Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
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kalainka
Liza_lou
Réaliste-romantique
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Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Vassili Grossman
1905-1964
Vie et Destin
1953, 818 pages
La bataille de Stalingrad est le point tournant de la Deuxième Guerre Mondiale, là où l’avancée de la Wermacht a été stoppée puis renversée, le début de la fin pour le régime nazi. Ce livre raconte le destin d’une panoplie de personnages soviétiques, de prisonniers dans un camp nazi, de militaires qui défendent la ville, d’autres qui oeuvreront à la contre-attaque, des Ukrainiens sous occupation nazie, des scientifiques évacuées vers l’arrière, des Juifs victimes de brimades de leurs concitoyens. Le livre se déroule du début de la bataille jusqu’à la capitulation de l’armée du général Paulus. Il y a des scènes militaires, mais le but premier du livre n’est pas de raconter l’histoire de la bataille. Écrit en 1953, l’auteur a été choqué du traitement réservé aux Juifs et de l’évolution de la société communiste. Il écrit donc un livre qui dénonce l’antisémitisme soviétique, l’absurdité des procès de 1937 et les dérives du totalitarisme. L’auteur place en parallèle les régimes fascistes et communistes. À l’époque, même à l’extérieur de l’URSS, on entendait peut cette idée. Le livre de Grossman a évidemment été interdit, et c’est une chance de pouvoir le lire aujourd’hui.
J’ai été d’abord déboussolé par la multitude de personnages aux noms semblables, il y a quelques longueurs, mais le livre a fini par me happer et m’entraîner jusqu’au bout. Le livre fourmille de trop de réflexions pour toutes les rendre ici, par exemple sur les scientifiques qui devaient produire des découvertes compatibles avec les théories matérialistes, comment les « cosmopolites » devenaient des intrus à l’intérieur de l’empire, les inégalités entre les différentes classes de citoyens, les horreurs de la collectivisation. C’est un livre très dense, qui évoque la bataille de Stalingrad dans le contexte plus large de l’affrontement entre deux régimes totalitaires. Un chef de camp nazi dit à un prisonnier militant communiste : « Nous avons des prisonniers politiques, mais c’est les mêmes que vous les mettriez dans vos camps. Nous combattons les perturbateurs, les rebelles, les libres penseurs. Les mêmes ennemis du régime que vous. » Et le militant, contre son gré, réalise qu’il est d’accord.
4,5/5
le réaliste-romantique
1905-1964
Vie et Destin
1953, 818 pages
La bataille de Stalingrad est le point tournant de la Deuxième Guerre Mondiale, là où l’avancée de la Wermacht a été stoppée puis renversée, le début de la fin pour le régime nazi. Ce livre raconte le destin d’une panoplie de personnages soviétiques, de prisonniers dans un camp nazi, de militaires qui défendent la ville, d’autres qui oeuvreront à la contre-attaque, des Ukrainiens sous occupation nazie, des scientifiques évacuées vers l’arrière, des Juifs victimes de brimades de leurs concitoyens. Le livre se déroule du début de la bataille jusqu’à la capitulation de l’armée du général Paulus. Il y a des scènes militaires, mais le but premier du livre n’est pas de raconter l’histoire de la bataille. Écrit en 1953, l’auteur a été choqué du traitement réservé aux Juifs et de l’évolution de la société communiste. Il écrit donc un livre qui dénonce l’antisémitisme soviétique, l’absurdité des procès de 1937 et les dérives du totalitarisme. L’auteur place en parallèle les régimes fascistes et communistes. À l’époque, même à l’extérieur de l’URSS, on entendait peut cette idée. Le livre de Grossman a évidemment été interdit, et c’est une chance de pouvoir le lire aujourd’hui.
