Donna TARTT (Etats-Unis)
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Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
LE MAITRE DES ILLUSIONS
Mon avis: 4,5/5
J'ai adoré la première partie, l'atmosphère toujours sous tension, le cadre de l'université américaine, la découverte des personnages tous assez mystérieux. J'ai eu peur que les leçons de grec prennent trop de place et finalement à part un passage un peu lourd au début, il n'y a que des références par ci par là.
La deuxième partie à quelques longueurs mais reste intéressante, je me suis tout le long demandée comment ça allait finir.
Ils sont certes assez portés sur la boisson et les cachets mais je peux les comprendre quand je peux met à leur place .
Quant à la fin, j'ai été un peu déçu.e:
Mon avis: 4,5/5
J'ai adoré la première partie, l'atmosphère toujours sous tension, le cadre de l'université américaine, la découverte des personnages tous assez mystérieux. J'ai eu peur que les leçons de grec prennent trop de place et finalement à part un passage un peu lourd au début, il n'y a que des références par ci par là.
La deuxième partie à quelques longueurs mais reste intéressante, je me suis tout le long demandée comment ça allait finir.
Ils sont certes assez portés sur la boisson et les cachets mais je peux les comprendre quand je peux met à leur place .
Quant à la fin, j'ai été un peu déçu.e:
- Spoiler:
- Je trouve bizarre que l'on conclu aussi rapidement et facilement à un accident pour Bunny et que l'on ne fasse pas tellement alusion au premier mort. Le comportement de Julian aussi est étonnant, même si je pensai pas qu'il allait les dénoncer, je trouve facile de partir comme ça, peut être que l'auteure n'avait pas d'idée .
Je m'étais mis dans la tête que Richard nous contait l'histoire depuis une prison
Je trouve que ça fini trop bien pour eux à mon goût, sauf pour Henry
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Challenge US : 29/51
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
le maitre des illusions
autant dire tout de suite qu'avec un titre français aussi mal choisi, on peut passer à côté d'un grand moment de lecture ... c'est ce qui a failli m'arriver, car je me méfie aussi des 4° de couverture !C'est un roman qui apprivoise son lecteur.
On n'entre pas tout de suite dans ce monde fermé de la bourgeoisie étudiante américaine qui nous parait au départ loin de notre époque .
Il faut aussi accéder au style de l'auteur et accepter la densité du texte.
par ailleurs, On entre dans le livre par la fin, procédé classique mais qui déroute ici car ce roman est avant tout une plongée dans la psychologie des personnages...
Une fois ces obstacles acceptés et franchis, on se laisse envouter par le rythme, et l'on se laisse entrainer dans la décadence, les excès, la violence morale, le désenchantement de ces jeunes gens...
Spectatrice complice ou horrifiée, j'étais dans les pas de Richard à chaque instant...
Je ne souhaite pas m'étendre sur l'histoire elle même, chacun se fera son opinion.
J'ai aimé ce livre, je le conseille à tous ceux qui ont aimé "le bûcher des vanités"
ma note : 5/5
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résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le maître des illusions
Editions Frances Loisirs
706 pages.
Richard Papen vit à Plano en Californie, il a décidé de s'inscrire à l'Université de Hampden dans le Vermont. Il veut s'éloigner de cette ville où il fait tout le temps chaud, mais surtout il veut s'éloigner de sa famille.
A l'Université il veut s'inscrire au cour de grec, mais cela va s'avérer difficile, on le prévient que le professeur de grec ancien ne désire pas avoir d'autres élèves, mais ce que Richard ne comprend pas, c'est que cette classe n'est composé que de cinq élèves.
Dès le prologue nous savons qu'il se passe quelque chose de terrible et surtout qui est impliqué.
J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages, leurs aspects psychologiques. Il me semble que le titre pourrait être mis au pluriel puisque certains personnages sont doués pour ne faire percevoir aux autres que ce qu'ils ont bien envie de leur montrer. Cacher sa vraie nature, il semble que certains sont passer maître dans cet art de l'illusion.
