon en quête d’une idole et par les souvenirs de ce vieillard en attente de la mort.
Une fois de plus, Engel me touche par la justesse des sentiments qu'il exploite et la beauté de son écriture. Il arrive à plonger complètement son lecteur dans un monde imaginaire qui devient réel et palpable, c'est comme dans un rêve.

Ma note: 4/5


De : Sahkti1 Envoyé : 10/03/2007 17:06
Vincent ENGEL, Les Angéliques

Quel régal que l’écriture de Vincent Engel! Le sujet est pourtant ici assez différent de ce que j’avais pu lire de lui auparavant, mais le plaisir demeure intact.

Nous nous retrouvons à la période révolutionnaire, en juillet 1788, lorsqu’un violent orage balaie la France et dépose sécheresse et famine dans tout le pays.
C’est la désolation. Ivre de colère et de rancœur, l’horrible vicomte Baptiste de Ruspin (le comté d’Avau, terre perdue de 200 habitants), tue un de ses paysans sans véritable raison. Népomucène, son fils, profite de cet instant de folie pour évacuer son père et le remplacer, avec des idées plus démocratiques directement inspirées des philosophes des Lumières. C’est ainsi que naît, le 14 juillet 1788, la petite république d’Avau.
Le début d’autres ennuis. Le pouvoir est convoité et rend ambitieux, malveillant ; les hommes changent, la violence reprend. Sans compter qu’un jour, la France républicaine et sanglante voudra, elle aussi, sa part du gâteau, en reprenant sous son aile ce petit morceau de territoire qui se croyait indépendant. L’idéalisme prend fin au profit du réalisme. Désillusion totale.

Quel génie ce Engel, je le répète et ne m’en lasse pas. Le genre d’auteur qu’on ne lâche pas d’une ligne tant que l’histoire n'est pas terminée. Et encore… même là, on la prolonge dans sa tête et on lui en veut un peu de ne pas avoir pondu un plus gros bouquin tellement c’est agréable à lire. Le style est élégant et léger à la fois et le fond est interpellant. Le poids de l’idéal humaniste… plume et coton ! L’homme n’est pas un être de bonté et de justice mais un être vil dont les bas instincts se manifestent dès qu’ils en ont l’occasion.
Ma note: 4,5/5
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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 20:52

De : lalyre7032 Envoyé : 12/03/2007 16:01
Raphaèl et Laetitia - Vincent Engel , (Mille et une nuits)

Une belle histoire d'amour,ce sont les premiers émois de deux jeunes jeunes gens ensuite un amour profond ,tous semblent penser que que ces deux auront une belle destinée,hélas ce ne sera qu'amour empêché et contrarié,mais peut-être la fin du livre nous fera espèrer un meilleur avenir ?
Ha!! que j'ai aimé ce petit livre de 70 P,quel auteur pour nous faire palpiter le coeur avec si peu de pages,mais quel texte,de la fraîcheur et de la passion dans cette belle histoire.Hé oui,Sahkti y a plus q'à faire travailler notre imagination 5/5
Lalyre


De : lassy Envoyé : 21/03/2007 18:20
Au fait, petite précision :
Raphaël et Laetitia est le premier volet de sa fresque italienne qui se poursuit avec Retour à Montechiarro, puis Requiem vénitien.


De : lalyre7032 Envoyé : 21/03/2007 19:02
D'accord Lassy,mais j'ai lu Les absentes en premier,ensuite Raphaèl et Laetitia et je termine Retour à Montecchiaro je puis t'assurer que cela ne m'a nullement gênée,bien au contraire car terminant Les absentes je suis restée sur des questions et j'ai trouvé les réponses dans Retour à Montecchiaro.
Amicalement, Lalyre



De : lassy Envoyé : 21/03/2007 19:34
ah, oui, Lalyre en fait, j'ai moi-même commencé par Retour à Montecchiaro, et le roman se suffit parfaitement en lui-même, c'est vrai. Si je mentionne le fait, c'est parce que si j'avais su que c'était le deuxième volet d'une trilogie, j'aurais préféré commencer par Rapahaël et Laetitia, quand même. Alors j'ai pensé que ça pouvait intéresser des futurs lecteurs de le savoir, avant de se lancer !



De : lalyre7032 Envoyé : 26/03/2007 10:29
Retour à Montechiarro Vincent Engel Poche 26/03/07

