Frédéric H. FAJARDIE (France)

De : gallomaniac (Message d'origine) Envoyé : 09/10/2006 13:16
"Un homme en harmonie" Frédéric H.FAJARDIE
Editions Pajot, 1990; Folio 1992 245 pg.

Résumé: Le livre est un dossier d'instruction judicière d'après-guerre sur Leroy-Clémenti, dit Cantilène, colonel de l'Armée Secrète, "Héros de la Résistance et traître de son pays", executé sans procès par ordre de son collègue-concurrent dans le maquis, Euclide, qui deviendra Prefet après la guerre. Le compte-rendu du colonel, écrit au maquis, est entrecoupé d'extraits de procès-verbaux de l'instruction, jetant des lumières sur les survivants du drame. Un jour, Cantilène est pris et torturé par les Allemands mais il se tait. Intervient le boche Dienst, qui le propose un marché: la liberation de 250 maquisards contre les armes du maquis. Cantilène accepte, sachant que cela vaut pour lui-même un suicide d'autosacrifice. Dienst continue de l'attirer malicieusement vers la collaboration en lui donnant en appât d'autres sauvetages. Alors, Cantilène demande en plus la vie d'un prisonnier déserteur russe Boris, et en fait le garde-de-corps pour lui et sa femme Annie. L'admiration des maquisards ne peut pas éviter les attaques contre Cantilène, ordonné par Euclide, et l'ordre d' exécution venant de Londres. Attention, ne vous trompez pas, le livre est un roman, écrit par un auteur né après la guerre, et pourtant, le livre est vraisemblable dès le début et la fin est satisfaisant au point de vue littéraire: ahurrisant, mais pas dénué d'humour ... noir.
Un style direct, des analyses aigues de l'homme qui a trouvé son harmonie dans le paradoxe vecu, des intentions troubles dévolués dans les survivants. Je n'aime pas trop les romans de guerre, pourtant j'ai beaucoup aimé ce livre et donne la note 4,5/5.

"Un homme en harmonie" m'a fait penser au livre de Jean-Pierre CHABROL: "Un homme de trop", qui traite l'énigme de 11 maquisards emprisonnés, 12 maquisards libérés, avec des dilemmes de maquis comparables, mais d'un style beaucoup plus romancé.

Citations:
"La passion toute neuve que j'éprouvais pour Annie ne me fit pas baisser les bras dans mon combat pour la vérité. Au contraire. La confiance que je lisais dans le regard de ma compagne, cette complicité totale qui nous venait à présent, je puisais dans tout cela d'étonnantes ressources d'énergie."

"Dawson: ...immense popularité lorsqu'il passait quatre barrages pour aller prendre des nouvelles d'un de ses maquisards blessés, haine de ce que j'appellerais la "bourgeoisie résistante" qui jalousait son audace, son irrespect, son goût de panache... Même après son marché avec l'Untersturmführer S.S. Eugène Dienst, sa popularité n'a pas faibli. C'était vraiment un homme de paradoxe! Juge d'Instruction: Pourquoi dites-vous cela? Dawson: J'ignore s'il en avait conscience mais Cantilène aimait réellement le peuple et haïssait viscéralement la bourgeoisie. Mais c'est le bourgeois qu'il voulait épater. Il était ainsi."

Fajardie, né en 1947, était un révolté de '68 qui rêvait d'un retour de la Commune. Il a écrit sur cette période le roman "Jeunes femmes rouges toujours plus belles" et il dit lui-même que "Un homme en harmonie" est autobiographique... alors ca doit être une transposition de '68 au maquis. Dans sa jeunesse qui semble été plutôt noire, il a lutté contre sa tendence de sacrifice de suicide. Il est auteur de nombreux romans noirs et de polars noirs et fort versé dans les récits noirs: 365, dit il. Dans le genre polar, ces policiers sont tantôt des anti-héros, tantôt des fascistes. Cela vaut la peine de lire son autobiographie sur son site: http://www.fajardie.net/

De : gallomaniac Envoyé : 10/10/2006 14:28
"Jeunes femmes rouges toujours plus belles" Frédéric H.FAJARDIE
Messidor 1990; La Table Ronde 1998 175 pg.

