Rick BASS (Etats-Unis)

Il nous est donné à lire ici trois nouvelles assez longues pour que l'on ait bien le temps de s"immerger dans l'ambiance. Une rivière en est toujours le personnage central.
Soit l'on y patine comme dans la première nouvelle, soit l'on y nage comme dans la seconde, soit l'on y pèche comme dans s la dernière.
La solitude est aussi un thème récurent , seul au milieu des autres ... comme Leena qui campe loin du village, AC qui tait son histoire ou Nick qui traine son mal-être...
Il y est aussi question d'amour mais à chaque fois c'est une facette particulière et inédite de l'amour, heureux ou malheureux.
Enfin il y est question de nature : balades sur la glace au clair de lune, longues baignades à contre courant ou merveilleuse partie de pêche au saumon de nuit...
Ma nouvelle préférée est la première, j'ai adoré ces personnages qui plantent et cultivent leur jardin sous la lune et aussi ce village si étrange.
Ma scène préférée est dans la dernière nouvelle : les moments où le saumon a mordu et qu'il faut le ramener au bord... j'ai pensé au film et au milieu coule une rivière ...
bref, j'ai mordu à la plume de Rick Bass et à l'ambiance si magique de ses récits. Ces trois nouvelles hanteront mon esprit car le climat qu'elles créent et la manière dont la nature est décrite ne peuvent pas laisser indifférent.
ma note 4,75/5

Odilette : ta critique de Platte river me donne envie de le lire. Ajouté à ma LAL!!

La décimation de Rick Bass

Présentation de l'éditeur

Écrit durant les premiers jours de l'invasion américaine en Irak, ce roman s'inspire de l'une des aventures militaires les plus absurdes et les plus tragiques de l'histoire américaine.
Durant les premiers temps de la république du Texas (dans les années 1840),
deux jeunes de la campagne en quête de gloire se portent volontaires pour une expédition dont la mission consiste à patrouiller à la frontière avec le Mexique.
Capturés lors de l'attaque d'un village mexicain, les hommes de l'expédition s'évadent mais sont repris.
Ils subissent alors la terrible loi du diezmo : tiré au sort au moyen de haricots, un homme sur dix est condamné à mort.
Les survivants sont enfermés dans la plus terrible prison du Mexique,
où ils seront utilisés comme monnaie d'échange dans le jeu politique et diplomatique qui va décider du destin du Texas.

Rick Bass s'essaye ici à la fiction historique, ce qu'il n'avait encore jamais fait.
Mais l'évocation talentueuse du paysage américain et l'empathie qu'il déploie pour ses personnages placés dans des situations extrêmes sont bel et bien là,
dans ce roman qui n'est pas sans rappeler Stephen Crane ou Cormac McCarthy.

268 pages
Christian Bourgois Editeur (4 janvier 2007)
Collection : LITT. ETR.
ISBN-10: 2267018780
ISBN-13: 978-2267018783



avais acheté ce Rick Bass en pensant "nature writing"....
les paysages mexicains sont certes présents et très bien décrits...on voit surgir des rivières dans ces paysages désolés,
des rivières pleines de cailloux multicolores, on se rappelle alors que l'auteur est un géologue averti:
les pierres sont vivantes et les routes que ces prisonniers construisent sont belles, rouges et vertes...

mais c'est une autre facette de Rick Bass que l'on découvre: une fiction historique fort bien écrite.
Très prenant, on s'attache aux personnages, on vit avec eux l'enfermement, les privations,
les rêves d'évasion, comme les heures sombres de désespoir et de résignation.
décidément, ce Rick Bass est un fichtrement bon écrivain!

ma note: 5/5

Merci, Noemie, ta critique me donne bien envie de découvrir Rick Bass par ce titre. J'aime beaucoup les romans historiques et je ne connais pas trop cette période de l'histoire évoquée très rapidement dans Autant en emporte le vent. Je le note dans ma LAL !