Par contre, ce qui m'a le plus déplu, c'est cette overdose d'alcool qu'ils se font un plaisir d'ingurgiter à tout moment et j'ai trouvé certains passages un peu long.
Mis à part cela ,j'ai passé un bon moment avec ce livre et vous le recommande.
Le Vermont semble être un bel Etat avec sa végétation luxuriante, mais la rudesse de l'hiver nous refroidie rapidement.
Ma note : 4,5/5
Editions Frances Loisirs
706 pages.
Richard Papen vit à Plano en Californie, il a décidé de s'inscrire à l'Université de Hampden dans le Vermont. Il veut s'éloigner de cette ville où il fait tout le temps chaud, mais surtout il veut s'éloigner de sa famille.
A l'Université il veut s'inscrire au cour de grec, mais cela va s'avérer difficile, on le prévient que le professeur de grec ancien ne désire pas avoir d'autres élèves, mais ce que Richard ne comprend pas, c'est que cette classe n'est composé que de cinq élèves.
Dès le prologue nous savons qu'il se passe quelque chose de terrible et surtout qui est impliqué.
J'ai beaucoup aimé ce livre, les personnages, leurs aspects psychologiques. Il me semble que le titre pourrait être mis au pluriel puisque certains personnages sont doués pour ne faire percevoir aux autres que ce qu'ils ont bien envie de leur montrer. Cacher sa vraie nature, il semble que certains sont passer maître dans cet art de l'illusion.
Par contre, ce qui m'a le plus déplu, c'est cette overdose d'alcool qu'ils se font un plaisir d'ingurgiter à tout moment et j'ai trouvé certains passages un peu long.
Mis à part cela ,j'ai passé un bon moment avec ce livre et vous le recommande.
Le Vermont semble être un bel Etat avec sa végétation luxuriante, mais la rudesse de l'hiver nous refroidie rapidement.
Ma note : 4,5/5
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Lecture en cours : La chambre des curiosités de Douglas Preston et Lincoln Child
catimini- Nombre de messages : 503
Age : 49
Location : isère
Date d'inscription : 08/04/2012
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le maître des illusions
(Editions Pocket - 706 pages)
Richard Papen jeune califiornien en rupture familial, intègre l'université de Hampden dans le Vermont et le groupe très fermé (composé de seulement 6 étudiants) de classe de langues anciennes, Il va très vite découvrir leur lourd secret et le lecteur lui va apprendre d'emblée que l'un de ces étudiants va mourir...
Ce n'est pas un thriller, ce n'est pas un roman sur une société secrète, c'est un roman psychologique, très troublant sur les dérives de jeunes étudiants élitistes liés par un terrifiant secret. Une nature humaine complexe et ambiguë, les entraves qui découlent de leurs crimes, ces solitudes qui s'assemblent, ce pacte choquant sous la pression des événements m'ont laissé un puissant sentiment de mélancolie qui persiste encore aujourd'hui et qui a absorbé tout sentiment négatif que leurs actes auraient pu inspirer. Cruel, mais poignant et saisissant !
Ma Note : 5/5
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
le chardonneret
quatrième de couverture:
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'ou vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
je n'ai lu que des éloges....pourtant, j'ai eu bien de la peine à terminer....trop de scènes de drogues, de cuites, de jeunes à la dérive....
à la longue, cela fatigue et rend tout ce qu'on lit suspect....
Et franchement, un tel pavé....reste persuadée que les belles histoires peuvent quand même se dire en moins de pages...
Ce que je laisse à Donna Tartt, c'est l'art de créer des personnages...
bref, ai reposé ce morceau de près de 800 pages en me disant: me faut maintenant un polar bien fichu et court!