Un roman écrit en trois parties,1849-1889,le comte Della Rocca qui fut abandonné par la princesse Laetitia Malcessati après la naissance de Domenico qu'il élève seul.En 1955,il adopte le jeune Adriano Lungo,les années passent,les enfants grandissent,Adriano va faire des études sous la protection du comte,Domenico s'occupe du domaine avec son père,jusqu'à l'assassinat par vengeance de celui-çi par un descendant de la famille Bruchola.
1919-1943 Après la mort de son père Domenico Della Rocca,Agnese se voit contrainte d'épouser Salvatore Coniglio,afin de sauver le domaine familial.cet homme,nouveau riche est sournois et violent.Agnese,d'une beauté éblouissante,faite pour bonheur,ira de déceptions en déceptions,sous l'autorité de son mari fasciste et assassin qui dit l'aimer,après la naissance de ses deux filles,Michaela et Ana,à un an d'intervalle rien ne s'arrangera car,elles seront aussi victimes de la violence et de la voracité des hommes.Heureusement,il y a Ulysse libraire,le fils d' Adriano dont l'amitié la consolera de tout ce qu'elle doit subir mais lui aussi souffrira de la cruauté de Salvatore et ses sbyres,mais Sébastien Morgan,reporter photographe qui fera tout pour l'aider étant amoureux d'elle.
1978 Dernière étape de ce long parcours,à Paris nous retrouvons Michaèla révoltée et haineuse,sa fille Laetitia à qui elle cache son passé,vit avec elle et voudrait faire du théâtre.Par hasard elle rencontre Sébastien le photographe qui l'invite à Montechiarro pour faire des photos,elle servirait de modèle dit-il...Malgré l'opposition de sa mère elle accepte et la voila dans le village ou se sont déroulé tant de drame,ignorante des générations de ses aïeules qui y ont tellement souffert.
Un très beau livre que j'avais lu en 2001 à sa parution et que j'ai relu avec plaisir parce que je vais rencontrer l'auteur ce mercredi à la librairie de mon fils.Histoires de ces générations de femmes sous la domination de l'homme,le fascisme est très présent dans la deuxième partie,une très belle saga ou rien n'est laissé au hasard et ou les destins s'entrecroisent avec toile de fond les grands bouleversements de l'histoire.De très belles descriptions de la Toscane m'ont fait rêver. 5/5
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Message  lalyre Lun 11 Mai 2009 - 12:55

La peur du paradis
Vincent Engel
JC Lattès 2009
403 P.
Italie,dans le village de San Nidro ,perdu entre la mer et les forêts au coeur des Pouilles .Nous sommes à la fin de de la guerre 1914-18,Deux enfants se sont liés d 'amitié ,grandissent ensemble,Basilio vient de perdre son père,Lucia est née de parents inconnus,une enfant presque sauvage dont les villageois se méfient,élevée par le vieux Filippo ,elle se réfugie souvent dans la forêt ,elle aime communiquer avec les signes envoyés par la nature.Basilio va vivre sa vie de pêcheur avec le sage Luigi dont le fils unique vient de l'abandonner pour vivre la vie de ses rêves .Doucement l'amour naît entre les deux adolescents qui se jurent fidèlité,ils n'imaginent aucun des deux quitter leur village ou ils sont heureux.Mais voila c'est le destin qui décide ,le vieux Filippo meurt ,Basilio selon le voeu du vieil homme va dresser un bûcher sur la plage pour incinérer le corps.C'est un acte innocent de la part des adolescents mais c'est sans comper sur la rage de Rosario,le curé de la paroisse et la colère des villageois .Lucia va être enfermée dans un couvent de Bari sur ordre des fascistes mais finira par s'enfuir,quand à Basilio il va tout faire par la retrouver mais une destinée l' est emmène très loin du lieu ou ils auraient aimer se retrouver.C'est la quête
pleine d'espoir de ces deux jeunes gens que nous allons suivre pour nous retrouver à Rome ou Lucia vit dans un asile psychiatrique sous la protection d'un médecin qui l'a sauvée de la mort.Mais Basilio toujours à sa recherche l'ignore ,si ce n'est le hasard qui s'en mêle .A la fin ,on essaye de deviner ce qu'il va advenir d'eux mais ce qui est certain c'est que le livre se termine par nouveau bûcher sur la plage.........

Un roman prenant ,tumultueux ,des évocations du fascisme ,des chemises noires ,des punitions expéditives .Il y est aussi question de la sanglante campagne d'Abyssie.Car cette histoire va bien au-delà de l'histoire des deux adolescents,on est plongé dans une époque ou l'état fasciste et l'église qui lui est soumise ne plaisantent pas devant un geste qui va priver nos héros de la liberté d'aimer..... 4,5/5
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Message  lalyre Dim 12 Déc 2010 - 12:53

Le Mariage de Dominique Hardenne
Vincent Engel
L'Archipel novembre 2010
374 pages

Quatrième de couverture


Dominique Hardenne, rescapé d'une armée en déroute, veut rentrer chez lui. Il espère retrouver les siens, et surtout Nathalie.

La guerre n'a pas épargné son village. Désormais seul, Dominique doit imaginer un nouveau monde.

Mais qu'est-ce que la vie sans les autres ?

Roman de l'aventure intérieure autant qu'allégorie de notre siècle, Le Mariage de Dominique Hardenne est un livre visionnaire.

Mon commentaire
Dominique avait décidé de rentrer chez, dans son village, il a perdu ses deux compagnons de route et sa volonté d'arriver et revoir ses parents et Nathalie, la jeune fille qu'il aime. il arrive au village et la première personne qu'il voit, c'est Pierre, affalé au milieu de la route à côté de son vélo....Hé Pierre que fais-tu là ? Mais pierre ne répondra jamais....C'est alors qu'il découvre que le village a été touché par la bombe, tout est figé, il cherche dans les maisons mais rien,plus un signe de vie, chez ses parents, il n'y a personne, peut-être sont-ils à la messe pense t-il ? Mais dans l'église, il découvre des corps pétrifiés dans leur pose de prière, le curé, les bras dans un geste de bénédiction. Madame Amédée, tenancière, tenancière d'un bordel est appuyée sur le bar, un oeil sur la caisse l'autre sur les bouteilles, les filles dans des poses avec des soldats. Et voila qu'il comprend que s'il veut survivre ,il devra cultiver la terre mais elle est devenue stérile ,presque rien ne pousse, voici le printemps, les arbres fruitiers devraient bourgeonner, mais même pas le moindre oiseau ou insecte. Dominique essaie de comprendre, il va devoir lutter contre la folie qui le guette , mais réussira t-il dans cette immense solitude qu'est la sienne, sinon parler aux morts ou les détruire....Un roman déconcertante par le silence qui y règne, c'est en tout cas mon ressenti en lisant cette histoire angoissante qui m'a mise mal à l'aise par l'entrelacement des moments qui se construisent et cela dès le début du livre. Et pourtant j'ai aimé le style mais surprise par ce que nous conte l'auteur, ayant lu tous ses autres livres, j'aimerais savoir ce qui l'a inspiré pour cet écrit visionnaire et cette trame narrative singulière, un genre de roman d'anticipation.....Gare aux âmes sensibles......4,5/5
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Message  lalyre Dim 15 Mai 2016 - 8:44

