Ron RASH (Etats-Unis)

 
 
 

Le chant de la tamassee



Deux journalistes se rendent dans une petite ville en Caroline du Sud pour couvrir un fait divers, la noyade d'une petite fille dans une rivière et dont le corps est resté bloqué sous un rocher.

Un très bon petit roman (230 pages) dans le thème "Nature writting". C'est le 1° livre de cet auteur que je lis et il me donne envie d'en lire plus. 

Note : 4/5

 
 
 

 
 
 

Voici donc un bon auteur Américain auprès duquel je serais pas à côté sans m'en apercevoir ??? Je vais vitre rattraper cette erreur !

Ta critique donne envie de découvrir ce livre, Cyrielle!

Mais le terrier sert à cela: Combler nos lacunes. 
J'avais du mal à renouveler ma P.A.L d'auteurs Américains. Et bien je pense qu'elle va se regarnir avec ce fameux Ron Rush 

Je pense qu'en effet, depuis quelques années, Ron Rash est devenu un incontournable de la littérature US. Mais je ne l'ai jamais lu non plus. Il n'est jamais trop tard!

Ou une proposition de lecture commune du quadri Cyrielle !
Jamais lu non plus… aïe , on a des lacunes à combler rats et rates !

J'avais aime une terre d'ombre et le chant de Tamasee lus quand il avait ete auteur du mois

Cyrielle : oh oui je pense qu'il me plaira certainement. C'est marrant parce que je suis cet auteur avec attention et je ne me souviens pas avoir vu celui-ci. Pourtant il n'est pas récent. Je retrouve en tout cas bien sa patte dans le résumé et ta critique. Je le note !

PAR LE VENT PLEURE
Ron RASH
Points 224 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Et si les ossements découverts près de la rivière appartenaient à celle qui a bouleversé leur vie ? Quand Ligeia a débarqué de Floride, avide de liberté, véritable sirène enjôleuse, elle a séduit Bill et Eugene. Pour lui plaire, les deux frères ont bravé les interdits. Le temps d’un été, la jeune nymphe les a entraînés dans un tourbillon de tentations, avant de disparaître brutalement.
 
Mon avis
 
Ron Rash est l’une de mes belles découvertes d’auteur de l’année 2021. Logique donc qu’en ce début 2022  je reprenne en main l’une de ses œuvres avec toujours la crainte que l’effet de découverte ne s’estompe et qu’ainsi l’auteur rentre dans le rang. Concernant ce cas présent, on est loin de cà !!!
Le thème d’un meurtre qui ressurgie 40 ans plus tard a bien souvent été élaboré en littérature. Mais Ron Rash a le talent, en peu de pages et donc avec une précision et un réalisme diabolique, d’enchainer les intrigues sous forme de surenchère pour coller son lecteur à l’histoire.  
Cette lecture est un sprint dont on ressort essoufflé mais heureux de l’effort fourni.
Et si ma première lecture (Un pied au paradis) avait été ajusté d’un petit bémol pour une fin un peu trop « Hollywoodienne » à mon goût, il n’en absolument pas question pour ce « Par le vent pleuré ». Un bonheur à retrouver rapidement !
 
Ma note 4.5 / 5

UNE TERRE D’OMBRE
Ron RASH
Points 275 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Laurel Shelton et son frère Hank vivent au fond d'un vallon encaissé des Appalaches. Marquée par une tache de naissance, Laurel est considérée comme une sorcière. Hank, revenu de la Première Guerre mondiale, y a laissé une main. Isolés, bannis, ils mènent une vie fastidieuse et solitaire. Mais lorsque Laurel rencontre un mystérieux joueur de flûte, sa vie bascule.
 
L’auteur, le livre et moi

Ron Rash fût une de mes belles découvertes de l’année 2021. Ma première lecture de cet auteur, « Un pied au paradis » m’a encouragé à suivre son œuvre. Voici ma quatrième lecture avec « Une terre d’ombre ». Enchainer rapidement les lectures d’un même auteur n’est jamais sans le risque d’usure. Je prends ce risque.
 