J’ai été d’abord déboussolé par la multitude de personnages aux noms semblables, il y a quelques longueurs, mais le livre a fini par me happer et m’entraîner jusqu’au bout. Le livre fourmille de trop de réflexions pour toutes les rendre ici, par exemple sur les scientifiques qui devaient produire des découvertes compatibles avec les théories matérialistes, comment les « cosmopolites » devenaient des intrus à l’intérieur de l’empire, les inégalités entre les différentes classes de citoyens, les horreurs de la collectivisation. C’est un livre très dense, qui évoque la bataille de Stalingrad dans le contexte plus large de l’affrontement entre deux régimes totalitaires. Un chef de camp nazi dit à un prisonnier militant communiste : « Nous avons des prisonniers politiques, mais c’est les mêmes que vous les mettriez dans vos camps. Nous combattons les perturbateurs, les rebelles, les libres penseurs. Les mêmes ennemis du régime que vous. » Et le militant, contre son gré, réalise qu’il est d’accord.
4,5/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3254
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Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Un roman célèbre et qui m’intéresserait fort je pense. Mais le nombre de pages me rebute assez. A voir.
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Lectures en cours :
Terre des oublis, THU HUONG DUONG.
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
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Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Vassili GROSSMAN
" LE LIVRE NOIR " Actes Sud. 1995
Il existe une couleur plus sombre que le noir, plus hallucinante, plus abjecte.
Il faut lire " Le livre noire " pout comprendre la profondeur infernale de cette couleur.
Pourtant, aucune couleur, aucun mot ne peuvent exprimer l'horreur et l'aberration. On arrive à douter de ce qui est écrit tellement l'indicible le dispute à l'infâme.
Une litanie d'exécutions, de massacres, de viols, de meurtres, d'assassinats furent perpétrés contre les juifs sur le territoire de l'URSS à partir de 1941. Par dizaine, par centaine, par millier tombérent femmes, enfants, vieillards dans les fosses communes.
Un abattoir à visage inhumain.
On dit que ce fut Albert Einstein, avec l'accord de Staline, qui eut l'idée de rassembler les témoignages des survivants des massacres nazis perpétrés en URSS. Mais ce fut aussi Staline qui en interdit la publication.
Une équipe se constitua autour de Vassili Grossman et Ilya Ehrenbourg pour recueillir les récits hallucinants puisés dans les journaux intimes, obtenus de la bouche même des acteurs (bourreaux et prisonniers nazis) ou adressés par les soldats russes qui amassaient les récits des victimes.Commencé vraissemblablement en 1943, le Livre noir ne sera publié en Russie qu'en 1993.
A la fin de 1941, 500.000 juifs sont massacrés par les nazis. Un million le serront l'année suivante. En URSS pas de camp d'extermination. La mort est administrée à ciel ouvert, à proximité des villes et des villages dans d'immenses fosses communes.
Un carnage industriel.
" Tout le jour, le sang coula. Les fosses en étaient pleines que le terrain argileux n'absorbait pas et le sang débordait, formant d'énormes mares sur la terre...Les blessés tombés dans les fosses mouraient non pas sous les balles des SS, mais parcequ'ils se noyaient, engloutis par le sang...Toute la journée, les cris des gens abattus restèrent suspendus dans l'air, les paysans des fermes avoisinantes quittaient leurs maisons pour ne pas entendre ces hurlements..."
On pensait tout savoir. Mais combien ce fut pire.
A lire pour ne pas oublier.
kalainka- Nombre de messages : 44
Age : 68
Location : Bretagne/France
Date d'inscription : 04/12/2011
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Vie et destin
Note : 4/5
Résumé : De septembre 1942 à juin 1943, on suit la bataille décisive pour l'histoire de Stalingrad et la vie d'une famille russe disséminée pendant la seconde guerre mondiale.