Engel Vincent  
  Le miroir des illusions     
 Editions Les Escales 4 mai 2016                 
ISBN 978 2 365 69191 8      
    510 pages 
Vincent ENGEL (Belgique) Cvt_le13
Quatrième de couverture
Genève, 1849. le jeune Atanasio, tout juste arrivé d’un petit village de Toscane, apprend le décès de don Carlo, son protecteur de toujours. Le notaire lui remet une lettre cachetée du défunt, accompagnée de cinq portraits. C’est le legs d’un père à celui qui ignorait être son fils. Un legs doublé d’une mission : venger don Carlo par-delà la mort, en assassinant, selon un protocole strict, tous ceux qui ont empoisonné son existence.
Quarante-neuf ans plus tôt, dans un palais du grand canal, Alba vient au monde. Radieuse et sauvage, elle grandit en se moquant des hommes comme de la morale, et n’entend pas changer de vie en épousant le prince Giancarlo Malcessati, alias don Carlo.
Mais une nuit, au coin d’une rue mal famée, surgit Wolfgang. L’Allemand s’éprend aussitôt d’Alba. Entre eux, pourtant, il s’agira moins d’adultère que de crime…
De Venise à San Francisco, en passant par Milan, Berlin et New York, voici les destinées romanesques de personnages guidés par l’obsession de la vengeance, au prix du bonheur, de l’amour et, peut-être, de leur vie.

Mon avis
Voici une histoire machiavélique ou manipulations, haine, mensonges et inceste hantent les pages de ce livre. C’est en reconnaissance envers le prince Malcessati qu’Atanasio accepte une mission terrifiante, il devra assassiner dans un ordre précis quatre personnes pour venger Malcessati. Mais pourquoi une telle haine chez ce vieil homme à la fin de sa vie ? Et pourquoi Atanasio doit-il être le bras vengeur de cet homme ? Comme souvent, Vincent Engel ne peut s’empêcher de nous faire passer par la Toscane, même si c’est pour partir  à Londres, à Venise, à Berlin, à San-Francisco ou pourquoi pas en Pansylvanie. D’autres personnages accompagnent ces des deux hommes, certains changent de noms ou de nationalité, il semblerait que l’auteur a voulu désorienter le lecteur, ce qui fut mon cas.. Il est certain que Raphaèl et Laetitia sont des personnages qui le hantent et guident sa plume lors de ses écrits, personnellement je les trouvent attachants et j’éprouve de l’empathie pour eux. Entre machinations et tragédies, ce bon roman que j’ai beaucoup apprécié nous entraîne dans une suite de rebondissements stupéfiants. 4,5/5
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Message  lalyre Jeu 16 Aoû 2018 - 16:00

Engel Vincent
Maramisa

Editions les Escales 7 juin 2018

ISBN 978 2 36569 359 2

521 pages
Vincent ENGEL (Belgique) Marami10

Quatrième de couverture
Ressuscitez Maramisa et vous deviendrez immortel. "
Professeur d'archéologie en mal de reconnaissance, Charles Vinel mène une vie d'ennui tissée de rêves de grandeur. Jusqu'au jour où il fait la rencontre d'un certain Hermann Kopf, richissime et énigmatique. Ce dernier lui confie une mission de la plus haute importance : ressusciter " Maramisa ". Une civilisation perdue, inconnue du reste du monde, et pourtant d'une humanité rare. Le projet est fou. Exaltant. Dangereux peut-être. Mais Vinel accepte. Commence alors pour lui la plus belle et la plus terrible des quêtes.
Maramisa pourra-t-elle renaître ?
Et surtout, de quoi est-elle vraiment le nom ?
Mon avis
Le professeur universitaire Charles Vinel est un archéologue qui a écrit une thèse difficile à publier, c’est un homme au caractère soumis, ce qui lui créera des ennuis inimaginables. Herman Kopf, mécène riche et généreux, tout en l’aidant pour la publication de sa thèse, n’aura aucune peine à l’engager pour conduire des recherches sur un site archéologique pour trouver les traces d’une civilisation imaginaire. Cet homme manipulateur, descendant d’un nazi et Charles le soumis seront les personnages principaux de l’histoire, bien que d’autres les entourent. Alors ces recherches que Charles entreprend sur le site (on ne sait ou il se trouve) sera nommé Maramisa, c’est tout de même un champ de fouilles assez particulier avec une maison et des fosses ou les squelettes sont entreposés d’une façon singulière. C’est une histoire impressionnant par la singularité d’une civilisation imaginaire ou l’imagination de Vincent Engel est à son comble car il réussit très bien à nous entraîner dans les méandres des rêves construits par Herman Kopf ou l’on se demande qui sont les morts et les vivants. C’est une aventure ou le passé empiète sur le présent ou le contraire c’est selon le point de vue de chaque lecteur. Il n’empêche que ce roman ne fait pas partie de mes préférés de cet auteur, à chacun de voir….4/5
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Message  Dkois Ven 1 Fév 2019 - 16:58

