Louise ERDRICH (Etats-Unis)
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Le jeu des ombres de Louise Erdrich
Note : 3.5/5
Quand Irene se rend compte que Gil, son mari, lit son journal intime, elle va tenir un deuxième journal. L’un servira à consigner ses véritables pensées intimes alors que l’autre n’est qu’un moyen de manipuler son mari.
J’avais beaucoup aimé La chorale des maitres bouchers ainsi que ses livres pour enfants (Omakayas et Le jeu du silence) alors j’ai commencé Le jeu des ombres avec une petite excitation. J’ai peut-être loupé le début ou peut-être avais-je trop d’attentes, mais j’ai eu du mal à me repérer dans le temps, à différencier les deux journaux ou les journaux des dialogues. Je pensais qu’il y a une alternance entre les deux carnets pour faire monter la tension entre vérité et mensonges. La haine que se vouent les deux époux prend peu à peu de l’ampleur… ça m’a dérangé de sentir autant d’animosités.
Le jeu des ombres, c’est ce jeu qu’ils jouaient en famille où pour gagner il fallait sauter sur les ombres des autres membres de la famille. Mais le jeu des ombres entre Gil et Irene est moins joyeux, plus insidieux, chacun essaie de cacher son ombre, sa véritable personnalité à l’autre pour arriver à ses fins. Une relation conjugale assez sombre, violente… qui a le mérite de donner envie d’aimer.
Note : 3.5/5
Shan_Ze- Admin
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Le jeu des ombres - Louise Erdrich
Le livre de poche - 264 pages
Quatrième de couverture
Gil est peintre, Irène écrivain. Ils ont trois enfants. Irène a souvent servi de modèle à son mari. Trop souvent, sans doute. Irène tient son journal intime dans un agenda rouge. Lorsqu’elle découvre que Gil le lit, elle décide d’en rédiger un autre, un carnet bleu qu’elle met en lieu sûr et dans lequel elle livre sa vérité. Elle continue néanmoins à écrire dans l’agenda rouge, qui lui sert à manipuler son unique lecteur. Une guerre psychologique commence. En faisant alterner les journaux d’Irène et un récit à la troisième personne, Louise Erdrich témoigne, une fois de plus, d'une prodigieuse maîtrise narrative.
Mon avis
J'ai été très déçue par cette lecture qui pourtant me paraissait prometteuse. L'idée de départ des deux journaux intimes était bonne mais malheureusement, ça n'a pas pris avec moi.
Déjà, je n'ai pas aimé la construction du roman qui est très confuse, c'est difficile de se repérer entre les deux journaux et le récit à la 3ème personne. Les dialogues sans ponctuation font que j'avais du mal à savoir qui parle.
Ensuite, les personnages sont plutôt antipathiques et leur relation est profondément malsaine. Très vite, je me suis sentie mal à l'aise. J'ai rarement vu un couple aussi dysfonctionnel, les deux se détruisent mutuellement à petit feu sans que l'un ou l'autre puisse se sortir de cette relation toxique. Et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ont des enfants. Des enfants qui souffrent de cette situation et qui sont impuissants face à leurs parents. La guerre psychologique entre Gil et Irène n'aura pas de vainqueur, au contraire elle ne laissera que des victimes.
Le roman est très noir, c'est sans la doute la pire vision du couple qu'il m'ait été donné de lire. Ça a un gout amer, on a l'impression d'asphyxier en lisant cette histoire.
Apparemment, ça aurait une base autobiographique, ce qui est encore plus triste, mais en même temps, je ne peux que comprendre le besoin d'extérioriser toute cette souffrance.
Quant à moi, après une telle lecture, je n'ai qu'une envie, c'est me plonger dans un livre de chick lit'
3/5
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"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
LA CHORALE DES MAITRES BOUCHERS
Dans un bourg du Dakota du Nord, nous suivons la vie d'une famille d'immigrés allemand entre les années 20 et 50.
Fidelis démarque de son Allemagne natale avec des saucisses, des couteaux et sa passion pour le chant. Une fois arrivé à Argus, nous allons suivre sa vie, celle de ses enfants et sa femme, de Delphine une habitante du bourg et d'autres personnages assez atypiques et attachants.
Ce roman m'a réconcilié avec Louise Erdrich, j'ai abandonné la lecture de Dernier rapport sur les miracles à Little No Horse, mais cette fois-ci j'ai tout de suite été embarqué dans l'histoire et par le style de l'auteur.
J'ai aimé découvrir la vie des immigrés après la Grande Guerre, la différence de culture entre cette jeune Amérique et cette vielle Allemagne. Le fait que le roman se déroule sur plusieurs décennies permet de bien voir évoluer les personnages et de vraiment s'y attacher, notamment Delphine et Cyprian, un couple pas comme les autres mais vraiment touchants.
Finalement la chorale des maîtres bouchers est secondaire dans l'histoire mais on sent l'importance du chant tout au long du roman et l'apaisement qu'il procure aux personnages dans les moments difficiles de leurs vies.
Je n'avais pas envie de quitter Argus à la fin même si celle-ci est bien conclue.