Mon avis
 
L’intrigue, lâchée par petites bribes, apparait comme assez conventionnelle avec un goût de déjà lu. Voici l’impression jusqu’à mi-lecture. La qualité de l’écriture aide à poursuivre un peu plus loin, et crescendo le drame se joue et c’est sans réserve qu’on s’empresse vers le dénouement.
J’ai pensé un moment que ce roman était en deçà de ses prédécesseurs, mais cette impression s’est vite effacée à l’issue de ma lecture. Un prochain rendez-vous avec Ron Rash est à prévoir rapidement !
 
Ma note 4 / 5

Le monde à l'endroit

Résumé ( Fnac ) Chaparder des plants de cannabis, rien d'extraordinaire pour Travis Shelton. Cette fois, le père Toomey le prend sur le fait et le lui fait payer. Le gamin ne se came pas ; il n’a pas mauvais fond, juste envie de tailler la route. Fuyant l'humiliation paternelle et un présent étriqué, il croise celle de Leonard. Ce prof aux leçons décalées pourrait l’aider à remettre son monde à l’endroit.

« Une manière implacable de faire cohabiter dans ses pages habitées la violence et l’humanité. »
L’Express


Mon avis : Tout à fait d'accord avec ce qu'écrit l'Express. On ressent dans ce roman toute la complexité de l'être humain, sa violence et son humanité.
Je découvre Ron Rash avec ce roman. Je comble mes lacunes ! Car c'est en effet un livre que j'ai beaucoup aimé. Je compte poursuivre ma découverte de cet auteur américain.  Il nous emmène au plus profond de l'Amérique, au milieu des Appalaches, là où coulent des rivières, où les pêcheurs s'émerveillent devant des truites arc-en-ciel ou mouchetées...   A travers l'histoire d'un jeune gars Travis qui a eu la mauvaise idée de chiper des plants de cannabis , on plonge dans un coin paumé de l'Amérique rurale. On rencontre tout un panel de personnages plus ou moins mauvais, plus ou moins paumés , plus ou moins ambitieux, plus ou moins résignés , plus ou moins innocents qui cherchent à leur manière à s'en sortir... ou pas...
Que ce soit Travis, son père, sa petite amie, Leonard qui sera comme un guide pour Travis, Toomey le méchant.... chaque personnage est finement dépeint et évolue tout au long du roman. Tout est précis, il n'y a aucune faille dans l'écriture de Ron Rash. Rien de trop.

Chaque chapitre commence par la lecture d'un extrait du journal du docteur du coin dans les années 1860 . Intéressant de prendre connaissance des diagnostics et remèdes  de l'époque et on s'interroge au début sur la raison de ces extraits. Peu à peu on comprend...
Ce roman est aussi un travail de mémoire car il est aussi question d'un massacre lors de la guerre civile de 1863 auquel va s'intéresser Travis.

Un roman poignant, des personnages attachants, une histoire terriblement émouvante et violente à la fois, la part belle à la nature. Bref, tous les ingrédients sont là pour une note maximale !

NB : J'ai commencé par écouter l'audio livre et le CD ne voulant plus fonctionner , j'ai heureusement trouvé le roman papier à la médiathèque afin de  lire les  100 dernières pages. Et finalement, écoute ou lecture : pas de différence ! J'ai accroché à l'écoute et à la lecture !

Petitemartine : Je suis vraiment étonné que cet auteur t'ait plu  . Cela me fait d'ailleurs penser que Ron Rash est absent de ma P.A.L . Je n'ai pas lu "Le monde à l'endroit"... ton avis est le bon prétexte pour aller à sa recherche.

SERENA
Ron RASH
Le Livre de Poche 523 Pages
054/2023
 
Résumé (4° de couverture)
Années 1930, Smoky Mountains. George Pemberton, riche exploitant forestier, et sa femme Serena forment un couple de prédateurs mégalos, déterminés à couper tous les arbres à portée de main pour accroître leur fortune. Mais le projet d'aménagement d'un parc national, pour lequel l'État convoite leurs terres, menace leurs ambitions. Pemberton s'emploie à soudoyer banquiers et politiciens. Sans états d'âme, Serena a d'autres arguments : le fusil, le couteau, le poison, et un homme de main dévoué…
 
L’auteur, le livre et moi
 
Voici un auteur dont je ne fais que vanter les mérites depuis sa découverte. Au centre de mon univers littéraire, il allie le décor des grands espaces Américains avec des intrigues originales et surprenante. Voyons donc si ce « Serena » perpétue cette tradition ?
 