3/5
les éloges:
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/01/15/03005-20140115ARTFIG00513--le-chardonneret-un-drole-d-oiseau.php
http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/01/09/donna-tartt-haute-volee_4345059_3260.html
- Broché: 795 pages
- Editeur : Plon (9 janvier 2014)
- Collection : Feux croisés
- Langue : Français
- ISBN-10: 2259221866
- ISBN-13: 978-2259221863
quatrième de couverture:
Qui est Theo ? Que lui est-il arrivé à New York pour qu'il soit aujourd'hui, quatorze ans plus tard, cloîtré dans une chambre d'hôtel à Amsterdam comme une bête traquée ? Qu'est devenu le jeune garçon de treize ans qui visitait des musées avec sa mère et menait une vie de collégien ordinaire ? D'ou vient cette toile de maître, Le Chardonneret, qu'il transporte partout avec lui ?
À la fois roman d'initiation à la Dickens et thriller éminemment moderne, fouillant les angoisses, les peurs et les vices de l'Amérique contemporaine, Le Chardonneret laisse le lecteur essoufflé, ébloui et encore une fois conquis par le talent hors du commun de Donna Tartt.
je n'ai lu que des éloges....pourtant, j'ai eu bien de la peine à terminer....trop de scènes de drogues, de cuites, de jeunes à la dérive....
à la longue, cela fatigue et rend tout ce qu'on lit suspect....
Et franchement, un tel pavé....reste persuadée que les belles histoires peuvent quand même se dire en moins de pages...
Ce que je laisse à Donna Tartt, c'est l'art de créer des personnages...
bref, ai reposé ce morceau de près de 800 pages en me disant: me faut maintenant un polar bien fichu et court!
3/5
les éloges:
http://www.lefigaro.fr/livres/2014/01/15/03005-20140115ARTFIG00513--le-chardonneret-un-drole-d-oiseau.php
http://www.lemonde.fr/livres/article/2014/01/09/donna-tartt-haute-volee_4345059_3260.html
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le chardonneret
Dona Tartt
Mon avis
En commençant la lecture de ce roman, j’imaginais que l’art en serait le centre, oui bien sûr le tableau “ Le chardonneret “ fait partie du fond de l’histoire, je pense qu’il a surtout été relégué à l’arrière plan, j’ai trouvé cela assez décevant. Je dirais que l’alcool et la drogue prennent trop de place dans ce roman, il y a bien une histoire qui m’a parue intéressante au début, mais l’intérêt s’est très vite estompé par de trop nombreuses descriptions, par les beuveries et la drogue dont Théo ne sait plus se passer et justement ça ne m’a pas intéressée de savoir comment il se sentait en planant ou lors de ses ivresses. Je n’ai pas aimé l’invraisemblance dans les retournements subits de fortune, ni le titre du livre que je trouve trompeur parce qu’il crée l’illusion que l’on se fait du roman qui fait tout même presque 800 pages. Bref mon ressenti est que ce roman est moyennement bon, sans plus….3,5/5
Dona Tartt
Mon avis
En commençant la lecture de ce roman, j’imaginais que l’art en serait le centre, oui bien sûr le tableau “ Le chardonneret “ fait partie du fond de l’histoire, je pense qu’il a surtout été relégué à l’arrière plan, j’ai trouvé cela assez décevant. Je dirais que l’alcool et la drogue prennent trop de place dans ce roman, il y a bien une histoire qui m’a parue intéressante au début, mais l’intérêt s’est très vite estompé par de trop nombreuses descriptions, par les beuveries et la drogue dont Théo ne sait plus se passer et justement ça ne m’a pas intéressée de savoir comment il se sentait en planant ou lors de ses ivresses. Je n’ai pas aimé l’invraisemblance dans les retournements subits de fortune, ni le titre du livre que je trouve trompeur parce qu’il crée l’illusion que l’on se fait du roman qui fait tout même presque 800 pages. Bref mon ressenti est que ce roman est moyennement bon, sans plus….3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Mmm, deux critiques de note moyenne, ça ne donne pas le goût de se lancer dans ces 800 pages.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3246
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Hmmm, en effet, Réaliste-romantique. Le fait que ce livre vienne de gagner le Pulitzer m'avait donné envie de le découvrir, mais finalement j'hésite!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Pensez-vous que l'on doit encore se fier aux prix littéraires mis à part quelques exceptions?