4/5
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Challenge US : 29/51
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
C'est vrai qu' il y a des hauts et des bas avec cette auteure, j'ai hâte de le lire celui-là
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Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Je n'arrête pas de repousser cette lecture, il faut vraiment que je m'y mette.
petitemartine- Admin
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Je l'ai dans ma Pal pour le challenge...
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
DERNIER RAPPORT SUR LES MIRACLES À LITTLE NO HORSE :
Eh bien, un livre avec lequel j'ai poussé un gros soupir de soulagement quand je l'ai eu terminé. Il ne m'a pas plu. J'ai aimé la première moitié avant l'arrivée d'Agnès/ Damien à Little No Horse, j'ai aimé les histoires et anecdotes concernant les indiens, il y a plein de récits dans le roman qui m'ont beaucoup plu, mais je me suis aussi profondément ennuyée dans beaucoup de pages, mais vraiment ennuyée (ceux notamment concernant les croyances de la religion catholique) au point de me demander si je n'allais pas laisser tomber. Pas trouvé de réel fil conducteur, récit trop confus. J'ai réussi à le terminer, à cause du challenge usa, en survolant certains passages.
2,5/5
Eh bien, un livre avec lequel j'ai poussé un gros soupir de soulagement quand je l'ai eu terminé. Il ne m'a pas plu. J'ai aimé la première moitié avant l'arrivée d'Agnès/ Damien à Little No Horse, j'ai aimé les histoires et anecdotes concernant les indiens, il y a plein de récits dans le roman qui m'ont beaucoup plu, mais je me suis aussi profondément ennuyée dans beaucoup de pages, mais vraiment ennuyée (ceux notamment concernant les croyances de la religion catholique) au point de me demander si je n'allais pas laisser tomber. Pas trouvé de réel fil conducteur, récit trop confus. J'ai réussi à le terminer, à cause du challenge usa, en survolant certains passages.
2,5/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Comme j'ai un bon souvenir de cette lecture étrange, j'ai recherché la critique que j'en avais faite. Elle était restée dans l'auteur du mois... et pas reportée ici. Comme j'en ai eu une autre impression, je la reporte.
DERNIER RAPPORT SUR LES MIRACLES A LITTLE HORSE
Louise ERDRICH
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle REINHAREZ
Le livre de Poche, 2009, 535 pp.
L’histoire est celle d’une jeune religieuse, sœur Cécilia, qui, en conflit avec la mère supérieure à propos de ses dons musicaux, s’enfuit du couvent, redevient Agnès DeWitt, se marie. Son mari est assassiné par des malfaiteurs. A la faveur d’une inondation, elle fuit cette situation dramatique. Au cours de son périple, elle retrouve, noyé, un prêtre qu’elle avait rencontré quelques temps auparavant, le père Damien Modeste. Elle prend les habits et l’identité de celui-ci et rejoint la paroisse où il est affecté dans la réserve Objiwé, Little No Horse. S’ensuit une forme de dédoublement lucide de la personnalité d’Agnès/Modeste. Ce dernier assure sa mission de prêtre tout au long d’une longue existence, avec une grande attention pour les hommes, femmes et enfants de cette communauté, qu’ils soient ou non convertis au catholicisme. Il exerce son ministère avec compassion, sens du service et beaucoup d’amour. Ce qui fait que ceux de ses paroissiens qui ont percé le mystère de son identité s’organisent pour la protéger, même dans la mort.
Louise Erdrich utilise comme fond de son roman l’histoire d’Agnès/Modeste ainsi que la recherche effectuée par un jeune prêtre pour instruire le procès en béatification d’une religieuse métisse, pour faire connaître la vie, les coutumes, les croyances des amérindiens du Dakota du Nord. Le lecteur découvre la profondeur de l’imaginaire de la population Objiwée, alliée à un pragmatisme indispensable à leur survie. La richesse spirituelle et la sagesse des croyances traditionnelles sont respectées par Damien Modeste, ce « prêtre » catholique, à l’esprit ouvert et indépendant de sa hiérarchie. La rigueur du catholicisme est implicitement critiquée sans que le message évangélique soit remis en question. J’ai ressenti de la tendresse pour ce peuple à la vie rude et qui a été floué par ceux qui détenaient le pouvoir.
Ne connaissant pas les Indiens Objiwés, j’ai recherché quelques informations sur internet et ai trouvé un texte d’Eric Navet qui a travaillé chez les Indiens Objiwés de la région des Grands Lacs du Canada et écrit dans « Trente ans au Centre d’études arctiques » : « On ne peut connaître les êtres humains si l’on ignore les sentiers qu’ils foulent, les paysages qui les entourent et qui marquent autant leur imaginaire qu’ils déterminent leur vie quotidienne. C’est ce que fait dans le roman le Père Damien.
Je me suis un peu perdue dans les généalogies, mais cela enlève peu au charme du roman
Note: 4,5/5
DERNIER RAPPORT SUR LES MIRACLES A LITTLE HORSE
Louise ERDRICH
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Isabelle REINHAREZ
Le livre de Poche, 2009, 535 pp.