Critique : Tout d'abord je dois dire que je n'ai pas lu le premier livre qui précède Vie et destin, Pour une juste cause. Je n'étais donc pas familiarisée avec les personnages du livre. D'après la préface, ce n'est pas nécessaire de l'avoir lu, tant les deux livres sont apparament différents. Il faut être motivé un peu quand même parce que la bête fait 1175 pages tout de même et qu'on ne les avale pas comme ça. Le principal reproche que je ferais à ce livre c'est le trop grand nombre de personnages. Je dois avouer que j'ai pas mal buter sur les personnages, je ne savais jamais qui était qui, quelles relations il y avait entre deux. Les noms russes sont toujours très compliqués pour nous. Le livre nous parle d'une multitude d'aspects : la bataille de stalingrad, la vie dans le ghetto, l'antisémitisme, les camps de la mort nazis, la bureaucratie soviétique, le totalitarisme, les manoeuvres et bassesses politiques, ... Je dois dire que j'ai beaucoup aimé certains passages mais d'autres m'ennuyaient un peu. En ne se fixant jamais sur un sujet précis, l'auteur me perdait un peu parfois. C'est dommage parce que le livre est parfaitement bien écrit. Le passage dans le camp d'extermination me travaille encore tellement il est poignant mais d'une écriture impecable. C'est un livre qui nous reste en mémoire pendant longtemps et qui nous pousse à réflechir sur bien des sujets. Mais malgré les longueurs, je dois dire que je suis contente d'avoir lu cet immense livre.
Note : 4/5
Résumé : De septembre 1942 à juin 1943, on suit la bataille décisive pour l'histoire de Stalingrad et la vie d'une famille russe disséminée pendant la seconde guerre mondiale.
Critique : Tout d'abord je dois dire que je n'ai pas lu le premier livre qui précède Vie et destin, Pour une juste cause. Je n'étais donc pas familiarisée avec les personnages du livre. D'après la préface, ce n'est pas nécessaire de l'avoir lu, tant les deux livres sont apparament différents. Il faut être motivé un peu quand même parce que la bête fait 1175 pages tout de même et qu'on ne les avale pas comme ça. Le principal reproche que je ferais à ce livre c'est le trop grand nombre de personnages. Je dois avouer que j'ai pas mal buter sur les personnages, je ne savais jamais qui était qui, quelles relations il y avait entre deux. Les noms russes sont toujours très compliqués pour nous. Le livre nous parle d'une multitude d'aspects : la bataille de stalingrad, la vie dans le ghetto, l'antisémitisme, les camps de la mort nazis, la bureaucratie soviétique, le totalitarisme, les manoeuvres et bassesses politiques, ... Je dois dire que j'ai beaucoup aimé certains passages mais d'autres m'ennuyaient un peu. En ne se fixant jamais sur un sujet précis, l'auteur me perdait un peu parfois. C'est dommage parce que le livre est parfaitement bien écrit. Le passage dans le camp d'extermination me travaille encore tellement il est poignant mais d'une écriture impecable. C'est un livre qui nous reste en mémoire pendant longtemps et qui nous pousse à réflechir sur bien des sujets. Mais malgré les longueurs, je dois dire que je suis contente d'avoir lu cet immense livre.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Vie et destin
Que dire de plus?
J'ai eu beaucoup de mal au départ avec la foule de personnages différents à retenir. D'ailleurs une idée serait peut-être, lors d'une prochaine édition, d'en faire un petit récapitulatif au départ en n'oubliant pas de mentionner tous les noms ou surnoms sous lesquels on peut les trouver.....
Ce livre est bien autre chose que la bataille de Stalingrad. Il aborde tellement de sujets différents qu'il est difficile de les résumer. Certains passages m'ont beaucoup marquée, en particulier bien sûr ceux se passant dans les camps mais j'avoue que certains passages m'ont paru très longs et un peu trop développés.
Ce livre n'est vraiment pas d'une lecture facile et j'ai du m'accrocher souvent pour le continuer. Mais au final cela reste un très très grand roman. Un roman qui nous fait découvrir une période historique intéressante, un livre qui nous amène à réfléchir sur les régimes totalitaires. J'ai découvert combien le peuple russe avait pu souffrir au cours du XXème siècle.....
Un livre que je suis contente d'avoir lu. 4/5
Que dire de plus?
J'ai eu beaucoup de mal au départ avec la foule de personnages différents à retenir. D'ailleurs une idée serait peut-être, lors d'une prochaine édition, d'en faire un petit récapitulatif au départ en n'oubliant pas de mentionner tous les noms ou surnoms sous lesquels on peut les trouver.....
Ce livre est bien autre chose que la bataille de Stalingrad. Il aborde tellement de sujets différents qu'il est difficile de les résumer. Certains passages m'ont beaucoup marquée, en particulier bien sûr ceux se passant dans les camps mais j'avoue que certains passages m'ont paru très longs et un peu trop développés.