Résumé: Vingt ans après les troubles de mai '68, vingt ans en fuite, passé en soldat de tout bord dans des Armées et des prisons de pays d'Afrique et de Cuba, Frédéric revient en France riche d'un sac de diamants, mais pauvre d'un amour inoublié laissé en France vingt ans plus tôt. Par un retour en arrière il raconte la periode de mai '68 en termes de l'époque, dans un milieu de gauchistes se chamaillant, trotskiste contre staliniste ou maoïste, étudiant contre travailleur ou chômeur, tous contre la bourgeoisie, le gouvernement et les flics. Lui, Freddy, et son ami Teddy, garçons insignificants de 20 ans, vont de manif' au manif'. Un jour ils sont témoins d'un meurtre de policier. Freddy se se réalise: ils risquent d'être inculpés, condamnés comme boucs émissaires. Freddy se planque, prépare la fuite, mais Teddy ne peut pas, ne veut pas quitter sa famille. Alors les choses se précipitent: Teddy est tué, et Freddy, devenu tout froid dedans, cherche une solution d'autodéfense. Arrive un coup de foudre, la jeune femme rouge Francine. Commence un itinéraire d'amour et de tendresse, de violence, de fuite et de séparation, jusqu'à ce que, maintenant vingt ans plus tard, le vieux révolutionnaire se retrouve face à un juge qui lui dévoile l'autre face de l'histoire et dit que justice à été trouvé, grâce aussi à Teddy, qui..... Et Frédéric, libre, va à la recherche de ses parents, de sa jeune femme rouge toujours plus belle.

Le récit demarre vite, passe par un passage peu attirant plein de mots-scies violents et slogans revolutionnaires, mais vous tient en haleine dès le moment du meurtre. Et la fin est comme un feu d'artifice d'émotions et de tendresses. Fayardie est un conteur fascinant, ses récits, parfois choquants, vous donnent pleins de sentiments fortes violentes et tendres à la fois. Je me doute que ce roman est un des plus personnels de Fajardie. Ma note: 5/5

De : gallomaniac Envoyé : 11/10/2006 18:29
"Les Hauts vents" , Frédéric H.FAJARDIE
Feuilleton dans le journal Sud-ouest dimache, 1998; LIBRIO 1999, 94 pg.

Dans un village du sud-ouest de la France il y a Les Hauts Vents, sorte de ferme-colonie pour dérivés sociaux: soldats traumatisés, ex-prisonniers, anciens alcooliques, qui par leur travail bénévole se réintègrent bien dans le village. Et il y a Le Château, ou vient de s'installer un groupe de fascistes, camp d'entrainement futur, cherchant la confrontation avec cette "vermine" des Hauts Vents, pardon, utilisons des termes politiquement corrects comme "un jeune issu de l'immigration et un autre jeune s'adonnant aux paradis artificiels". Entre ces deux groupes un meurtrier pervers, tuer en série des femmes les plus jolies du village. Ceci donne du fil a tordre à un gendarme consciencieux sympa, soumis a un maire terne sournois et un procureur ambitieux malchancheux. L'assassin est parmi eux.

Un Polar plein d'action et d'humeur avec pas mal de parodie et un tantinet d'amour. Un plaisir de lire. Ma note pour ce polar: 4/5.
Pourtant, les romans de Fajardie, que j'ai lu recemment, "Un homme en harmonie" et "Jeunes femmes rouges toujours plus belles" ont plus de profondeur, sont plus saississants.

De : gallomaniac Envoyé : 12/10/2006 11:53
"Bleu de méthylène" , Frédéric H.FAJARDIE
Denoel 1982, FOLIO 1996, 165 pg.

Ça réussit bien, les petites annonces promettant une femme pour attirer de jeunes adultes plus ou moins pervers, à peine sortis du lycée, où ils faisaient enrager leurs professeurs. Mais ils ne savent pas que l'annonce va leur faire perdre la tête... et la vie. Pas amusant peur le balayeur des rues, ni pour le commissaire, tellement peu amusant qu'il ne lui reste plus rien à vomir, à cet anti-héros de la police. Pour ne rien louper, toute la classe est passé à la loupe, il ne reste plus qu'à chercher la femme. Et l'assassin.