L’histoire est celle d’une jeune religieuse, sœur Cécilia, qui, en conflit avec la mère supérieure à propos de ses dons musicaux, s’enfuit du couvent, redevient Agnès DeWitt, se marie. Son mari est assassiné par des malfaiteurs. A la faveur d’une inondation, elle fuit cette situation dramatique. Au cours de son périple, elle retrouve, noyé, un prêtre qu’elle avait rencontré quelques temps auparavant, le père Damien Modeste. Elle prend les habits et l’identité de celui-ci et rejoint la paroisse où il est affecté dans la réserve Objiwé, Little No Horse. S’ensuit une forme de dédoublement lucide de la personnalité d’Agnès/Modeste. Ce dernier assure sa mission de prêtre tout au long d’une longue existence, avec une grande attention pour les hommes, femmes et enfants de cette communauté, qu’ils soient ou non convertis au catholicisme. Il exerce son ministère avec compassion, sens du service et beaucoup d’amour. Ce qui fait que ceux de ses paroissiens qui ont percé le mystère de son identité s’organisent pour la protéger, même dans la mort.
Louise Erdrich utilise comme fond de son roman l’histoire d’Agnès/Modeste ainsi que la recherche effectuée par un jeune prêtre pour instruire le procès en béatification d’une religieuse métisse, pour faire connaître la vie, les coutumes, les croyances des amérindiens du Dakota du Nord. Le lecteur découvre la profondeur de l’imaginaire de la population Objiwée, alliée à un pragmatisme indispensable à leur survie. La richesse spirituelle et la sagesse des croyances traditionnelles sont respectées par Damien Modeste, ce « prêtre » catholique, à l’esprit ouvert et indépendant de sa hiérarchie. La rigueur du catholicisme est implicitement critiquée sans que le message évangélique soit remis en question. J’ai ressenti de la tendresse pour ce peuple à la vie rude et qui a été floué par ceux qui détenaient le pouvoir.
Ne connaissant pas les Indiens Objiwés, j’ai recherché quelques informations sur internet et ai trouvé un texte d’Eric Navet qui a travaillé chez les Indiens Objiwés de la région des Grands Lacs du Canada et écrit dans « Trente ans au Centre d’études arctiques » : « On ne peut connaître les êtres humains si l’on ignore les sentiers qu’ils foulent, les paysages qui les entourent et qui marquent autant leur imaginaire qu’ils déterminent leur vie quotidienne. C’est ce que fait dans le roman le Père Damien.
Je me suis un peu perdue dans les généalogies, mais cela enlève peu au charme du roman
Note: 4,5/5
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Awara- Nombre de messages : 7159
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
C'est cela qui est intéressant, mais je comprends que ce livre rebute; il est assez étrange. Je l'avais lu lorsque Louise ERDRICH était auteur du mois et je me souviens d'avis divergeants à son propos.
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Awara- Nombre de messages : 7159
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
En fait, c'est le côté trop religieux du roman qui m'a rebutée. Je m'en étais douté en lisant le quatrième de couverture, mais il me fallait un livre pour le Dakota du Nord . J'avais déjà abandonné "La chorale des maîtres bouchers" mais pour une toute autre raison.
Chantal- Nombre de messages : 3226
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Erdrich Louise
LaRose Editions
Albin Michel Janvier 2018
ISBN 978 2 226 32598 3
511 pages
Quatrième de couverture
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.
Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.
Mon avis
LaRose est un petit américain, un petit garçon partagé entre deux familles, il vit dans les années 1990 et communique avec les arbres et les chiens, bien évidemment il y a toujours un élément religieux dans les romans de Louise Erdrich, dans celui-ci c’est un aumônier blanc qui m’a donné l’impression de s’occuper de choses qui normalement ne devait avoir aucun intérêt pour lui. Il y a beaucoup à dire sur cette histoire mais je me contenterai de l’atmosphère de fond et des sentiments ressentis pendant la lecture dont la réalité contemporaine, détournements de médicaments pouvant provoquer un paradis artificiel, j’ai imaginé ce bout de terre désolée et aride, des névroses, de sacrifices et des douleurs avec un enfant ne vivant que par ses figurines et ses supers-héros, cet enfant médiateur entre deux familles m’a vraiment émue. Comme toujours c’est avec une belle écriture que l’auteure nous fait ressentir tout ce qui est sordide ou même désespérant et pourtant ce livre recèle une certaine magie, mais aussi me donne à réfléchir sur le pardon, la vengeance ainsi que sur l’amour, cela nous donnent une lecture ardue pour traverser cette histoire à travers de personnages attachants dont LaRose qui payera pour une méprise tragique….4,5/5
LaRose Editions
Albin Michel Janvier 2018
ISBN 978 2 226 32598 3
511 pages
Quatrième de couverture
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d’un gris acier, recouvre les champs nus d’un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c’est la chasse au cerf qui annonce l’entrée dans l’automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d’honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l’animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s’effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.
Ainsi débute le nouveau roman de Louise Erdrich, couronné par le National Book Critics Circle Award, qui vient clore de façon magistrale le cycle initié avec La Malédiction des colombes et Dans le silence du vent. L’auteur continue d’y explorer le poids du passé, de l’héritage culturel, et la notion de justice. Car pour réparer son geste, Landreaux choisira d’observer une ancienne coutume en vertu de laquelle il doit donner LaRose, son plus jeune fils, aux parents en deuil. Une terrible décision dont Louise Erdrich, mêlant passé et présent, imagine avec brio les multiples conséquences.