Bonne soirée
Bonne soirée
lalyre- Nombre de messages : 5798
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Hihi, non, tu as raison, Lalyre Mais ça attire toujours l'attention quand même!
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le chardonneret, Donna Tart, 2013
Théo, un adolescent troublé de 14 ans est un survivant d’une terrible explosion ayant fait des dizaines de morts, dont sa propre mère, et des dégâts inestimables dans un musée new-yorkais. Au moment où Théo prend conscience des événements qui lui arrivent, un vieil homme mourant en plein délire l’incite à se sauver et à sauver du même coup le tableau Le Chardonneret du maître hollandais Carel Fabritius. Le tableau en main et bien caché, Théo doit composer avec une nouvelle vie précaire faites de mensonges et de faux-semblant. Pendant plus de 600 pages, nous serons entraînés dans les méandres de la nouvelle vie de Théo et de ses tentatives pour soustraire le tableau des griffes des autorités et des collectionneurs trop avides tout en tentant de recoller les morceaux de son existence. Enfant seul au monde, Théo vivra sa nouvelle vie de New York à Las Vegas, en passant par Amsterdam, tantôt dans le confort et la sollicitude, tantôt dans l’indifférence et le mépris, tout en connaissant les joies de l’amour et la valeur profonde de l’amitié.
Le chardonneret est certainement l’histoire d’un point tournant, celui qui nous fait nous demander : « Que serait ma vie, si ce jour-là, j’avais emprunté un autre chemin ? ». C’est ce que Théo se demandera longtemps, convaincu d’avoir été injustement désigné par le mauvais sort. Pourtant, ce jour funeste, il aura entrevu ce qui deviendra l’amour de sa vie… non pas le tableau dont il s’empare d’une main peu assurée, mais le visage singulier de Pippa, qui accompagnait le vieil homme à l’origine du sauvetage du tableau. Et nombre de rencontres décisives qui le forceront à grandir rapidement. En dépit de ses 800 pages, de nombreux revirements inattendus parsèment ce roman dont l’action pourrait d’abord sembler se dévoiler lentement. Jamais de longueurs toutefois, des réminiscences presque proustiennes sur les senteurs, les sensations, sur le passé enfoui qui ne peut s’effacer complétement. Et tant de détails riches et toujours intéressants pour qui est sensible aux arts, à la beauté, à la musique des mots. Ce qui frappe dans ce roman foisonnant et érudit est la capacité de l’auteure à changer radicalement de cap. Au moment où le lecteur sent qu’il commence à faire du sur-place, une péripétie advient qui fait dévier totalement l’action. C’est une grande force de ce roman qui lui évite les longueurs et la stagnation. J’ai adoré chaque minute de cette lecture. Et j’ai ressenti une sorte de deuil lorsque je l’ai terminé. Et je suis une lectrice difficile!!
4/5
La petite Bijou
Théo, un adolescent troublé de 14 ans est un survivant d’une terrible explosion ayant fait des dizaines de morts, dont sa propre mère, et des dégâts inestimables dans un musée new-yorkais. Au moment où Théo prend conscience des événements qui lui arrivent, un vieil homme mourant en plein délire l’incite à se sauver et à sauver du même coup le tableau Le Chardonneret du maître hollandais Carel Fabritius. Le tableau en main et bien caché, Théo doit composer avec une nouvelle vie précaire faites de mensonges et de faux-semblant. Pendant plus de 600 pages, nous serons entraînés dans les méandres de la nouvelle vie de Théo et de ses tentatives pour soustraire le tableau des griffes des autorités et des collectionneurs trop avides tout en tentant de recoller les morceaux de son existence. Enfant seul au monde, Théo vivra sa nouvelle vie de New York à Las Vegas, en passant par Amsterdam, tantôt dans le confort et la sollicitude, tantôt dans l’indifférence et le mépris, tout en connaissant les joies de l’amour et la valeur profonde de l’amitié.