Ce livre n'est vraiment pas d'une lecture facile et j'ai du m'accrocher souvent pour le continuer. Mais au final cela reste un très très grand roman. Un roman qui nous fait découvrir une période historique intéressante, un livre qui nous amène à réfléchir sur les régimes totalitaires. J'ai découvert combien le peuple russe avait pu souffrir au cours du XXème siècle.....
Un livre que je suis contente d'avoir lu. 4/5
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Pour une juste cause de Vassili Grossman
Livre de poche, Littérature & Documents / 1056 pages
En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L’Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C’est à ce moment-là qu’il entreprend sa fresque monumentale, Pour une cause juste, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto… Terminé après la guerre, Pour une cause juste est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d’une bataille emblématique, c’est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.
Une belle lecture mais c'est un gros morceau, une immense fresque composée à la manière d' une immense mosaïque, il y a la trame principale, la famille Chapochnikov résidant à Stalingrad, avec la Guerre qui débute pour toile de fond. On se perd régulièrement dans l' histoire tant les sujets abordés sont nombreux, on est également perdu par les personnages qui apparaissent subitement et disparaisse de même, par la multiplicités des noms, je me suis très souvent référée au début du volume pour replacer chacun des hommes et femmes. L' histoire se clôt sur la bataille de Stalingrad qui débute. J' ai hâte de connaître la suite de l' histoire.
Livre de poche, Littérature & Documents / 1056 pages
En février 1943, le nom de « Stalingrad » est sur toutes les lèvres et va devenir le symbole de la défaite allemande. Correspondant de L’Etoile rouge, Vassili Grossman assiste aux combats, dont il rend compte dans ses chroniques. C’est à ce moment-là qu’il entreprend sa fresque monumentale, Pour une cause juste, dont la seconde partie sera connue dans le monde entier sous le titre de Vie et destin. Grossman est alors un homme ébranlé par la guerre. Son fils aîné a été tué au front, sa mère a péri dans un ghetto… Terminé après la guerre, Pour une cause juste est publié, entre juillet et octobre 1952, dans la revue Novy Mir. Épopée d’une bataille emblématique, c’est un vivant portrait du peuple russe saisi dans sa souffrance et dans sa grandeur. Mais, derrière cette mosaïque de destins, ces affrontements sans merci, ces sacrifices héroïques, nous voyons déjà se profiler les questions vertigineuses de Vie et destin sur les totalitarismes de notre temps.
Une belle lecture mais c'est un gros morceau, une immense fresque composée à la manière d' une immense mosaïque, il y a la trame principale, la famille Chapochnikov résidant à Stalingrad, avec la Guerre qui débute pour toile de fond. On se perd régulièrement dans l' histoire tant les sujets abordés sont nombreux, on est également perdu par les personnages qui apparaissent subitement et disparaisse de même, par la multiplicités des noms, je me suis très souvent référée au début du volume pour replacer chacun des hommes et femmes. L' histoire se clôt sur la bataille de Stalingrad qui débute. J' ai hâte de connaître la suite de l' histoire.
4/5
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
La route
Recueil de nouvelles écrites entre 1933 et 1961, la plupart portant sur la guerre, souvent la deuxième, mais aussi une guerre en 34 contre la Pologne. Des nouvelles de 1943 faisaient déjà allusion à l’élimination des Juifs. D’autre reflètent toutefois la vie soviétique en temps de paix, avec ses rigidités et des frustrations.
Je n’ai pas trouvé un intérêt égal à toutes les nouvelles, j’ai préféré celles de la deuxième moitié de l’ouvrage. Je manquais de connaissances historiques pour bien situer le contexte des premières (elles étaient conçues pour des lecteurs soviétiques) et, classique dans les œuvres russes, j’étais parfois un peu confus entre les noms, prénoms et patronymes. Au total, c’est pour mi une lecture avec un peu d’intérêt, mais que je suis content de passer à autre chose.