Mon avis
LaRose est un petit américain, un petit garçon partagé entre deux familles, il vit dans les années 1990 et communique avec les arbres et les chiens, bien évidemment il y a toujours un élément religieux dans les romans de Louise Erdrich, dans celui-ci c’est un aumônier blanc qui m’a donné l’impression de s’occuper de choses qui normalement ne devait avoir aucun intérêt pour lui. Il y a beaucoup à dire sur cette histoire mais je me contenterai de l’atmosphère de fond et des sentiments ressentis pendant la lecture dont la réalité contemporaine, détournements de médicaments pouvant provoquer un paradis artificiel, j’ai imaginé ce bout de terre désolée et aride, des névroses, de sacrifices et des douleurs avec un enfant ne vivant que par ses figurines et ses supers-héros, cet enfant médiateur entre deux familles m’a vraiment émue. Comme toujours c’est avec une belle écriture que l’auteure nous fait ressentir tout ce qui est sordide ou même désespérant et pourtant ce livre recèle une certaine magie, mais aussi me donne à réfléchir sur le pardon, la vengeance ainsi que sur l’amour, cela nous donnent une lecture ardue pour traverser cette histoire à travers de personnages attachants dont LaRose qui payera pour une méprise tragique….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5806
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Celui qui veille
Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk est veilleur de nuit dans une petite usine de pierres d'horlogerie. Il est aussi président du Comité de la Réserve indienne de Turtle Mountain et en lutte contre un projet de loi censé émanciper les indiens et qui vise en fait à cesser toute subventions vers les différents peuples indiens et à pouvoir reprendre les terres des réserves. Cette lutte amènera une délégation d'indiens de la tribu à faire le voyage jusqu'à Washington. Pendant ce temps, Pixie, jeune indienne, nièce de Thomas Wazhaskh et ouvrière de la même usine, s'inquiète de sa sœur partie à Minneapolis et qui n'a plus donné de signe de vie depuis plusieurs mois. Elle décide de se rendre à la grande ville pour retrouver sa sœur.
Ce roman, qui a reçu le prix Pulitzer l'année dernière, est inspiré de la vie du grand-père de l'auteure, évoquant son combat contre la dépossession des populations natives américaines dans les années 1950. On suit deux histoires en parallèle et le récit alterne un chapitre sur chacune. De très courts chapitres (96 en tout), parfois juste 1 page ou 2, qui rendent la lecture assez simple et rapide. C'est le premier roman de Louise Erdrich que je lis et j'ai bien aimé. Je vais continuer avec cette auteure. Avant de lire ce roman-ci, j'avais noté "La chorale des maître-bouchers" sur ma liste. Ca sera sans doute ma prochaine lecture de cette auteure.
Note: 4/5
Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk est veilleur de nuit dans une petite usine de pierres d'horlogerie. Il est aussi président du Comité de la Réserve indienne de Turtle Mountain et en lutte contre un projet de loi censé émanciper les indiens et qui vise en fait à cesser toute subventions vers les différents peuples indiens et à pouvoir reprendre les terres des réserves. Cette lutte amènera une délégation d'indiens de la tribu à faire le voyage jusqu'à Washington. Pendant ce temps, Pixie, jeune indienne, nièce de Thomas Wazhaskh et ouvrière de la même usine, s'inquiète de sa sœur partie à Minneapolis et qui n'a plus donné de signe de vie depuis plusieurs mois. Elle décide de se rendre à la grande ville pour retrouver sa sœur.
Ce roman, qui a reçu le prix Pulitzer l'année dernière, est inspiré de la vie du grand-père de l'auteure, évoquant son combat contre la dépossession des populations natives américaines dans les années 1950. On suit deux histoires en parallèle et le récit alterne un chapitre sur chacune. De très courts chapitres (96 en tout), parfois juste 1 page ou 2, qui rendent la lecture assez simple et rapide. C'est le premier roman de Louise Erdrich que je lis et j'ai bien aimé. Je vais continuer avec cette auteure. Avant de lire ce roman-ci, j'avais noté "La chorale des maître-bouchers" sur ma liste. Ca sera sans doute ma prochaine lecture de cette auteure.
Note: 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1335
Location : Toulouse - France
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
La chorale des maîtres-bouchers
Cela partait pourtant bien, et j'ai lu le premier tiers avec entrain et curiosité. Et puis, je ne sais comment, l'autrice m'a perdue, lassée. Je ne me suis pas attachée aux personnages principaux. Leurs histoires, pourtant intéressantes, m'ont laissée de marbre. Il y a pourtant un semblant de suspens, des personnages décrits avec soin, une ambiance "nature writting" avec les descriptions des saisons dans ce coin sauvage du Dakota. Mais cette lecture a été trop inégale, avec des passages forts et d'autres ennuyeux, émoussant à la longue mon enthousiasme du début.
Un rendez-vous loupé avec cette autrice qui me laisse sur ma faim. A retenter peut-être...