LE MARIAGE DE DOMINIQUE HARDENNE
Vincent ENGEL
Le livre de Poche 233 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Maillard, Bizot et Hardenne, trois soldats chargés de nourrir les troupes, sont les rescapés d'une armée en déroute, sur une terre dévastée. Lorsque Maillard et Bizot sont tués à leur tour, Hardenne, en bon fermier, veut rentrer chez lui. Il espère retrouver les siens, et surtout Nathalie. Mais la guerre n'a pas épargné son village. A son retour, il ne trouve que des corps morts, parfaitement conservés dans leur dernière posture. Désormais seul, Dominique doit imaginer un nouveau monde. Mais qu'est-ce que la vie sans les autres ? Une course contre la montre et contre la folie s'engage. Roman de l'aventure intérieure autant qu'allégorie de notre siècle, Le Mariage de Dominique Hardenne est un livre visionnaire.
 
Mon avis
 
Mon avis ? Bien difficile à donner …
 
Dans ce monde apocalyptique et de solitude, j’ai tout le temps cherché ma place et donc cet avis que je vous dois.
 
Ce roman revient  sur le fantasme littéraire de l’apocalypse, de la fin du monde.
 
Pour situer je qualifierai ce roman de anti « Mad Max ». Contrairement à ce film culte évoquant une forme apocalyptique violente, sans foi ni loi d’un nouveau monde, Vincent Engel emploie un tout autre ton que je qualifierai de poétique.
 
Surprenant ? Je vous l’accorde pour évoquer un avenir aussi effrayant. Passée la brève description de la guerre, notre personnage de retour au village va se reconstruire une vie tout en douceur, en communion avec une nature en sommeil, parmi les cadavres des villageois, des siens. Ainsi, sans esprit de haine et de rancune, proche de la folie surement, il va se reconstruire un monde, rien que pour lui. Quand je vous disais que le rôle n'étais pas pour Mel Gibson !!!
 
Je me suis un peu ennuyé.  Pas toujours compris où ce roman me menait. J’ai découvert un monde… Un peu comme le personnage, non ? Alors si j’ai cette impression d’avoir pris la place du personnage, c’est que l’auteur a réussi à amener son lecteur où il voulait l’amener ?  Donc le but d’un roman ? Donc un bon roman ? Non ?


N'insistez pas. Je n'ai pas la réponse !!!

Ma note 3 / 5

Dkois

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Message  Dkois Sam 31 Aoû 2019 - 20:43

OUBLIEZ ADAM WEINBERGER
Vincent ENGEL
Le Livre de Poche 216 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Avant, c'est la longue enfance d'Adam Weinberger dans un monde qui ne devine pas encore la menace qui pèse sur lui. L'enfance d'un amoureux des illusions, qui rêve de changer le monde et de libérer ses proches du poids d'une tradition qu'il juge insupportable. L'adolescence d'un jeune garçon qui ne sait comment traduire son amour pour Esther, son admiration pour son oncle, sa tendresse pour sa mère. L'impuissance d'un jeune homme qui constate que le rêve et la fiction ne peuvent enrayer la destruction de ce monde et de ses habitants.
Après, ce sont des fragments de récits, le miroir brisé où se reflète, par des intermédiaires plus ou moins attentionnés, la fuite de cet enfant devenu homme, qui ne croit plus aux mots. Qui s'est réfugié dans les gestes - ceux de son métier, la médecine, ceux de son ultime passion, la construction de bateaux en bouteilles. Et qui fuit les mots et les êtres jusqu'à la perte de son identité.
Entre les deux, il y a là-bas, dont on ne parle pas.

Et puis, à la fin, après l'oubli, au terme de toutes les fuites, il y a l'enfance qui revient par-delà la mort, et l'unique vérité d'une fiction - d'un récit de vie.
 
Mon avis
 
Il vous suffit de lever les yeux vers l’avis précédent concernant « Le mariage de Dominique Hardenne » pour mesurer tout mon scepticisme à propos de ce roman et donc de son auteur. Cette lecture était ma première le concernant.
 Scepticisme se mêlant à doute, et comme tout doute doit être levé c’est avec peu d’hésitation que j’ai répondu aux supplications de ce « Oubliez Adam Weinberger » qui périssez (ou pourrissez d’ailleurs) sur les étagères d’une sordide bouquinerie (dont je tairais le nom). Bien m’en a pris… ce roman est tout simplement sublime !!!
 
Responsabilité à moi de hisser cet avis au niveau de ce roman Pas facile.
 
Le roman se divise en 2 parties distinctes.
Partie 1 Avant : Vie d’une famille juive en Pologne des années 20 jusqu’à 1939 (Inutile de faire un dessin, on s’attend au pire pour cette famille). Le narrateur est d’abord enfant, ado, puis jeune homme. Le ton est décalé, plein d’humour, innovateur,…le bruit des bottes résonne.
 