Mon avis
 
A mi-lecture la curiosité a été plus forte que moi et il a fallu que j’enquête afin de savoir si le support de l’histoire, à savoir la création d’un parc naturel aux environs des années 1930 était réalité ou pure fiction. La réponse est bien que cet événement soit historique et que Rockefeller lui-même y mit la main à son porte-monnaie bien garni pour aider à sa naissance. Pour ce qui est de l’histoire en elle-même, elle semble, elle, être pure fiction.
Voici un roman écologiste d’une époque « d’avant l’heure ». Si vous ne supportez pas qu’on abatte les forêts, la chasse et toute autre violence écologiste je serai tenté de vous déconseiller ce livre. Mais bien sûr, la meilleure façon de démontrer c’est de montrer, alors Ron Rash ne s’en prive pas.  A travers le portrait d’une femme hors du commun, on assistera à l’une des premières déforestations officielles de la planète lors de laquelle se confronteront intérêts financiers et écologistes. Mais ce roman ne s’arrête pas là. Il nous livre une histoire d’amour ou de haine, c’est selon, d’une ampleur romanesque surprenante et inattendue.
Vous aurez compris que ce roman foisonne d’évènements, de réflexions et de sentiments. Un bon Ron Rash, une nouvelle fois.
 
Ma note : 4.5  / 5

Incandescences 

Note : 4.5/5

Critique : 12 nouvelles plutôt courtes (le livre fait 200 pages) mais chacune est percutante. Avec tout le talent qu'on lui connait, Ron Rash dépeint des personnages et des histoires d'une noirceur bien marquée. On retrouve ses thèmes de prédilection : la ruralité, la misère, l'addiction, la pauvreté et les combines. C'est pas vraiment joyeux, on n'en ressort pas requinqué. Comme souvent avec les nouvelles, toutes ne sont pas égales, certaines sont mieux que d'autres. Pour les meilleures, on aimerait que ca continue encore sur des pages et des pages. Une réussite selon moi !

UN SILENCE BRUTAL
Ron RASH
Folio 271 Pages
001/2024

 
Résumé (4° de couverture)
 
» Dans une petite ville des Appalaches, le shérif Les s’apprête à rendre son étoile. À trois semaines de la retraite, il espère couler des jours tranquilles. Mais lorsqu’un irréductible vieillard est accusé d’avoir empoisonné la rivière, tuant les truites d’un relais touristique, une enquête est ouverte. Guidé par son amie Becky et par la beauté d’une nature menacée, Les doit naviguer parmi les eaux troubles et dangereuses de cette dernière affaire, qui fera ressurgir ce qui a longtemps été tu. »
 
L’auteur, le livre et moi
 
Dans tout domaine, bien commencer l’année est important. La lecture n’échappe à cette obligation alors il est important de ne pas prendre de risque. Parmi les nombreux livres qui s’offre à moi, il a fallu faire un choix. Il me fallait une valeur sur à défaut de surprenante. Mon choix s’est porté sur Ron Rash, auteur que j’ai découvert à la fin de l’année 2021. En dehors d’une qualité d’écriture sans faille, il y a tout ce que j’aime dans l’univers de cet auteur : Les grands espaces Américains, la cause environnementale, de belles histoires à suspense, de jolis portraits, et beaucoup d'humanisme… C’est parti pour l’année 2024 avec cette première lecture.
 
Mon avis
 
C’est effectivement une lecture sans surprise si ce n’est celle de la constance de Ron Rash à écrire de beaux romans. Les ingrédients sont bien souvent les mêmes sans toutefois avoir une impression de déjà lu.
Si vraiment, on m’obligeait à avoir un esprit critique, je dirais ma déception que l’enquête policière, qui tarde d’ailleurs à commencer, prends une plus (ou trop ?) grande place par rapport aux évocations de la nature, de la flore et de la faune de cette région décrie qui pourtant semble regorger de tant de belles choses en danger. Voilà le bémol qui n'enlève rien à l'histoire et à la passion des hommes et de la nature qui en ressort. 
Que dire d'autre sinon de me répéter en affirmant que Ron Rash est l'auteur Américain du à lire actuellement.

Ma note : 4 / 5