Pour Fajardie, spécialiste de roman noir, compte beaucoup aussi un revers blanc, humain et tendre de l'histoire. Alors, le noir passe avec le blanc, grâce à des petits détails de psychologie humaine, décrit dans un style admirable. Ma note pour ce polar: 4/5.

De : gallomaniac Envoyé : 12/10/2006 17:56
"Clause de style" , Frédéric H.FAJARDIE
Denoel 1987, collection sueurs froides, 165 pg.

Des grands de la pègre, un petit voyou, des gendarmes dans une voiture, un "terroriste" gauchiste retraité, un ex-bagnard, tous y passent, même si les methodes diffèrent. Et ça ne s'arrête pas là. Alors le commissaire Grimel pose la question: "On écarte la manière de tuer, les détails, et on se dit: est-il réellement impossible de penser qu'un type ou un groupe de types nettoie? Place nette: tout ce qui est illégal, est abattu, bandits et politiques. Ça ne vous évoque rien, nulle part au monde? - A.A.A., répondit Peret. - A.A.A.? questionna Lutz qui trouvait le terrain brûlant. - L'escadron de la mort, précisa Peret."

Ce petit livre est un vrai polar: récit sur des policiers. Ce n'est pas un roman détective, le livre ne fait pas ou peu dans le mystère, tout est donné au lecteur, sauf l'avenir qui est quand même plein de surprises. A part un peu d'horreur douce, la tension vient des meurtres imminents et du jeu de chat et de souris entre policiers et tueurs. Et si les rôles sont renversés? Ma note pour ce polar noir: 4/5.

Qelque part, Flaubert a écrit, qu'il faut lire un livre sans l'interrompre par d'autres lectures, pour en tirer le maximum de profit. Je applique cela parfois à une série de livres d'un seul auteur, et puisque le thème actuel du club des rats est Polars, je m'avais proposé de lire les livres que j'ai de Fajardie l'un après l'autre. Après quatre livres lu, je me sentais saturé et j'ai voulu changer. Mais ce sont des petits livres qui se lisent vite, j'ai continué et je ne regrette pas. Les romans et polars de Fajardie ne sont peut-être pas des chefs-d'oeuvres de longue haleine, mais ils flambent, courts et impressionnants.

De : gallomaniac Envoyé : 13/10/2006 21:08
"Quadrige", Frédéric H.FAJARDIE
Editions de la Table Ronde, 1998, Folio, 2000, 154 pg.

En 1923 à Paris, un ancien officier de la guerre 14-18 essaye de détromper sa mélancholie suicidale de post-guerre par une recherche journalistique sur la mort, déguisé en suicide, d'un garçon de 14 ans, fils d'un député de l'Action Française, faisant une fuite. Cette recherche semble n'être qu'une excuse pour opposer dans le texte des souvenirs héroiquement tendres de petits actes humanitaires pendant la guerre à des idées négativistes sur le monde du pouvoir et des parents. Que ce journaliste dévoile la vérité politique sur la mort, reste sans effet. À la fin, l'homme dépasse son spleen dans l'amour d'une danseuse de can-can.

Fajardie a écrit ce livre pour honorer le souvenir de ses grand-parents, qui ont vécu la guerre de 14-18. Mais il y a voulu mettre trop de ses thèmes favoris et il s'enlise un peu dans ce mélange d'un passé révolu et des visions trop modernes pour ce temps-là. Ce livre est le moindre des 6 que je viens de lire de lui. Ma note: 2/5.

C'est il y a quelque temps que j'ai pris connaissance de Fajardie par deux de ses livres de récits (Speakeasy, Nouvelles Editions Oswald NéO 1985, ma note 4/5 et Retour à Zlin, collection le cabinet noir vol 1. ed. Les Belles Lettres 1997, ma note 3/5) . Cet auteur m'a attiré par son approche assez original de violence par tendresse, par son style direct et la richesse de ses expressions. L'auteur ne se dédit pas dans ses romans, ni ne se repète dans ses histoires, mais il se repète quand même un peu dans le fond, ses thèmes socio-politiques.

P.S. Je viens de découvrir que Frédéric H. Fajardie est le pseudonyme de Ronald Moreau ....

---

De : gallomaniac Envoyé : 02/01/2007 18:24
Full speed, polar de Frédéric FAJARDIE. 4/5
Ed. des Equateurs, 2003; Pocket 2005, 277 pg.