Ma note : 3/5
Quatrième de couverture : 1918. De retour du front, Fidelis Waldvogel, un jeune soldat allemand, décide de prendre un nouveau départ et de tenter sa chance en Amérique. Avec une valise de couteaux de boucherie héritée de son père pour seul bagage, il s'arrête à Argus, dans le Dakota du Nord, où sa femme et leur petit garçon le rejoignent. Fidelis découvre le Nouveau Monde en travaillant comme un forcené et en chantant le soir dans un choeur d'hommes : « la chorale des maîtres bouchers ». Mais l'aventure des Waldvogel ne va vraiment débuter qu'après la rencontre d'un couple improbable et lui aussi émigré... Ainsi commence l'extraordinaire destin d'une famille germano-américaine, des années vingt aux années cinquante, entre l'Europe et l'Amérique. [...]
Mon avis : je suis un peu embêtée à l'issue de ma lecture car c'est un roman qui avait tout pour me plaire et que j'aurais adoré aimer mais dans lequel je me suis pourtant ennuyée.Cela partait pourtant bien, et j'ai lu le premier tiers avec entrain et curiosité. Et puis, je ne sais comment, l'autrice m'a perdue, lassée. Je ne me suis pas attachée aux personnages principaux. Leurs histoires, pourtant intéressantes, m'ont laissée de marbre. Il y a pourtant un semblant de suspens, des personnages décrits avec soin, une ambiance "nature writting" avec les descriptions des saisons dans ce coin sauvage du Dakota. Mais cette lecture a été trop inégale, avec des passages forts et d'autres ennuyeux, émoussant à la longue mon enthousiasme du début.
Un rendez-vous loupé avec cette autrice qui me laisse sur ma faim. A retenter peut-être...
Ma note : 3/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
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Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
CELUI QUI VEILLE :
4è de coup : Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans l'usine de pierres d'horlogerie proche de la réserve de Turtle Mountain, n'est pas près de fermer l'oeil. Il est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé "émanciper" les Indiens, car il sait bien que ce texte est en réalité une menace pour les siens.
Contrairement aux autres employées Chippewas de l'usine, Pixie, la nièce de Thomas, ne veut pour le moment ni mari, ni enfants. Pressée de fuir un père alcoolique, insensible aux sentiments d'un professeur de boxe blanc de la réserve et à ceux d'un jeune boxeur indien, elle brûle de partir à Minneapolis retrouver sa soeur aînée dont elle est sans nouvelles....
L'histoire tourne donc autour de ces deux personnages (mais il y en a une kyrielle d'autres). Le lecteur y suit donc la lutte de Thomas (personnage qui n'est autre que le "clone" du grand père de l'écrivaine) contre une loi, qui sous prétexte d'intégrer pour leur bien les amérindiens dans la population américaine, veut en fait faire main basse sur les territoires des différentes réserves. Pixie, elle, va réussir à revenir "intacte" d'un séjour dans la grande ville en ramenant son neveu bébé dans son monde indien. Lutte pour la sauvegarde du peuple indien, émancipation féminine et rôle de la femme dans la société indienne, vie et moeurs des indiens à cette époque, ce roman est imprégné de culture et de combat amérindien des années cinquante. Mais je n'y ai pas trouvé le plaisir escompté. J'ai du mal avec le style d'écriture de Louise Erdrich : par moments, je lis avec grand plaisir, à d'autres, je m'ennuie beaucoup. c'est déjà ce que j'avais éprouvé à la lecture de "La chorale des maîtres bouchers" que je n'avais finalement pas terminé.
Je pense réellement que ce livre a obtenu le prix Pulitzer parce qu'il défend surtout la cause indienne, mais pour moi, cela me semble un peu trop.
4/5
4è de coup : Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans l'usine de pierres d'horlogerie proche de la réserve de Turtle Mountain, n'est pas près de fermer l'oeil. Il est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé "émanciper" les Indiens, car il sait bien que ce texte est en réalité une menace pour les siens.
Contrairement aux autres employées Chippewas de l'usine, Pixie, la nièce de Thomas, ne veut pour le moment ni mari, ni enfants. Pressée de fuir un père alcoolique, insensible aux sentiments d'un professeur de boxe blanc de la réserve et à ceux d'un jeune boxeur indien, elle brûle de partir à Minneapolis retrouver sa soeur aînée dont elle est sans nouvelles....
L'histoire tourne donc autour de ces deux personnages (mais il y en a une kyrielle d'autres). Le lecteur y suit donc la lutte de Thomas (personnage qui n'est autre que le "clone" du grand père de l'écrivaine) contre une loi, qui sous prétexte d'intégrer pour leur bien les amérindiens dans la population américaine, veut en fait faire main basse sur les territoires des différentes réserves. Pixie, elle, va réussir à revenir "intacte" d'un séjour dans la grande ville en ramenant son neveu bébé dans son monde indien. Lutte pour la sauvegarde du peuple indien, émancipation féminine et rôle de la femme dans la société indienne, vie et moeurs des indiens à cette époque, ce roman est imprégné de culture et de combat amérindien des années cinquante. Mais je n'y ai pas trouvé le plaisir escompté. J'ai du mal avec le style d'écriture de Louise Erdrich : par moments, je lis avec grand plaisir, à d'autres, je m'ennuie beaucoup. c'est déjà ce que j'avais éprouvé à la lecture de "La chorale des maîtres bouchers" que je n'avais finalement pas terminé.
Je pense réellement que ce livre a obtenu le prix Pulitzer parce qu'il défend surtout la cause indienne, mais pour moi, cela me semble un peu trop.