Ton de cette 1° partie, je cite (à propos Avner, frère du narrateur, futur Rabin) : «  Avner qui ne pensait rien en dehors de la Torah et du Talmud, s’y opposait farouchement pour des motifs religieux que je trouvais alors incompréhensible, et qui me semblent aujourd’hui tragiques et ridicules : il ne fallait pas fonder d’état juif tant que le Messie ne serait pas là. Le Messie n’est pas venu, mais bien Hitler, et il faut admettre, malgré mon antipathie pour ce mouvement, que si le sionisme avait obtenu gain de cause plus tôt, les nazis auraient dû venir nous chercher plus loin, et nous les aurions accueillis comme il se doit. Quoi qu’il en soit, ne rêvons pas : même « si », je vous assure que quatre-vingts pour cent des Juifs seraient restés en Europe par crainte d’investir leur avenir et leur passé dans un projet aussi abracadabrant. »
 
Etat d’esprit du narrateur  « Soyez sûrs qu’il y aurait encore bien à dire de choses sur les membres de ma famille et sur mon enfance, période que l’on se plait à dire heureuse parce qu’on est assuré de ne pas devoir la revivre »
 
Partie 2 Après : Le pire s’est déroulé conformément aux exigences d’Hitler. On retrouve notre narrateur à propos duquel nous parlons à présent à la 3° personne. Le ton est grave, déprimant, sombre,.. Comment pourrait-il en être autrement
 
A noter que le narrateur à complétement occulté les années « camp » Avant, après mais pas pendant (nous connaissons que trop les détails probablement).
 
Aucun extrait de ma part de cette partie, il m’aurai fallu recopier le livre !!
 
Synthèse :
Quand on fait simple on fait efficace. Bravo Monsieur Engel !!! Vu sous un autre angle que bien d’autres ouvrages (tout aussi utile), cette période de notre histoire est ici évoquée à 2 vitesses, aussi juste l’une que l’autre. De la dérision à la gravité et cela sans voyeurisme,  rien ne peut échapper au lecteur.
La programmation aléatoire de mes lectures, m’a amené à lire cet été « La mémoire est une chienne indocile » de E.Perlman. Un livre pour ne pas oublier. Ne pas oublier pour que cela puisse recommencer.
 Ce présent ouvrage est un livre pour oublier. Pour faire oublier aux hommes qu’ils sont capables de faire ça.
J’avoue ne pas avoir d’avis précis sur la méthode à utiliser. Peu importe la façon, mais plus jamais ça !!! (pas forcement la tendance..)
 
Bien souvent lorsqu’une phrase, un passage, une réflexion,… d’un livre m’interpelle, je corne la page pour pouvoir m’y référencer à l’occasion. Au terme de ma lecture ce livre est une cocotte en papier !!!
 
Mon avis de mon avis
 
Après relecture : J’ai vraiment fait ce que j’ai pu. Je ne peux que vous implorer ma confiance pour vous précipiter sur ce livre.
 
Page 63 : «  Il est plus facile de détester quelqu’un que d’être dans l’impossibilité de l’aimer »


Ma note 4.5 / 5

Dkois

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Message  lalyre Jeu 28 Jan 2021 - 17:04

Engel Vincent
Les vieux ne parlent plus
Ker Editions 22 avril 2020
199 pages
Vincent ENGEL (Belgique) Index183
Quatrième de couverture
Avec 30 % de plus de 60 ans et une population active réduite à la portion congrue, le gouvernement décide d'établir une politique, volontariste mais discrète, de gestion des seniors. C'est ainsi que naissent les VSA, Villages de Santé pour Aînés où, moyennant la gestion par L'Etat de l'ensemble de leurs biens, les pensionnaires voient leurs besoins quotidiens pris en charge. Mais qu'adviendra-t-il d'eux lorsque leur patrimoine ne suffira plus à financer leurs soins ? Inspirateur de ces structures et de leur cadre légal, Maître Alexandre Geoffroy est chargé d'en assurer la promotion. Mais entre ses activités douteuses d'avocat spécialisé dans la gestion de patrimoine et sa volonté de prendre soin de sa vieille mère dans les meilleures conditions, le grand écart devient vite intenable. Bientôt, le piège se referme..
Mon avis
Ce roman traite comme le titre l’indique des vieux et du sort qui est réservé à beaucoup d’entre eux, une histoire qui prend toute son importance à l’époque de ce que nous vivons , vu ce qui s’est passé dans des maisons de retraite. Je ne cite pas de noms des personnages principaux ou secondaires que Vincent Engel traite d’une façon subtile avec une intrigue qui dévoile de sombres destins. C’est un roman imaginé par l’auteur quelques années avant la pandémie qui pourrait donner un petit goût d’anticipation, sauf qu’il nous fait entrer dans un redoutable et glaçant thriller ou les plus gros ont pris le pouvoir, fait taire les petits. Un thriller ironique qui nous laisse voir notre monde replié sur lui-même, qui pourrait devenir une dictature douce. Un peu déçue par la fin ou alors je n’ai pas tout compris, dommage …..,3,5/5
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Message  Dkois Lun 1 Mar 2021 - 11:42

RETOUR A MONTECHIARRO
Vincent ENGEL
Le Livre de Poche 723 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
1855.
Adriano Lungo, un jeune orphelin, arrive dans la magnifique propriété du comte Della Rocca, au-dessus du village de Montechiarro, en Toscane. Sous la protection bienveillante de cet homme brisé par un chagrin d'amour, Adriano va faire des études et, devenu maître d'école, s'impliquer dans le destin collectif d'une Italie en pleine unification. 
1919. 
Dans l'Italie en proie à la crise économique, Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca, se voit contrainte, pour sauver la propriété familiale, d'épouser le riche Salvatore Coniglio, aux sympathies fascistes déclarées. Sa rencontre avec le photographe Sébastien Morgan bouleversera sa vie. 
1978.
 Laetitia revient à Montechiarro. Elle est la descendante directe de l'autre Laetitia, celle dont la fuite a désespéré, cent trente ans plus tôt, le comte Della Rocca. Dans l'Italie des " années de plomb ", elle ne sait rien des espoirs, des combats et des déchirements qui ont fait le destin de la petite cité. Trois volets, trois époques : ainsi revit toute l'histoire de l'Italie moderne, dans une saga puissante où les destins individuels, à chaque page, s'entrecroisent avec les enjeux et les bouleversements de l'Histoire.
 