Le 1er novembre à Paris, trois terroristes font de grands dégats dans le domaine public, jetant de façon mortelle un train de politiciens internationaux sur un bateau de coréens. En plus un garçon-fille se defoule en tuant des travelo's et un grand nounours enlève des enfants pour les faire violer et tuer par quelques clients bien-payants. Cela donne beaucoup de morts à regretter. Trois recherches policières en même temps, c'est beaucoup pour le commissaire Parisien Padovani, même s'il est en plus de son équipe ordinaire momentanément assistée par Ulrike Trsehckow, chef de la police criminelle de Berlin en visite. Ce commissare gauchiste ne se laisse pas pousser par la haute politique et met contre les ordres deux de ses spécialistes dans la matière sur les petites affaires. Le tendre Padovani, qui sait par des mots douces ingurgiter un bambin affamé une nouvelle espoir de vie, n'a, comme défense contre tous ses morts, que l'humour noir et une grande générosité aux frais de l'état envers ses subordonnés. Conscient qu'on ne se tirera pas d'affaire sans beaucoup de morts de flics, il met les bouchées doubles pour la grande, la très grande affaire. Quand Padovani publie l'identité d'un des terroristes, tout s'accélère en full speed avec des bombes à répétition. Padovani saisit par intuïtion la bonne occasion de saisir les terroristes, toutes armes déployés des deux bords. Seulement, il y a ce policier impatient, qui gâche tout. Afin, presque tout. Le 5 novembre, jour de deuil national, il neige. "C'est pas si mal, la neige, ça a tôt fait de recouvrir le sang, c'est comme du Tipex sur cette grosse connerie qu'est la mort. Enfin, je crois qu'on peut voir les choses de cette façon-là, non?"

Encore un livre, un des derniers en date, dans la série du Commmissaire Padovani. Un policier tout en blanc dans un monde de criminels pas tous noirs. Un bon livre dans son genre. Ma note 4/5

---

De : lalyre7032 Envoyé : 05/09/2007 14:26
Le conseil des troubles - Frédéric H.Fajardie
JC Lattès , 477 P.

XVllème siècle,en France sous le règne de Louis XIV,un dragon du roi,Tancrède de Montigny,duc de Bambert,héros sans peur qui compte parmi ses ancêtres,un maître-templier qui aurait dissimulé un fabuleux trésor,Tancrède l'ultime descendant est le seul à connaître la cachette.Il est la cible d'un horrible personnage,Heinrich von Ploetzen,chevalier teutonique qui veut s'approprier le trésor des Templiers.Poursuivi par d'autres hommes,maris jaloux.soldats ennemis,tueurs à gages etc,Tancrède nous fait visiter Paris et ses tavernes,Versailles et ses intrigues amoureuses mais aussi les horreurs des batailles et les crimes commis au Palatinat "ancienne région d'Allemagne"nous sommes dans le royaume de cape et d'épée.Une belle histoire d'amour complète ce roman un peu complexe.
Sur fond historique ou sont réunis guerre,combats,embuscades et amour ce roman nous fait découvrir l'esprit chevaleresque des hommes de cette époque qui faisaient la guerre,des descriptions historiques,un roi qui n'ignorait rien de ce qui se passait dans son royaume.
4/5
Lalyre

---

De : gallomaniac Envoyé : 11/10/2007 21:11
La Tour des demoiselles par Frédéric H.Fajardie Ma note 3,5/5.
J.C.Lattès, 2005 Poche 2006.408 pg.