4/5
Chantal- Nombre de messages : 3226
Location : France
Date d'inscription : 22/12/2008
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
CE QUI A DEVORE NOS COEURS
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 344 Pages
019/2023
Résumé (4° de couverture)
Chargée de procéder à l’inventaire d’une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une étonnante collection d’objets indiens du xixe siècle un tambour rituel très singulier. Émue et troublée par cet instrument, elle se prend à l’imaginer doté d’un étrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des êtres, comme en écho à la violente passion amoureuse dont il semble perpétuer le souvenir...
Le livre, l’auteur et moi
Lecture découverte une nouvelle fois. Louise Erdrich n’était qu’un nom pour moi. A la lecture de la présentation de ce roman qui s’est présenté à moi, on parle d’une auteure Américaine, de littérature Amérindienne, de grands espaces, … Autant de précisions qui inspirent à la confiance et à une bonne lecture. Il ne reste plus qu’en avoir la preuve.
Nota : A la fin du livre apparait un appendice : « Les grands espaces dans Le Livre de Poche ». Sont présentés des auteurs comme Joseph Boyden et Jack London qu’il m’est inutile de présenter, mais d’autres auteurs qui eux me sont quasi inconnus. Annie Proulx, Frédéric Roux, Russel Rowland, Mélanie Wallace et d’autres encore. Me voici rassuré. La source de ce genre littéraire n’est pas tarie. Elle devrait encore m’offrir de belles découvertes.
Mon avis
C’est un beau roman. Comme je l’écrivais précédemment en cour de lecture, ce n’est pas un roman « page-turner ». Nous sommes plus dans le domaine de l’évocation de souvenirs. Pas de suspens, pas réellement d’intrigue. A travers la vie d’un tambour, on suit la vie d’Amérindiens, qui eux-mêmes vivent au rythme de leurs souvenirs, de leurs héritages culturels. Y sont évoquées les croyances, les légendes, la nature. C’est très bien écrit. Mon petit bémol tient dans la construction du roman. Les ruptures entre les différentes parties m’ont fait perdre la chronologie des évènements et la position sur l’échiquier de l’histoire des personnages.
Une première lecture qui en appellera d’autres.
Ma note 3.5 / 5
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 344 Pages
019/2023
Résumé (4° de couverture)
Chargée de procéder à l’inventaire d’une demeure du New Hampshire, Faye Travers remarque parmi une étonnante collection d’objets indiens du xixe siècle un tambour rituel très singulier. Émue et troublée par cet instrument, elle se prend à l’imaginer doté d’un étrange pouvoir : celui de battre au rythme de la douleur des êtres, comme en écho à la violente passion amoureuse dont il semble perpétuer le souvenir...
Le livre, l’auteur et moi
Lecture découverte une nouvelle fois. Louise Erdrich n’était qu’un nom pour moi. A la lecture de la présentation de ce roman qui s’est présenté à moi, on parle d’une auteure Américaine, de littérature Amérindienne, de grands espaces, … Autant de précisions qui inspirent à la confiance et à une bonne lecture. Il ne reste plus qu’en avoir la preuve.
Nota : A la fin du livre apparait un appendice : « Les grands espaces dans Le Livre de Poche ». Sont présentés des auteurs comme Joseph Boyden et Jack London qu’il m’est inutile de présenter, mais d’autres auteurs qui eux me sont quasi inconnus. Annie Proulx, Frédéric Roux, Russel Rowland, Mélanie Wallace et d’autres encore. Me voici rassuré. La source de ce genre littéraire n’est pas tarie. Elle devrait encore m’offrir de belles découvertes.
Mon avis
C’est un beau roman. Comme je l’écrivais précédemment en cour de lecture, ce n’est pas un roman « page-turner ». Nous sommes plus dans le domaine de l’évocation de souvenirs. Pas de suspens, pas réellement d’intrigue. A travers la vie d’un tambour, on suit la vie d’Amérindiens, qui eux-mêmes vivent au rythme de leurs souvenirs, de leurs héritages culturels. Y sont évoquées les croyances, les légendes, la nature. C’est très bien écrit. Mon petit bémol tient dans la construction du roman. Les ruptures entre les différentes parties m’ont fait perdre la chronologie des évènements et la position sur l’échiquier de l’histoire des personnages.
Une première lecture qui en appellera d’autres.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3562
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
LOVE MEDICINE
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 509 Pages
083/2023
Résumé (4° de couverture)
De 1934 à nos jours, les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées dans leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont non seulement volé leur terre mais aussi tenté de voler leur âme. Mêlant comédie et tragédie, puisant aux sources d'un univers imaginaire, riche et poétique, qui marque tous ses livres, de Dernier rapport à Little No Horse à Ce qui a dévoré nos coeurs, ce premier roman de Louise Erdrich est présenté ici dans sa version définitive, reprise et augmentée par l'auteur.
L’auteure, le livre et moi
Deuxième lecture de cette auteure Américaine. La première, “Ce qui a dévoré nos coeurs”, aussi exigeante et austère fût-elle, ne m’a pas moins encouragé à poursuivre la découverte de son œuvre. Ce “Love Medicine” confirmera-t-il cette envie ?