Mon avis :
 
Ce beau roman pourrait être décliné en version saga de l’été sur une chaine TV grand public. Les constituants habituels sont réunis pour cela : Un domaine, le soleil, des familles, des générations, des rivalités, l’argent,… et une belle histoire d’amour. Mais voilà, cette histoire qui se déroule sur un siècle et demi, n’échappe pas à la guerre et en particulier à la montée du fascisme en Italie. Pas sûr que ces événements tragiques ne distraient le téléspectateur estival. Donc non pas de saga de l’été pour ce roman. Gardons-le pour nous, lecteurs.
 
Ce roman est constitué à vrai dire de 3 romans, marquant chacun une période de l’histoire de ce petit village Toscan qu’est Montechiarro et que des personnages de tout ordre relient.
C’est très romanesque. Très (trop) mélodrame diront certains. Mais les 720 pages de ce roman ne sont, à aucun moment, ennuyeuses. Les évènements narrés par une facile mais belle écriture nous invitent à découvrir des pages de l’histoire de l’Italie et le charme de la Toscane. Un bon moment de lecture.
 
Ma note  4 / 5

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Message  dodie Lun 1 Mar 2021 - 18:16

Hum!.....Je partirais bien en Toscane avec ce roman!!!!
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Message  Awara Lun 1 Mar 2021 - 22:00

Moi de même... La région de Sienne est très chère à mon coeur!
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Message  géromino Mar 24 Aoû 2021 - 21:45

"Oubliez Adam Weinberger"  Le Livre de Poche 2017   320 pages
                         Vincent ENGEL (Belgique) OIP.bYLUZ1UxWPGyEDPUqBVNKwHaL-?w=191&h=309&c=7&o=5&pid=1
                                            Adam est né le 3 juin 1916, en Pologne, dans une famille juive traditionnelle. Lorsque débute le roman, on est à la fin des années 20. L'histoire commence doucement, dans cette première partie intitulée "Avant". Adam enfant raconte son existence, sa famille, ses rêves, ses ambitions. Il présente sa famille: un père aux inébranlables idées traditionnelles, très patriarcal, qui n'a pas accepté les opinions divergentes de son frère; une mère résignée devant l'autorité de son mari; une soeur qui a raté sa vie amoureuse; deux frères, l'un qui ne jure que par le sioniste pur et dur, l'autre qui se verrait bien, pourquoi pas, rabbin? Adam surnage au milieu de tout ça, voudrait bien oeuvrer pour le bien de tous, ne comprend pas l'attitude des adultes et découvre sur le tard les sentiments et le caractère d'une mère méconnue parce que trop effacée.  
                                           On a une idée assez précise du monde (du moins de l'atmosphère) qui gravite autour d'Adam et de son entourage et qui ne va pas tarder à prendre une sale tournure au fur et à mesure que les événements politiques extérieurs vont venir peser sur la vie des juifs habitant en Pologne. 
                                           La deuxième partie a pour titre "Après". Pas de dessin, on sait ce que signifie cet Avant et cet Après: la Shoah, les camps, ... Dans cette deuxième partie, ce n'est plus Adam le narrateur, mais des personnages ayant croisé Adam à plusieurs épisodes marquants de sa vie. Le ton est tout autre que dans "l'Avant". Adam est revenu de l'horreur indicible des camps. Avec énergie (et réussite), il se lance dans la médecine, comme pour exorciser de vieilles douleurs. Mais il se heurte à l'indifférence, la jalousie, voire le mépris que lui confère son statut particulier (il est juif, et il est un rescapé). Désormais, convaincu d'une part, de son impuissance à pouvoir aider les gens envers qui il a de l'affection, et d'autre part, prisonnier de visages d'un passé qui n'en finit pas de l'absorber, il n'a plus qu'un désir: qu'on l'oublie. A quoi bon les mots, puisque personne ne sera à même de comprendre. 


                                           Je n'ai commencé à trouver de réel intérêt pour ce livre qu'arrivé à une centaine de pages; à mesurer une profondeur émotionnelle extraordinaire aux pages 170 (entre autres, quand la maman d'Adam défie l'ordre établit par les traditions ancestrales et religieuses -obéir et rester soumise à son mari, en gros-, compris enfin le titre du livre dans la dernière partie. L'émotion vient crescendo, irrégulièrement, pas forcément où on l'attend. Ah, j'ai oublié de vous parler des bateaux dans les bouteilles... Et aussi d'Esther, de la lutte contre les fascistes, et de plein d'autres choses intéressantes qui font de ce livre une lecture bouleversante. Nécessaire? Oui, peut-être aussi. 