Le chardonneret est certainement l’histoire d’un point tournant, celui qui nous fait nous demander : « Que serait ma vie, si ce jour-là, j’avais emprunté un autre chemin ? ». C’est ce que Théo se demandera longtemps, convaincu d’avoir été injustement désigné par le mauvais sort. Pourtant, ce jour funeste, il aura entrevu ce qui deviendra l’amour de sa vie… non pas le tableau dont il s’empare d’une main peu assurée, mais le visage singulier de Pippa, qui accompagnait le vieil homme à l’origine du sauvetage du tableau. Et nombre de rencontres décisives qui le forceront à grandir rapidement. En dépit de ses 800 pages, de nombreux revirements inattendus parsèment ce roman dont l’action pourrait d’abord sembler se dévoiler lentement. Jamais de longueurs toutefois, des réminiscences presque proustiennes sur les senteurs, les sensations, sur le passé enfoui qui ne peut s’effacer complétement. Et tant de détails riches et toujours intéressants pour qui est sensible aux arts, à la beauté, à la musique des mots. Ce qui frappe dans ce roman foisonnant et érudit est la capacité de l’auteure à changer radicalement de cap. Au moment où le lecteur sent qu’il commence à faire du sur-place, une péripétie advient qui fait dévier totalement l’action. C’est une grande force de ce roman qui lui évite les longueurs et la stagnation. J’ai adoré chaque minute de cette lecture. Et j’ai ressenti une sorte de deuil lorsque je l’ai terminé. Et je suis une lectrice difficile!!
4/5
La petite Bijou
La petite Bijou- Nombre de messages : 27
Date d'inscription : 01/10/2014
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le chardonneret
Après un évènement dramatique dans un musée, un jeune adolescent se retrouve sans mère mais avec un tableau d’un maître hollandais. La vie d’un orphelin n’est jamais aussi charmante que dans les films: les services sociaux ont tôt fait de chercher à la placer chez un membre de la famille, n’importe lequel, même si aucun de ceux-ci n’avaient de contact avec lui et aucun ne semble qualifié pour une telle responsabilité. Le lecteur suit les péripéties du jeune garçon jusqu’à sa vingtaine, avec une période à Las Vegas, un retour à New York et un voyage à Amsterdam. Posséder un chef-d’œuvre de grande valeur mais impossible à monnayer n’est pas reposant. La dissimulation initiale et le manque de repères entrainent le jeune homme dans une spirale vers la criminalité, avec l’addition de possessions illégales et d’autres dissimulations.
J’ai beaucoup aimé ce livre. Il y a de nombreux personnages sympathiques bien développés (et les antipathiques aussi). L’auteur traite un sujet original (qu’est-ce qui arriverait si…) et elle n’a pas peur de planter un revirement intense pour faire basculer le récit. Ils arrivent à intervalles réguliers, mais le lecteur ne les attend pas, ils m’ont pris par surprise.
Mon bémol est au sujet de la dernière partie. Autour de la page 600, j’ai commencé à me fatiguer, je n’avais plus l’impression que la suite détaillée et rocambolesque apportait beaucoup. Selon moi, les 100-150 dernière pages auraient pu être résumées dans un court épilogue narré un certain temps après les faits. Mais il ne faut pas se laisser impressionner par la taille de la brique, elle se lit rapidement (je l’ai lu, en anglais, en deux semaines). La brique devient votre petit copain J que vous ne lâchez plus. Je recommande cette lecture, mais pas pour le côté polar, plutôt pour les personnages, pour la réflexion sur le mensonge ainsi que sur l’art.