3/5
RR
Recueil de nouvelles écrites entre 1933 et 1961, la plupart portant sur la guerre, souvent la deuxième, mais aussi une guerre en 34 contre la Pologne. Des nouvelles de 1943 faisaient déjà allusion à l’élimination des Juifs. D’autre reflètent toutefois la vie soviétique en temps de paix, avec ses rigidités et des frustrations.
Je n’ai pas trouvé un intérêt égal à toutes les nouvelles, j’ai préféré celles de la deuxième moitié de l’ouvrage. Je manquais de connaissances historiques pour bien situer le contexte des premières (elles étaient conçues pour des lecteurs soviétiques) et, classique dans les œuvres russes, j’étais parfois un peu confus entre les noms, prénoms et patronymes. Au total, c’est pour mi une lecture avec un peu d’intérêt, mais que je suis content de passer à autre chose.
3/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3254
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Vassili GROSSMAN (Russie/Union soviétique)
Vie et destin
Saga familiale russe et roman historique qui se déroule durant la bataille de Stalingrad, de fin 1942 au printemps 1943, qui fut le tournant de la Seconde Guerre Mondiale. On suit la vie pendant ces quelques mois de très nombreux personnages, y compris même quelques allemands. Des militaires russes, les commissaires politiques, des civils, des épouses déplacées dans l'Oural, des scientifiques, des prisonniers russes dans des camps russes ou nazis.
C'est le second volume d'une saga familiale en deux parties. Le 1° volume "Pour une juste cause" est paru en 1952 alors que Staline était encore en vie. Impossible alors de publier une dénonciation des crimes du régime en place. Dans le second volume par contre, au roman historique se rajouta une sérieuse critique contre le régime soviétique et la formidable machine à broyer les individus qu'il était.
C'est un roman assez difficile à lire, beaucoup de personnages et au début on ne sait pas qui ils sont, on ne comprend pas toujours bien leurs liens et on se perd un peu, comme toujours, dans les noms russes: nom, prénom, patronyme, diminutif, surnom. Je pense qu'un petit résumé du 1° volume de l'histoire n'aurait pas été de trop, et avec un petit arbre généalogique car on s'occupe surtout d'une famille, les Chopchnikov. De plus, c'est un roman avec de nombreuses disgressions politiques. Certes avec le nazisme d'un côté et le bolchévisme stalinien de l'autre, il y a de quoi remplir plusieurs volumes ! Après une partie militaire, russes contre Allemands dans Stalingrad, le roman s'intéresse plus à la répression du régime stalinien qui touche plusieurs membres de la famille Chopchnikov.
Note:/5
Saga familiale russe et roman historique qui se déroule durant la bataille de Stalingrad, de fin 1942 au printemps 1943, qui fut le tournant de la Seconde Guerre Mondiale. On suit la vie pendant ces quelques mois de très nombreux personnages, y compris même quelques allemands. Des militaires russes, les commissaires politiques, des civils, des épouses déplacées dans l'Oural, des scientifiques, des prisonniers russes dans des camps russes ou nazis.
C'est le second volume d'une saga familiale en deux parties. Le 1° volume "Pour une juste cause" est paru en 1952 alors que Staline était encore en vie. Impossible alors de publier une dénonciation des crimes du régime en place. Dans le second volume par contre, au roman historique se rajouta une sérieuse critique contre le régime soviétique et la formidable machine à broyer les individus qu'il était.
C'est un roman assez difficile à lire, beaucoup de personnages et au début on ne sait pas qui ils sont, on ne comprend pas toujours bien leurs liens et on se perd un peu, comme toujours, dans les noms russes: nom, prénom, patronyme, diminutif, surnom. Je pense qu'un petit résumé du 1° volume de l'histoire n'aurait pas été de trop, et avec un petit arbre généalogique car on s'occupe surtout d'une famille, les Chopchnikov. De plus, c'est un roman avec de nombreuses disgressions politiques. Certes avec le nazisme d'un côté et le bolchévisme stalinien de l'autre, il y a de quoi remplir plusieurs volumes ! Après une partie militaire, russes contre Allemands dans Stalingrad, le roman s'intéresse plus à la répression du régime stalinien qui touche plusieurs membres de la famille Chopchnikov.
Note:/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
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