Note: 4,5/5
                         

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  Liza_lou Mar 24 Aoû 2021 - 23:03

Magnifique critique qui donne envie de découvrir ce récit 👍

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Message  Awara Mar 24 Aoû 2021 - 23:07

Je partage ton avis, Liza-lou

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Prochaine lecture:



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Message  Pistoufle Mer 25 Aoû 2021 - 4:23

Oubliez Adam Weinberger

Résumé : voir plus haut

Mon avis : difficile de passer après l'écrit de Géromino... Surtout que j'ai exactement le même ressenti que lui à la fin de cette lecture !
J'ajouterais seulement que pour ma part, j'ai accroché dès le départ au récit d'Adam qui nous présente sa famille un peu foutraque avec beaucoup d'humour et de légèreté (alors même que le lecteur associe les termes de "Pologne", "juif", et "1936" et se dit que quelque chose risque de mal tourner...) Mon élan s'est plutôt émoussé sur la dernière partie, bien que celle-ci soit très émouvante et d'une finesse incroyable (j'étais peut-être trop dans l'émotion justement...)
Pour le reste je vous renvoie aux avis de Géromino et Dkois qui ont admirablement décrit ce que j'ai pu ressentir à la lecture de ce roman très fin, intelligent, poignant et nécessaire. Une autre façon de témoigner, tout aussi efficace que d'autres.

Je vous recommande ce roman et remercie Dkois pour cette découverte.

Ma note : 4,5/5
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Message  Dkois Mer 25 Aoû 2021 - 6:41

Pistoufle, Géromino : Ravi que ce roman vous ait plu. Le contraire m'aurait d'ailleurs étonné. Vos avis me donnent presque l'idée de le relire  Smile

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Message  kattylou Jeu 2 Sep 2021 - 12:17

OUBLIEZ ADAM WEINBERGER

Le roman de Vincent Engel est en 2 parties Avant et après . La première partie est plutôt lumineuse et drôle j'ai bien aimé le rôle de marieur qu'endosse Adam. L’auteur égratigne aussi la religion quand il voit sa mère travailler sans relâche aux tâches de la maison jusqu’à être épuisée pour la journée de Shabbat qui est censée être celle du repos. La seconde est bien plus sombre entre les 2 il y a eu les camps . L’auteur ne raconte pas la guerre mais il est centré sur les pensées de Adam et sa tentative se survivre . 
J’ai préféré la première partie mais j’ai été très émue par la seconde en tout cas j’ai beaucoup aimé la plume de cet auteur 
Merci DKOIS pour cette découverte 
4,5/5

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Message  Awara Mar 7 Sep 2021 - 20:32

OUBLIEZ ADAM WEINBERGER
Vincent Engel
Le livre de poche - 2017 - 317 pages
Vincent ENGEL (Belgique) Captu118
C’ est un roman qui bouscule le lecteur, tant l’histoire nous ramène à une page sombre de l’histoire. L’auteur fait en partie sienne l’histoire qu’il raconte: il est issu d’une famille juive originaire de Pologne et il dédicace son livre à sa famille, les Engel et les Weinberger, ce dernier patronyme étant celui de son héros.
Le roman se divise en deux parties. La première partie se déroule dans les années 1930.  Adam en est le narrateur. Il raconte avec humour et dérision son enfance dans une petite ville de Pologne. Il trace des portraits plein de vie de ses parents, de ses frères et de sa soeur. Il raconte les travers d’une société repliée sur elle même et accrochée sans aucun esprit critique à ses principes et ses traditions, quitte à manquer de compassion et de bienveillance, même pour ses proches. On voit au fil des années monter la haine des juifs. La vie devient pour eux de plus en plus difficile.
J’ai trouvé cette première partie, « Avant » , parfois un peu bavarde. J’ai même été agacée par l’humour caustique du jeune Adam. Mais ce jeune garçon est attachant, particulièrement lorsqu’il cherche pour sa soeur un compagnon qu’elle puisse aimer. L’amour est sa grande préoccupation. Le ton plein d’humour de ses réflexions lui va bien. On imagine un Adam plein de vie, alerte comme le style du récit.
Une fois la lecture du livre terminée, j’ai compris le ton de cette première partie…

La deuxième partie du roman se déroule à Paris, après la guerre. Adam a pu terminer ses études de médecine. Si Adam est le personnage central, il n’est plus le narrateur. Il est devenu taciturne, mutique. L’auteur raconte la vie des personnes qu’il côtoie et ce sont, elles, qui par ricochet, permettent au lecteur de suivre la vie d’Adam, que ce soit le médecin, patron du service hospitalier où il travaille, ou son épouse américaine. Il n’apparait comme narrateur que dans le texte qu’il remet au jeune Nathan, le petit voisin auquel il s’est attaché et auquel il lègue ses souvenirs, sa vérité et ses mensonges.
« Après » est particulièrement émouvant. Le récit est brisé comme la vie d’Adam. Ecorché vif, blessé par la vie et par les mots, Adam fuit, se sachant incapable de nouer des relations normales avec les autres.  Il se réfugie dans le silence et va même jusqu’à changer d’identité.  Il consacre sa vie à la médecine  et ne trouve d’évasion que dans la fabrication de maquettes de bateaux  auxquels il donne le nom des personnes qui lui ont été chères. Il enferme les enferme ensuite dans des bouteilles. La liberté est impossible, prisonnière de bouteilles qui ne vont pas trouver leur mer.
L’horreur de la Shoah empoigne le  lecteur sans que rien ne soit dit des camps.

