Henning MANKELL (Suède)
+20
cookie610
Awara
clarize
dodie
Lacazavent
Cyrielle
cecile
Fabienne
lalyre
Bernard
Philcabzi
Lisalor
noemiejardine
nauticus45
odilette84
Elfe
Chantal
zeta
gallo
Mousseline
24 participants
Page 2 sur 5
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Tous
Bonjour,
Je les ai tous lus et c'est difficile de vous dire lequel j'ai préféré !
Peut être "Les morts de la Saint Jean" et le "Guerrier solitaire". Je ne vais pas répéter ce que je pense de chacun de ses romans car c'est sur mon site : http://www.grenault.net/gout_liv9.htm Je vous conseille vivement cet auteur passionnant !
Un nouveau roman sort prochainement "L'homme inquiet"...
Guy
Je les ai tous lus et c'est difficile de vous dire lequel j'ai préféré !
Peut être "Les morts de la Saint Jean" et le "Guerrier solitaire". Je ne vais pas répéter ce que je pense de chacun de ses romans car c'est sur mon site : http://www.grenault.net/gout_liv9.htm Je vous conseille vivement cet auteur passionnant !
Un nouveau roman sort prochainement "L'homme inquiet"...
Guy
Invité- Invité
Re: Henning MANKELL (Suède)
Les morts de la Saint-Jean
Henning Mankell
Points Seuil
564 Pages
Quatrième de couverture
Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle. Ils ignorent qu'ils sont surveillés. Peu avant l'aube, la fête tourne au drame : Août 1996. Le commissariat d'Ystad somnole sous la chaleur. Alors que des parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, un proche collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans la région. Pour la première fois, notre sympathique inspecteur, aux prises avec des soucis de santé et des problèmes sentimentaux, est assailli par le découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vie ? Pourquoi les jeunes gens étaient-ils déguisés ? Pourquoi le meurtrier visait-il des victimes jeunes et heureuses ? Pris dans l'enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements contradictoires, Wallander parviendra-t-il à mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue ?
Mon commentaire
En Suède, la nuit de la Saint-Jean,trois jeunes ont disparu,ils faisaient la fête déguisés en personnages du moyen-äge, dans la forêt toute proche. C'est l'inspecteur Kurt Wallander qui est chargé de l'enquête, cet homme sympathique et attachant est en mauvaise santé, il a le diabète mais comment se soigner lorsque le travail ne laisse aucun répit, il n'en peut plus car chaque jour laisse découvrir la violence qui sévit dans son pays et cela l'inquiète sérieusement. D'autant plus que dans le même temps que la disparition des jeunes, Svedberg, l'un de ses plus proches collaborateurs est abattu chez lui. Voici les corps des trois jeunes gens, que le tueur avait enterrés qui réapparaissent, ensuite des jeunes mariés qui se faisaient prendre en photo sont abattus ainsi que le photographe. Mais Kurt finira bien par avoir raison du meurtrier car il va conduire jusqu'au bout cette enquête difficile et dangereuse. Un très belle lecture que ce roman policier presqu'un thriller tant il y a de suspense jusqu'à la fin , on y découvre les problèmes personnels des principaux personnages, leur caractère, leurs erreurs et leurs capacités. Un livre que je recommande vivement. 4,5/5
Henning Mankell
Points Seuil
564 Pages
Quatrième de couverture
Juin 1996. Nuit de la Saint-Jean. Trois jeunes gens ont rendez-vous dans une clairière isolée où ils se livrent à d'étranges jeux de rôle. Ils ignorent qu'ils sont surveillés. Peu avant l'aube, la fête tourne au drame : Août 1996. Le commissariat d'Ystad somnole sous la chaleur. Alors que des parents signalent la disparition de leurs enfants, Svedberg, un proche collègue de Wallander, est retrouvé mort, défiguré. La peur s'installe dans la région. Pour la première fois, notre sympathique inspecteur, aux prises avec des soucis de santé et des problèmes sentimentaux, est assailli par le découragement et le doute. Svedberg menait-il une double vie ? Pourquoi les jeunes gens étaient-ils déguisés ? Pourquoi le meurtrier visait-il des victimes jeunes et heureuses ? Pris dans l'enchaînement des découvertes macabres et des rebondissements contradictoires, Wallander parviendra-t-il à mener à bien cette nouvelle enquête qui s'annonce particulièrement ardue ?