Hello Shan-Ze

J'aime beaucoup les romans historiques et je ne connais pas trop cette période de l'histoire évoquée très rapidement dans Autant en emporte le vent.

ne pense pas que cet ouvrage t'éclairera vraiment sur cette période de l'histoire..
elle est restée fort confuse pour moi, en suis restée au "basic": entre Fort Alamo et la guerre de sécession pour la chronologie;
ne connais pas assez l'histoire de l'Amérique pour m'y retrouver aisément.
mais si toi ta passion c'est l'histoire, tu devrais mieux t'y retrouver!
en tous les cas, c'est une lecture qu'on ne regrette pas!

Je ne connais pas cette période mais j'aime beaucoup les romans qui abordent une partie de l'histoire et me permettent de la découvrir même un peu... Je ne sais pas quand je le lirai, mais il me fait bien envie ! (En plus, il est à la biblio ! )

Merci Noemie... ca commence à faire plusieurs livres de Rick Bass qui sont critiqués. Là je commence à avoir hâte que ma PAL se vide pour la remplir.

Rick Bass et sa compagne décident d'acheter ou de louer une maison au plus près de la nature, isolée, où ils pourront l'un écrire, l'autre peindre. Ils prospectent le Nouveau Mexique, l'Arizona, le Colorado, mais leurs moyens financiers et leurs exigences ne leurs permettent pas de trouver l'endroit qu'ils cherchent. Ils continuent dans l'Utah et l'Idaho. Pour finir, il arrivent dans le Montana, à la frontière du Canada, où, coup de chance énorme, un agent immobilier leur montre une grande propriété à vendre, hélas bien trop chère. Mais comme ils ne peuvent pas l'acheter, il vont proposer d'en assurer le gardiennage. Le propriétaire est un homme riche vivant à Washngton et qui ne vient que de temps en temps profitant des deux millions d'acres de terre pour chasser avec des amis.
Fix Ranch est un endroit superbe et reculé, mais dans la maison où ils vivront il n'y a pas l'électricité, ni le téléphone, et la route d'accès est impraticable une bonne partie de l'hiver.
C'est donc là que ces jeunes gens, inexpérimentés face aux conditions climatiques de la région, vont passer leur premier hiver, cet hiver implacable dont tout le monde parle et qui reste l'épreuve déterminante pour les gens de cette vallée, on "fait l'hiver" ou on s'en va.

C'est un livre très agréable à lire Rick et sa compagne Elisabeth sont jeunes tous deux, même pas trente ans, et c'est l'âge idéal pour connaitre cette vie aussi riche en surprises merveilleuses qu'en désagréments cuisants. Le récit est fait d'après un journal de bord que Rick Bass devait tenir et l'on y retrouve tous les événements qui ont parsemé cette première année passée dans la Yaak Vallée. On y côtoie les voisins des Bass, les amis qu'ils vont se faire, on y voit la nature prendre ses quartiers d'hiver. On se rend vite compte que le bois, ressource économique primordiale de la région, y a une importance considérable pour la survie des hommes, et, en conséquence, Rick Bass nous parle de sa tronçonneuse de la façon dont il parlerait d'un camarade, capable de le seconder avec efficacité, mais, vicieux et susceptible, prêt au premier manque d'attention à lui faire les pires entourloupes. Il décrit les animaux qui peuplent son Eden.
C'est frais et amusant, c'est aussi une belle leçon de vie en accord avec un environnement parfois hostile. Rick Bass avait trouvé là son paradis et l'on lit avec désolation les paragraphes qu'il consacre à ce qui risque de le lui faire perdre : la déforestation, l'implantation d'une mine d'argent .... l'arrivée de la modernité dans ce lieu qui semblait préservé pour l'éternité.

j'ai bien entendu noté ce livre
le thème nature Writing nous a marqués !

Éventuellement je vais le commander, je me donne le droit de commander deux livres par mois à condition que je lise avant les deux livres du mois en cours. Et celui-ci est prévu pour le prochain mois.

Je suis enchantée qu'on continue à lire du Nature Writing.