Mon avis
Les romans de Louise Erdrich ne sont pas de ceux que l’on conseille à un proche désirant s’initier à la lecture. Une nouvelle fois, la construction du l’histoire, le style plus évocateur que romanesque et le foisonnement de personnages, rendent difficile la compréhension de la narration. L’arbre généalogique mis à disposition du lecteur en tête de roman suffit à peine pour mettre dans le bon ordre les événements. Il faut donc faire preuve de patience et de persévérance pour prendre toute la mesure du contenu. Passé cet exercice, on mesure la profondeur du thème: La déchéance de la population amérindienne.
Si vous avez foi en vos capacités de lecteur et l’envie d’en savoir plus sur la communauté Amérindienne dans la société Américaine, alors cette lecture est pour vous.
Ma note: 3.5 / 5
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 509 Pages
083/2023
Résumé (4° de couverture)
De 1934 à nos jours, les destins entrelacés de deux familles indiennes, isolées dans leur réserve du Dakota, à qui les Blancs ont non seulement volé leur terre mais aussi tenté de voler leur âme. Mêlant comédie et tragédie, puisant aux sources d'un univers imaginaire, riche et poétique, qui marque tous ses livres, de Dernier rapport à Little No Horse à Ce qui a dévoré nos coeurs, ce premier roman de Louise Erdrich est présenté ici dans sa version définitive, reprise et augmentée par l'auteur.
L’auteure, le livre et moi
Deuxième lecture de cette auteure Américaine. La première, “Ce qui a dévoré nos coeurs”, aussi exigeante et austère fût-elle, ne m’a pas moins encouragé à poursuivre la découverte de son œuvre. Ce “Love Medicine” confirmera-t-il cette envie ?
Mon avis
Les romans de Louise Erdrich ne sont pas de ceux que l’on conseille à un proche désirant s’initier à la lecture. Une nouvelle fois, la construction du l’histoire, le style plus évocateur que romanesque et le foisonnement de personnages, rendent difficile la compréhension de la narration. L’arbre généalogique mis à disposition du lecteur en tête de roman suffit à peine pour mettre dans le bon ordre les événements. Il faut donc faire preuve de patience et de persévérance pour prendre toute la mesure du contenu. Passé cet exercice, on mesure la profondeur du thème: La déchéance de la population amérindienne.
Si vous avez foi en vos capacités de lecteur et l’envie d’en savoir plus sur la communauté Amérindienne dans la société Américaine, alors cette lecture est pour vous.
Ma note: 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3562
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Jamais lu de livre de Louise Erdrich... Il faudra bien qu'un jour je comble cette lacune!
Dkois, je rebondis sur ce bout de phrase "... l'envie d'en savoir plus sur la communauté Amérindienne dans la société Américaine...": je ne sais pas si tu as déjà lu des livres de Sherman Alexie; un auteur de la tribu Spokane qui (il me semble, mais je n'en ai lu que 3) met au coeur de ses livres le difficile quotidien des indiens dans la communauté américaine. Il pourrait t'intéresser.
Dkois, je rebondis sur ce bout de phrase "... l'envie d'en savoir plus sur la communauté Amérindienne dans la société Américaine...": je ne sais pas si tu as déjà lu des livres de Sherman Alexie; un auteur de la tribu Spokane qui (il me semble, mais je n'en ai lu que 3) met au coeur de ses livres le difficile quotidien des indiens dans la communauté américaine. Il pourrait t'intéresser.
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géromino- Nombre de messages : 5640
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Information pertinente Géromino. J'ai également lu 2 ou 3 romans de Sherman Alexie et en retiens que des bons souvenirs. Mais le fait d'y faire référence, me rappelle que je n'ai pas suivi son actualité littéraire de près depuis pas mal de temps et que probablement quelques pépites de sa part ont dues être publiées. Merci pour ce rappel
Dkois- Nombre de messages : 3562
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Pareil pour moi: il y a bien dix ans que je n'ai pas lu un de ses livres... Si j'ai le temps de m'y consacrer pour ce quadri, ça me plairait bien de retrouver son univers.
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géromino- Nombre de messages : 5640
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Thomas, veilleur de nuit dans une usine de pierre, se bat avec toute sa communauté indienne contre une nouvelle loi ( loi de termination) qui vise surtout à exterminer ce qu'il reste des réserves indiennes et s'accaperer leur terre.
J'ai été très vite emporté dans l'histoire de tous ces personnages, que l'on découvre avec un chapitre par-ci par-là et qui résonnent tous un peu de façon différente. Pour arriver à une magnifique leçon d'espoir. J'ai découvert une partie de l'histoire d'un peuple, cette tribu de Turtle Mountain. Tous les personnages sont ordinaires mais tous sont portés par leurs rêves, leurs envies.
J'ai juste adoré ce livre . J'en ressors avec un sentiment de flottement, comme après la lecture de "La maison aux esprits" d'Isabel Allende qui fait partie de mes livres préférés.
nadine- Nombre de messages : 12
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Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
Nadine : Voici une belle idée pour moi de poursuivre ma découverte de cette auteure en 2024.