4,5/5
Le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3246
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le petit copain
Ed. Plon, 2003, c2002, 609 pages
Ma note: 4.5/5
4ème de couverture:
Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre de son frère. Quand elle était encore bébé, celui-ci a été retrouvé mort, pendu à un arbre du jardin. Son meurtrier n'a jamais été identifié et, malgré les années, la famille ne s'est jamais remise de cette tragédie.
Pour Harriet qui, le plus souvent livrée à elle-même, vit dans un monde imaginaire, son frère représente un lien avec un glorieux passé qu'elle connaît seulement par des récits et par les photographies entrevues dans des albums. Farouchement déterminée, d'une précocité remarquable pour ses douze ans, et imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, elle décide un été de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Son unique allié dans cette quête, son copain Hely, lui est dévoué. Mais ce qu'ils découvrent est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : c'est un monde obscur d'adultes, chargé de menaces, où rôdent, hors de l'intimité familiale, des prédicateurs illuminés, des criminels, des trafiquants de drogue...
Mon avis:
Tout d'abord oubliez que c'est Donna Tartt, oubliez qu'elle a écrit Le maître des illusions. Pourquoi? Parce que ce deuxième roman n'a rien à voir, ce n'est pas un suspense mais bien une saga familiale. Oui Harriet "enquête" sur le meurtre de son frère mais ce n'est pas le sujet principal pour près du trois quart du roman. Le sujet c'est l'enfance complètement atypique d'Harriet dans une famille dysfonctionnelle avec un père violent et absent (ce qu'elle apprécie), une soeur naïve et étourdie et une mère dépressive. Elle est plutôt élevée par sa grand-mère et les trois soeurs de celle-ci ainsi qu'Ida, la bonne, chacune à sa façon mais beaucoup trop vieilles pour contenir la bouillonnante petite fille.
Le roman n'est pas écrit à la première personne mais on suit plutôt les différents personnages avec Harriet étant celle qui revient le plus souvent. On rencontre une foule de personnages attachants ou détestables, on vit une époque bien particulière qui peine à se sortir de ses traditions (début des années 1970 dans le sud des États-Unis) et le livre se fini même avec un suspense terrible! Alors si vous mettez la main sur ce livre, ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ça se lit tout seul!
Ed. Plon, 2003, c2002, 609 pages
Ma note: 4.5/5
4ème de couverture:
Dans une petite ville du Mississipi, Harriet Cleve Dufresnes grandit dans l'ombre de son frère. Quand elle était encore bébé, celui-ci a été retrouvé mort, pendu à un arbre du jardin. Son meurtrier n'a jamais été identifié et, malgré les années, la famille ne s'est jamais remise de cette tragédie.
Pour Harriet qui, le plus souvent livrée à elle-même, vit dans un monde imaginaire, son frère représente un lien avec un glorieux passé qu'elle connaît seulement par des récits et par les photographies entrevues dans des albums. Farouchement déterminée, d'une précocité remarquable pour ses douze ans, et imprégnée de la littérature d'aventures de Stevenson, Kipling et Conan Doyle, elle décide un été de trouver l'assassin et d'exercer sa vengeance. Son unique allié dans cette quête, son copain Hely, lui est dévoué. Mais ce qu'ils découvrent est bien éloigné de leurs jeux d'enfants : c'est un monde obscur d'adultes, chargé de menaces, où rôdent, hors de l'intimité familiale, des prédicateurs illuminés, des criminels, des trafiquants de drogue...
Mon avis:
Tout d'abord oubliez que c'est Donna Tartt, oubliez qu'elle a écrit Le maître des illusions. Pourquoi? Parce que ce deuxième roman n'a rien à voir, ce n'est pas un suspense mais bien une saga familiale. Oui Harriet "enquête" sur le meurtre de son frère mais ce n'est pas le sujet principal pour près du trois quart du roman. Le sujet c'est l'enfance complètement atypique d'Harriet dans une famille dysfonctionnelle avec un père violent et absent (ce qu'elle apprécie), une soeur naïve et étourdie et une mère dépressive. Elle est plutôt élevée par sa grand-mère et les trois soeurs de celle-ci ainsi qu'Ida, la bonne, chacune à sa façon mais beaucoup trop vieilles pour contenir la bouillonnante petite fille.