"Sur la piste des derniers grizzlis" éd Hoëbeke 1997
(1ére éd. américaine "The lost grizzlies" 1995)

"Le grand dehors" collection dirigée par Michel Le Bris

En 1979, un guide de montagne nommé Wiseman tue le dernier grizzli du Colorado. Mais des années plus tard, des rumeurs persistantes murmurent que des grizzlis seraient toujours présents dans les montagnes San Juan. Doug Peacock souhaite s'en rendre compte et une première expédition de recherche est mise sur pied. Doug, Rick Bass et Marty Ring (un artiste qui travaille pour Earth first) vont passer au peigne fin toute une région de montagne et de forêt. De grizzli, ils ne trouveront qu'une trace de patte, et encore, peu convaincante aux dires de Peacock.
Un an plus tard, sur de sérieux indices, de nouvelles recherches sont entreprises. Cette fois Peacocck et Bass s'adjoignent l'aide d'un biologiste et d'un journaliste. Ils vont réaliser un véritable travail d'investigateur, où la moindre trace de griffe est commentée, la moindre crotte douteuse est soigneusement décortiquée -ils recherchent des poils que le grizzli ingurgite en se lèchant-et mise en sachet en vue d'analyse en laboratoire.
Leurs efforts ne porteront véritablement leurs fruits que lors d'une troisième expédition.

Au-delà d'une simple recherche de preuves de l'existence des grizzlis, c'est la quête d'une autre vie possible, une vie en accord avec la nature et les animaux, notamment avec l'ours (ce qui amène la réflexion sur ce qui se passe chez nous, en France, avec l'ours des Pyrénées). Et il y a des gens pour y croire, "des doux dingues", comme le dit Rick Bass; des gens qui se disent que c'est possible et même sans trop d'effort de la part des hommes. Il suffirait d'un peu de bon sens, d'humilité devant la nature et de respect. Respect du monde qui nous entoure, de la vie sous toutes ses formes.

"C'est un combat contre l'arrogance. Si les humains doivent être autre chose qu'un simple accident de parcours dans cette foutue évolution, il va bien falloir apprendre à coexister avec les autres occupants de la Terre." Doug Peacock

Un livre remarquable qui a touché ma corde sensible. Un discours écologique simple, plein de bon sens qui ne peut pas laisser indifférent même le plus réfractaire aux sujets environnementaux. On découvre des passionnés, des "vieux" mais aussi des jeunes qui s'accrochent à leurs rêves. Certains diront des utopistes...
Pour tous ces gens qui oeuvrent dans l'anonymat, tous ces bénévoles qui ne recueilleront jamais de lauriers pour leur travail de fourmi, tous ces étudiants, ces volontaires, qui donnent sans compter de leur temps (et aussi de leur argent) afin de faire évoluer un tant soit peu les mentalités humaines dans la préservation de cette richesse terrestre qui disparaît un peu chaque jour, pour tous ceux-là, pour mesurer leurs actions inconnues du grand public, pour comprendre ce que l'Humanité a à y gagner, il faut lire ce livre.


Note 5/5

Wow... superbe critique! Géronimo! Ça fait toujours beaucoup de bien au coeur et à l'esprit de lire des romans nature je trouve, en tout cas moi ça me fait du bien. Et de voir qu'il y a encore des gens qui se soucient de bien-être de la nature... plutôt que de s'en servir pour leur bon plaisir... Décidemment, il me faut lire tous les livres de Rick Bass.

Les ours dans les Pyrénées :

Avant de partir en montagne, j'ai l'habitude d'aller sur Parcs Canada qui affichent les secteurs interdits ou à éviter par rapport à la présence d'ours. Habituellement je ne passe par Google, mais la semaine dernière si... et j'ai tombé sur un forum français où ça discutait très fort sur L'introduction des ours dans les Pyrénées... très intéressée par le sujet je me suis mise à lire tout ça.