Un très beau livre

note: 5/5
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Message  Shan_Ze Mar 22 Aoû 2023 - 15:59

Vous qui entrez à Montechiarro de Vincent Engel


Vincent ENGEL (Belgique) 41hlvhs+5yL._SX195_



J'aime beaucoup les sagas familiales et j'étais impatiente de découvrir celles de la famille Coniglio, les frères Roberto et Andrea pour commencer. On est en Italie, non loin de Venise, à la fin du XIXe siècle. J'ai bien aimé de connaitre ces frères, surtout Roberto qui plus doux et empathique. On passe quelques années avant de passer à son fils Stefano dont un acte dans la milice fasciste des années 40 va changer sa vie et lui donner envie de connaitre ses origines. Moins aimé la dernière partie à l'époque actuelle (période covid et confinement), trop de personnages, difficile à l'audio pour moi de suivre la généalogie de chacun. Pourtant, la narration de Philippe Caulier est agréable et il change bien d'intonations pour les différents personnages.
J'ai aimé ce roman même si j'ai eu du mal à la dernière partie : il y a de l'amour, souvent contrarié par l'Histoire,  la famille ou les autres ; mais aussi des remords, des regrets. le côté fantastique avec la présence d'Asmodée Edern, cet homme mystère qui apparait pour éclairer ces hommes de la triste fatalité de la vie m'interroge, peut-être en saurai-je plus dans les autres tomes de ce cycle ?
Je vais d'ailleurs lire Retour à Montechiarro dont l'action se situe bien avant ceux-ci.

Note : 3.5/5


Dernière édition par Shan_Ze le Mar 22 Aoû 2023 - 16:02, édité 1 fois
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Message  Shan_Ze Mar 22 Aoû 2023 - 16:01

Retour à Montechiarro de Vincent Engel


Vincent ENGEL (Belgique) CVT_Retour-a-Montechiarro_1326



Une superbe sage italienne ! Tout commence en 1855 avec le comte Della Rocca, il y a des tragédies, quelques doux moments nostalgiques, on passe d'une génération à une autre, on suit nos personnages ou leurs descendants.
On reste un long moment avec Agnese, la petite-fille du comte Della Rocca : depuis 1919 à la période de la montée du fascime avec Mussolini en Italie. Elle se verra contrainte d'épouser Salvatore, fils d'Andrea, un homme aux ambitions démesurées et rêvant d'attirer l'attention du Dulce. C'est une période assez dure car ce mariage n'a pas de flamme et sa rencontre avec Sébastien Morgan l'aidera beaucoup. J'ai beaucoup aimé cette partie, opposant la violence du fascisme à la douceur des moments avec le photographe. Son entourage n'est pas laissé à l'écart, on suit également son mari, ses filles... Certaines descriptions sont très dures, les femmes sont les victimes de toutes les époques, on le voit bien dans ce roman.
Dans la dernière partie, à la fin des années 70, on retrouve une nouvelle génération et une tentative pour comprendre le passé de leur famille. J'avais lu Vous qui entrez à Montechiarro en premier et il manquait quelques éléments (de ce roman-là) sur Agnese entre autres, pour en comprendre sa dernière partie. Les deux romans sont complémentaires pour parvenir à comprendre cette saga toscane et je ne tarderai pas à lire les autres romans de ce cycle d'Asmodée Edern pour prolonger cette découverte. Il y a toujours cet homme mystérieux, sans véritable identité, qui rencontre nos personnages et essaye de leur expliquer avec un certain fatalisme la vie.


Note :  4/5
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Message  petitemartine Lun 28 Aoû 2023 - 7:55

Ca fait peut-être plusieurs fois que je le dis mais je note cet auteur tout en haut des auteurs à découvrir Wink
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Message  Dkois Ven 2 Fév 2024 - 16:37

LE MIROIR DES ILLUSIONS
Vincent ENGEL
10/18 526 Pages
014/2024
 
Résumé (4° de couverture)
Genève, 1849. Le jeune Atanasio, tout juste arrivé d'un petit village de Toscane, apprend le décès de son protecteur de toujours, Don Carlo. Le notaire lui remet une lettre cachetée du défunt, accompagnée de cinq portraits : trois femmes, deux hommes. C'est le legs d'un père à celui qui ignorait être son fils. Un legs doublé d'une mission : venger Don Carlo par-delà la mort, en tuant tous ceux et celles qui ont empoisonné son existence.
 
L’auteur, le livre et moi
 
Vincent Engel, auteur découvert lors d’un thème de quadri « littérature Belge » avec « Le mariage de Dominique Harden ». Mais le fait marquant de ma découverte avec cet auteur est sans aucun doute « Oubliez Adam Weinberger », un réel chez d’œuvre.
Et puis la lecture de « Retour à Montechiarro » m’a fait découvrir une autre facette toute aussi enrichissante de V.E à travers l’univers historique de l’Italie sous Mussolini. Lecture à l’opposé de ce que j’avais lu précédemment de V.E et qui m’a encouragé à la lecture de « Le miroir des illusions »
 
Mon avis
 
Lecture que je placerai en « mouais » et « bof ».
Nous sommes dans l’Italie du tout début du XIXème siècle et ce roman est annoncé comme un thriller. Il ne s’agit finalement que d’un enchevêtrement de vengeances monté avec plus ou moins de facilité. L’écriture de Vincent Engel sauve du naufrage le contenu.
Je sais qu’en littérature, il faut faire preuve de tolérance vis-à-vis de l’imagination de l’auteur et accepter des faits incohérents mais cette histoire en regorge trop pour que je puisse les accepter.
La toute fin de l’intrigue m’a apporté un intérêt bien trop tardif pour que je puisse le prendre en considération et considérer ce roman comme un bon roman de Vincent Engel à qui je garde, toutefois, confiance pour m’offrir mieux la prochaine fois.
 
Ma note : 3 / 5

Dkois

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