Roman historique, roman de guerre maritime, roman de héroisme chevalresque, sur trame d'amour en attente. Roman mi-noir mi-rose. L'époque est le XVIII ème siècle, c'est la guerre de libération des Etats-Unis contre l'Angleterre et la France y prend part. Le jeune Prince Valencey d'Adana est capitaine et commandant d'un bâteau quasiment imbattable avec une arme secrète qui le fait gagner à chaque bataille. Le Prince se comporte en héros chevalresque, puisque tout en faisant couler maint navire, il tâche de sauver tout de même les naufragés. Il y a deux intrigues contre lui. Intrigue d'un noble masqué, qui tue en France misérablement tout ce qui est cher au Prince Valencey absent: père, fiancée, servants, confesseur. Et intrigue du coté des anglais qui essayent de faire disgracier le Prince auprès du Roi de France Louis XVI. À la fin les intrigues se tournent contre les intrguants. L'homme masqué, qui était le frère par adoption du Prince, se démasque et confesse qu'il avait agi par jalousie, par haine et par amour noir. Le Prince retrouve son honneur et son amour, qui n'était pas sa fiancée, mais la soeur de celle-ci.
Il y a un grand contraste entre la lisiblité de livre, qui est bonne, et l'intrigue qui est trop artificielle, trop de batailles et trop peu de documentation historique. "Ex véritum sequitur veritum, ex falsum sequitur quodlibet". Pour construire et faire avancer son roman, Fajardie utilise trop le faux: faux frère, fausse fiancée, fausse haine, faux genre noir, faux genre rose. Alors tout devient possible, mais rien de ce qui arrive n'est alors convainquant. Et pourtant, la lecture prend suffisamment pour que je donne la note 3,5/5.

---

De : gallomaniac Envoyé : 06/03/2008 21:36
La nuit des chats bottés, roman noir-de-rose de Frédéric H. Fajardie. Ma note 4, 5/5.
La Table Ronde 1977, ed pocket série La petite vermillon 1993.

Un amour de foudre et de tonnère. Le foudre de la vengeance et le tonnère des explosions. Par amour pour une femme, un ancien militaire va avec un pote faire sauter pas mal de bâtiments (Parisiens). Masqués chaque fois en chats bottés, ils commencent par une attaque de banque pour se pourvoir de fonds. Le desarroi des policiers et politiciens grandit parallèlement avec les explosions qui prennent vers la fin des dimensions de feux d'artifice immenses, tels que la reaction en chaine qui fait sauter tout l'hyppodrôme de Paris et qui donne chaud au coeur des spécialistes qui les reconnaissant comme les meilleurs spécialistes de plasticage. S'il tombe des morts, c'est par accident, puisque les chats bottés traitent leur prisonniers (gardes etc.) avec respect, voir avec tendresse.
Avec en plus l'amour comme motif primaire, le roman est noir-de-rose plûtot que noir; et le livre prend par conséquence le ton d'un humour pas noir. Le livre a un style flamboyant de jeunesse (en 1977, Fajardie avait 30 ans) et on est loin des longues romans historiques autrement intéressants que Fajardie écrit depuis quelques années. Selon le quatrième de couverture: "À sa sortie, La Nuit des Chats Bottés avait été salué par une presse unanime. Devenu un livre-culte, fondateur d'iun romantisme noir et anarchique, La Nuit des Chats Bottés est un roman emblématique, un règlement de comptes phénoménal". On peut faire la comparaison avec une épisode de la série Télé A-team.
Ce livre léger est un plaisir de lire et vaut dans son genre la note 4,5/5.

---

De : lalyre7032 Envoyé : 13/07/2008 15:40
Gentil,Faty ! - Frédéric H. Fajardie Babel noir
SP 137 P.
A Paris,plusieurs femmes sont tuées par un monstre, on ne sait s'il agit seul mais pour les enquêteurs c'est un vrai casse-tête parce que vu l'état des des corps ,il doit être d'une force incroyable.le lecteur le croise très vite ,en effet il a deux complices qui lui ramènent des petits animaux??Mais qui sont-ils?C'est sur cette question que l'auteur a créé le suspense.....

Voila un polar avec du suspense mais je suis déçue par la fin trop simple...j'ai assez vite deviné qui était l'un des complices,malgré tout j'ai éprouvé de la pitié pour le tueur...Pas grand chose à dire de plus,c'est bien pour cela que mon résumé est très court . 3/5
Lalyre
Réponse
De : gallomaniac Envoyé : 13/07/2008 18:04
Moi aussi, j'ai récemment lu ce livre Gentyl Faty, mais je n'ai pas pris la peine de le résumer, j'avais été déçu, ma note serait 2/5 ou 2,5/5.

Je viens d'apprendre par Clarize,que Frédéric H. Fajardie est mort l'année dernière, le 1er mai 2008, à Paris.

Gallo,d'accord avecc toi sur La tour des demoiselles.J'avais aimé par contre Les foulards rouges.