Il y a avait de bons arguments autant les pour que les contre. Pas facile de trouver un équilibre entre la nature et l'homme qui veut toujours prendre plus de place et domestiqué la nature pour en faire des parcs urbains. Je milite pour les pour, mais j'aurais été bien mal vue d'aller me mêler des affaires de la France.

Ça fait déjà quelques années que les loups ont été réintroduits à Yellowstone, les agriculteurs les avaient tous tués... Pourtant y'a beaucoup de loups au Canada et personne ne s'en plaint mais en tout cas...
Bref tout semble très bien se passer. Au contraire des inquiétudes des contre, ils ne s'attaquent pas aux humains et quand ils tuent une vache... ils sont remboursés par le gouvernement.

Très belle critique Geromino qui m'a donnée envie de le rajouter à ma LAL

Winter

(Gallimard/Folio, 2010, 260 pages)

Certainement l'un des meilleurs livres que j'ai lus, l'un de ceux qui m'a le plus touchée...

"L'Etat importait peu; nous voulions vivre dans l'ouest, rien de plus."

Rick Bass et son amie Elizabeth parcourent l'Ouest du sud au nord en quête d'un endroit calme où ils pourront se consacrer à leur art, lui à l'écriture, elle à la peinture. C'est dans la vallée de Yaak tout au nord du Montana qu'ils découvrent le paradis. Un chalet isolé dans une vallée où habitent tout au plus une trentaine d'habitants. Pas d'électricité, ni téléphone. Ils ne s'en plaignent pas, au contraire. Rivières, montagnes, cerfs, orignaux, wapitis, pumas, grizzlys... voilà ce qu'ils gagnent au change.

"Bien sûr, nous avons le mal du pays. Si tout ça ne coûtait rien - notre bonheur et notre liberté, ça ne vaudrait pas la peine de l'avoir."

"Et nous contemplons. Nous restons plantés là, en l'honneur de la lumière, à regarder, sans rien faire d'autre. Les oiseaux lancent des appels dans les bois, les colaptes dorés et les grives, et j'ai l'impression que ma vie est sur le point de me parler, tant ce sentiment d'attente, de promesse est puissant."

Ils attendent l'hiver, ça les réjouit mais en même temps les inquiète. Lui est du Texas, elle du Mississipi alors la neige et les grands froids ils ne connaissent pas ça. Pour moi qui a grandi dans une région où l'hiver est rude, où les tempêtes de neige sont gigantesques et tellement magnifiques, j'ai souri bien souvent face aux inquiétudes de Rick Bass. Puis j'ai été émue parce que cette histoire devient peu à peu un hommage à l'hiver et à la neige que j'aime tant car Rick Bass est tombé sous le charme... L'hiver on aime passionnément ou on n'aime pas, je plains presque ceux qui n'aiment pas...

"Moins dix-sept. C'est chouette. Aujourd'hui je vais couper l'arbre de Noël."

"Nous avons fait du chocolat chaud, nous nous sommes assis près de la fenêtre, et nous avons lu, et attendu. Nous sommes allés nous promener dans les bois avec les chiens."

Je suis contente de connaître un auteur qui en plus de l'hiver aime les montagnes et les rivières.

Ce livre est un véritable baume pour l'âme. Un jour je quitterai la ville pour retourner vivre dans la nature...

"Winter" c'est une partie de moi, de ce que je suis... Je ne peux pas trouver d'autres mots pour exprimer le bonheur que m'a procuré cette lecture.

Note : 5/5


"Nous nous recevons à dîner tous les quelques mois, et invariablement en fin de soirée, le vin ayant coulé à flots, quelqu'un mettra sur la platine la chanson favorite de toute la vallée, "Night Rider's Lament", et nous chanterons tous à l'unissons avec le disque, à d'innombrables reprises."

Merci pour cette jolie critique Mousseline. J'ai l'impression qu'il ne se passe "pas grand chose" dans Winter, qu'on laisse le temps s'écouler et qu'on apprécie chaque instant. Il va vraiment falloir que je me plonge dans l'univers de Rick Bass avant l'hiver

"qu'il ne se passe pas grand chose..."