Dkois- Nombre de messages : 3562
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Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Louise ERDRICH (Etats-Unis)
L’ENFANT DE LA PROCHAINE AURORE
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 427 Pages
034/2024
Résumé : (4° de couverture)
Notre monde touche à sa fin. Dans le sillage d'une apocalypse biologique, l'évolution des espèces s'est brutalement arrêtée, et les États-Unis sont désormais sous la coupe d'un gouvernement totalitaire et religieux, qui impose aux femmes enceintes de se signaler. Mais quand Cedar Hawk Songmaker, une jeune Indienne adoptée à la naissance par un couple de Blancs, apprend qu'elle attend un enfant, elle est déterminée à protéger son bébé coûte que coûte... Avec ce roman dystopique, Louise Erdrich nous entraîne bien au-delà de la fiction, dans un futur effrayant où les notions de liberté et de procréation sont des armes politiques. Mais elle nous rappelle aussi la puissance de l'imagination, clé d'interprétation d'un réel qui nous dépasse.
L’auteure, le livre et moi
Troisième lecture de cette auteure Américaine que j’ai découvert en 2023. Auteure très intéressante même si son style est exigeant, limite austère. La vie des Amérindiens à jusqu’à présent était la ligne de conduite de mes deux précédentes lectures et selon le 4° de couverture, celui-ci n’échappe pas à la règle
Mon avis
Est-ce parce que ce roman est une dystopie, mais Louise Erdrich s’est laissé le droit, me semble-t-il, à une plus grande liberté de style. Cette lecture m’a donc semblé plus facile que mes précédente. Voici le 1° point.
Mais si L.E use de ce style, ce n’est pas pour nous délivrer un sujet facile à absorber. Nous voici dans une période sombre, annoncée comme post-apocalyptique où il devient difficile de procréer. Je ne rentrerais pas dans les détails, d’une part pour ne pas dévoiler l’intrigue mais également parce que certains faits m’ont échappés. La toute fin du roman m’a apporté quelques précisions complémentaires en guise de réponses à mes interrogations, mais globalement je m’y suis un peu perdu.
Faut-il chercher à travers cette pure fiction une allégorie à l’histoire Amérindienne et au génocide de ses peuples ? Si oui, je n’ai pas eu l’imagination de faire des parallèles. Je serai toutefois étonné que derrière cela il n’y ait pas un message de la part de cette auteur engagée mais je ne l'ai pas déchiffré.
Comme vous pouvez le lire, je me suis égaré dans les méandres de ce roman, peut-être pour m'être échiné à chercher des choses qui n'existaient pas. Il m’a toutefois passionné essentiellement grâce à son côté suspens (ou thriller ????....) et son écriture, je me répète, accessible (ou grand public ???...)
Ma note : 3.5 / 5
Louise ERDRICH
Le Livre de Poche 427 Pages
034/2024
Résumé : (4° de couverture)
Notre monde touche à sa fin. Dans le sillage d'une apocalypse biologique, l'évolution des espèces s'est brutalement arrêtée, et les États-Unis sont désormais sous la coupe d'un gouvernement totalitaire et religieux, qui impose aux femmes enceintes de se signaler. Mais quand Cedar Hawk Songmaker, une jeune Indienne adoptée à la naissance par un couple de Blancs, apprend qu'elle attend un enfant, elle est déterminée à protéger son bébé coûte que coûte... Avec ce roman dystopique, Louise Erdrich nous entraîne bien au-delà de la fiction, dans un futur effrayant où les notions de liberté et de procréation sont des armes politiques. Mais elle nous rappelle aussi la puissance de l'imagination, clé d'interprétation d'un réel qui nous dépasse.
L’auteure, le livre et moi
Troisième lecture de cette auteure Américaine que j’ai découvert en 2023. Auteure très intéressante même si son style est exigeant, limite austère. La vie des Amérindiens à jusqu’à présent était la ligne de conduite de mes deux précédentes lectures et selon le 4° de couverture, celui-ci n’échappe pas à la règle
Mon avis
Est-ce parce que ce roman est une dystopie, mais Louise Erdrich s’est laissé le droit, me semble-t-il, à une plus grande liberté de style. Cette lecture m’a donc semblé plus facile que mes précédente. Voici le 1° point.
Mais si L.E use de ce style, ce n’est pas pour nous délivrer un sujet facile à absorber. Nous voici dans une période sombre, annoncée comme post-apocalyptique où il devient difficile de procréer. Je ne rentrerais pas dans les détails, d’une part pour ne pas dévoiler l’intrigue mais également parce que certains faits m’ont échappés. La toute fin du roman m’a apporté quelques précisions complémentaires en guise de réponses à mes interrogations, mais globalement je m’y suis un peu perdu.
Faut-il chercher à travers cette pure fiction une allégorie à l’histoire Amérindienne et au génocide de ses peuples ? Si oui, je n’ai pas eu l’imagination de faire des parallèles. Je serai toutefois étonné que derrière cela il n’y ait pas un message de la part de cette auteur engagée mais je ne l'ai pas déchiffré.
Comme vous pouvez le lire, je me suis égaré dans les méandres de ce roman, peut-être pour m'être échiné à chercher des choses qui n'existaient pas. Il m’a toutefois passionné essentiellement grâce à son côté suspens (ou thriller ????....) et son écriture, je me répète, accessible (ou grand public ???...)
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