Le roman n'est pas écrit à la première personne mais on suit plutôt les différents personnages avec Harriet étant celle qui revient le plus souvent. On rencontre une foule de personnages attachants ou détestables, on vit une époque bien particulière qui peine à se sortir de ses traditions (début des années 1970 dans le sud des États-Unis) et le livre se fini même avec un suspense terrible! Alors si vous mettez la main sur ce livre, ne vous laissez pas rebuter par le nombre de pages, ça se lit tout seul!
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Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
LE CHARDONNERET
PLON/Feux croisés 787 pages
Ma note : 5/5
Mon avis : Quel roman ! On suit l'histoire de Théo, qui perd sa mère dans un attentat et qui doit vivre avec ce traumatisme, et aussi avec ce tableau qu'il a emporté avec lui le jour du drame. Il va alors être entraîné dans une spirale infernale : drogue, alcool, syndrome post-traumatique et culpabilité.
Je n'ai pas dévoré ce livre, mais je l'ai savouré. Le style est très agréable, même si un peu trop féminin parfois. En effet, de temps en temps, j'oubliais que le narrateur est un garçon, surtout au début. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
Par curiosité, je suis allée vois ce fameux tableau sur internet, et même si je n'y connais pas grand chose en peinture, je l'ai trouvé vraiment magnifique.
PLON/Feux croisés 787 pages
Ma note : 5/5
Mon avis : Quel roman ! On suit l'histoire de Théo, qui perd sa mère dans un attentat et qui doit vivre avec ce traumatisme, et aussi avec ce tableau qu'il a emporté avec lui le jour du drame. Il va alors être entraîné dans une spirale infernale : drogue, alcool, syndrome post-traumatique et culpabilité.
Je n'ai pas dévoré ce livre, mais je l'ai savouré. Le style est très agréable, même si un peu trop féminin parfois. En effet, de temps en temps, j'oubliais que le narrateur est un garçon, surtout au début. Je ne me suis pas ennuyée une seule fois.
Par curiosité, je suis allée vois ce fameux tableau sur internet, et même si je n'y connais pas grand chose en peinture, je l'ai trouvé vraiment magnifique.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
Le maitre des illusions
Note : 3.75/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Note : 3.75/5
Le résumé a déjà été fait ci-dessus.
Critique : Je suis assez mitigée sur ce roman. Il met en scène un groupe de jeunes étudiants élitistes assez détraqués, brillants mais socialement inadaptés sur un campus universitaire. Aucun n’est attachant, ni le narrateur, ni aucun du groupe ni le professeur. Chacun est dans la manipulation des autres, l’égoïsme, ils se réfugient dans l’alcool et la drogue à longueur de temps. Il m’a beaucoup fait penser au Cercle des poètes disparus, en plus tordu. C’est captivant, l’auteur nous dépeint parfaitement une ambiance glauque et sombre. Le roman est assez long (700 pages) et souffre de quelques longueurs parfois (notamment des réflexions sur la littérature grecque ou sur l’art, on sent que l’auteure est une érudit mais c’est un peu longuet) même si on est bien absorbé dans cet univers. On sait dès les premières pages qu’un drame va avoir lieu donc on attend impatiemment que celui-ci arrive. Dans la seconde partie du roman, on voit les conséquences de ce drame sur les étudiants mais je dois dire que j’ai moins aimé cette partie. Ce n’est pas un polar en tant que tel mais plutôt un roman d’ambiance et un roman psychologique je dirais. Bref, c’est une histoire très intéressante mais qui à mon sens manque d’un brin de rythme. Malgré tout, je suis ravie d’avoir enfin lu ce livre qui trainait dans mes tablettes depuis des années.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Donna TARTT (Etats-Unis)
LE MAÎTRE DES ILLUSIONS
Pocket 790 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Mon avis : Je ne suis, en général, pas une grande fan des actions lentes. Le simple fait que j'ai pu terminer ce livre sans sombrer dans un ennui profond fait de lui un bon cru en la matière. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Car je pense sincèrement que l'intrigue aurait pu être réduite à 300 pages, en gardant l'essentiel des personnages : quelques étudiants, vivant en une communauté quasi exclusive, se sentant supérieurs aux autres étudiants, entretiennent des relations malsaines. Ils cultivent le secret jusqu'à commettre l'irréparable. Le lecteur va les voir se débattre avec leur culpabilité et personne n'en sortira indemne.