Hum, ça dépend pour qui ou de comment on voit la vie. Il n'y a pas de grands événements ou batailles épiques... Mais il y a toutes ces bêtes sauvages qui viennent roder en arrière de la maison.

Pour bien des personnes j'imagine que ça ne dit pas grand chose... se lever le matin, boire son café tranquillement et voir par la fenêtre un troupeau de wapitis...

Mais moi ça me fait tellement rêver... là ce n'est pas les vacances mais bien être chez-soi et vivre dans un environnement aussi naturel.

LES DERNIERS GRIZZLIS : Rick Bass 5/5
Gallmeister/Totem - 258 pages.

Je vous renvoie à la critique de Géronimo, parfaite à mon goût et donc que je partage entièrement, et je vous joins seulement quelques passages :

" Tandis que j'avance d'un pas léger dans ce refuge de rochers, là, sur ces hauteurs, juste avant l'hiver,je ne me sens plus partie prenante de la civilisation. Si je suis attentif à me conduire avec respect vis-à-vis des montagnes, je parviendrai à me débarrasser de mes habitudes d'homme civilisé. Dans les profondeurs des San Juan, comme dans d'autres montagnes, il existe ainsi des endroits qui vous offrent la possibilité de changer d'existence, ne serait-ce que pendant un court moment."

"Chaque endroit sur terre possède une conscience,le sentiment de sa propre existence qui le résume tout entier....Mais j'ai rarement éprouvé aussi fortement ce sentiment d'une existence, cette présence d'une conscience distincte de la vôtre, que sur cette crête boisée.
Les ours sont arrivés ici les premiers. Ils ont découvert cet endroit, ils y vivent depuis des siècles. Et il y a problament dans les San Juan,d'autres endroits semblables qui doivent être protégés eux aussi. Mais plus que d'une protection légale, ils ont besoin de notre respect. Nous voulons bien donner de l'argent souvent,mais nous répugnons à nous engager dès qu'il s'agit de donner un peu de notre coeur. Le plus difficile n'est pas de créer ou de protéger des zones sauvages : si nous ne leur accordons pas notre respect, nous ne résolvons pas le problème, nous n'approchons même pas de la solution."

"La destruction de la vie sauvage et la perte de rigueur qui en a résulté, ont ouvert la porte à toutes les autres plaies de la société. Il faudra plusieurs générations pour éradiquer ces fléaux, mais il n'est pas facile de changer les habitudes, il est peut-être possible d'empêcher une catastrophe définitive. Nous pouvons protéger les derniers espaces vierges et commencer à restaurer ceux qui ont été abîmés. Si nous parvenons à modifier nos comportements à l'égard de la terre, tous les autres abus du pouvoir dans la société laisseront apparaître qu'ils obéissent à un même schéma, qu'ils suivent un modèle commun, que nous pourrons alors réorienter."

"Il y a comme une joie sacrée dans l'idée même d'être vivant, de faire partie de ce système, d'avoir l'autorisation d'être un petit lichen dans le grand ensemble. Je ne suis pas quelqu'un d'éxubérant,, mais niché dans ma petite grotte sur cet éboulis calcaire, je souris et j'éclate même de rire en pensant à la beauté et à la fragilité de ma propre vie....Je veux apprendre un nouveau langage, celui des forêts qui respirent, celui des plus profonds mystères."

etc, etc....

et une petite photo d'ours (du festival), même si ce n'est pas un grizzli....

Chantal, tu fais bien de rajouter "etc, etc..." car presque chaque page mériterait d'être citée!
Curieuse ta photo!!

Rick Bass en parle dans Winter - j'espérais y manger mais c'est fermé depuis quelques années.




Si cela vous intéresse de découvrir le pays de Rick Bass en photos, je mets des liens de mes albums :



https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKootenayRossCreekCedar

https://picasaweb.google.com/116515302939025440534/MontanaKoonenayNationalForestRoadtripAuPaysDeRickBass#