Ceci-dit, s'étaler sur autant de pages va permettre de décortiquer la psychologie de tous ces personnages torturés. J'ai retrouvé un peu la même ambiance de fond que quand j'ai lu Le Chardonneret. Des vies sombres, peu d'espoir au bout du tunnel. On se rend compte assez rapidement que ça ne peut pas bien finir. La plume est très agréable, ce qui a permis de me garder accrochée tout du long malgré le peu d'action. Les personnages sont détestables, mais j'ai adoré les détester.
Mais on ne se refait pas. Même si j'ai apprécié ce pavé au-delà de toute attente, les longueurs sont présentes et je suis loin du coup de cœur. J'avais apprécié ma première découverte de cette auteure, j'ai apprécié cette lecture malgré ses côtés qui me correspondent moins, et j' retournerai probablement à l'occasion pour son troisième roman.
Pocket 790 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Fuyant sa Californie natale, bourse en poche, Richard doit son entrée à l'université de Hampden, dans le Vermont, à son opportunisme bien plus qu'à son talent. Prêt à tout pour arriver haut, et vite, le voilà introduit dans la classe du professeur Julian, vouée à l'étude des Anciens, grecs et latins. Bastion de savoir et de snobisme, la petite communauté vit en vase clos, avec deux mots d'ordre : discipline et secret.
Très vite, Richard devine sous le vernis des apparences une tache indélébile, du rouge le plus sombre. Tout ici n'est que vice, secret, trahison, manipulation...
Mon avis : Je ne suis, en général, pas une grande fan des actions lentes. Le simple fait que j'ai pu terminer ce livre sans sombrer dans un ennui profond fait de lui un bon cru en la matière. Et pourtant, ce n'était pas gagné. Car je pense sincèrement que l'intrigue aurait pu être réduite à 300 pages, en gardant l'essentiel des personnages : quelques étudiants, vivant en une communauté quasi exclusive, se sentant supérieurs aux autres étudiants, entretiennent des relations malsaines. Ils cultivent le secret jusqu'à commettre l'irréparable. Le lecteur va les voir se débattre avec leur culpabilité et personne n'en sortira indemne.
Ceci-dit, s'étaler sur autant de pages va permettre de décortiquer la psychologie de tous ces personnages torturés. J'ai retrouvé un peu la même ambiance de fond que quand j'ai lu Le Chardonneret. Des vies sombres, peu d'espoir au bout du tunnel. On se rend compte assez rapidement que ça ne peut pas bien finir. La plume est très agréable, ce qui a permis de me garder accrochée tout du long malgré le peu d'action. Les personnages sont détestables, mais j'ai adoré les détester.
Mais on ne se refait pas. Même si j'ai apprécié ce pavé au-delà de toute attente, les longueurs sont présentes et je suis loin du coup de cœur. J'avais apprécié ma première découverte de cette auteure, j'ai apprécié cette lecture malgré ses côtés qui me correspondent moins, et j' retournerai probablement à l'occasion pour son troisième roman.
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Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
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