Mon commentaire
En Suède, la nuit de la Saint-Jean,trois jeunes ont disparu,ils faisaient la fête déguisés en personnages du moyen-äge, dans la forêt toute proche. C'est l'inspecteur Kurt Wallander qui est chargé de l'enquête, cet homme sympathique et attachant est en mauvaise santé, il a le diabète mais comment se soigner lorsque le travail ne laisse aucun répit, il n'en peut plus car chaque jour laisse découvrir la violence qui sévit dans son pays et cela l'inquiète sérieusement. D'autant plus que dans le même temps que la disparition des jeunes, Svedberg, l'un de ses plus proches collaborateurs est abattu chez lui. Voici les corps des trois jeunes gens, que le tueur avait enterrés qui réapparaissent, ensuite des jeunes mariés qui se faisaient prendre en photo sont abattus ainsi que le photographe. Mais Kurt finira bien par avoir raison du meurtrier car il va conduire jusqu'au bout cette enquête difficile et dangereuse. Un très belle lecture que ce roman policier presqu'un thriller tant il y a de suspense jusqu'à la fin , on y découvre les problèmes personnels des principaux personnages, leur caractère, leurs erreurs et leurs capacités. Un livre que je recommande vivement. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
l'homme inquiet
http://www.bibliosurf.com/L-Homme-inquiet
cette belle critique de traversay
"Il pense qu’il avait tendance à sesouvenir de ce qu’il aurait voulu oublier et à oublier ce dont ilaurait voulu se souvenir."
Cette fois, c’est fini. Avec L’homme inquiet, Henning Mankell donnecongé au commissaire Wallander.
Nous ne le reverrons plus, ce compagnonbourru de nos lectures, depuis près de 20 ans.
Et c’est triste, commede perdre un vieil ami, qui donnait régulièrement de ses nouvelles, etque l’on aimait bien,
malgré son caractère de cochon et sa misanthropiequi ne faisait que croître, au fil des années. Adieu, cher commissaire.
C’est un Wallander mal en point et le plus souvent pathétique, il vientd’avoir 60 ans, que nous dépeint Mankell dans L’homme inquiet.
Qui aconscience d’être arrivé à un point de non retour en entrant pour debon dans un monde de ténèbres, celui de la vieillesse.
Solitude,auto-apitoiement, désenchantement, mélancolie aigüe, alcoolismeépisodique, le héros a du plomb dans l’aile.
Et physiquement, lesalertes se multiplient : diabète, hypertension, problèmes cardiaques,pertes de mémoire ...
Il n’est pas à l’article de la mort, non, maisc’est comme si sa vie défilait devant ses yeux hagards avec laréapparition pitoyable de ceux,
et surtout celles, qui ont compté dansson existence : notamment son ex-femme et son grand amour de Lettonie.
Seul rayon de soleil : il est grand-père d’une petite Klara.
Pourl’ultime apparition de Wallander, Mankell a imaginé une sorte derequiem pour homme au bout de rouleau.
Terrible.
Et l’aspect polar dans tout cela ? Au second plan.
L’enquête ducommissaire s’emballe, s’arrête un moment, resurgit et finit plus oumoins en queue de poisson.
Elle n’est pas inintéressante pourtant,légèrement bâclée, mais peu importe.
Elle renvoie aux années de laguerre froide, au personnage controversé d’Olof Palme,
époque pendantlaquelle la pseudo-neutralité de la Suède était un leurre alorsqu’espions soviétiques et américains pullulaient dans les cafés duvieux Stockholm.
Même cette enquête est douloureuse pour Wallander quis’aperçoit, un peu tard, qu’il a été incapable de comprendre lapolitique de son pays
et qu’il a vécu des années avec des oeillères.Pauvre de lui !
On l’a compris, l’écrivain ne fait pas de cadeau à son héros récurrent,au moment de l’abandonner.
Pas plus qu’à son propre pays, d’ailleurs,dont il dénonce, ce n’est pas la première fois, l’hypocrisie et lesdérives sécuritaires et xénophobes.
Les amateurs de thriller pur ne trouveront pas leur compte dans cedernier Wallander.
Ceux qui considèrent que Mankell est bien plus qu’unsimple auteur de polars auront, eux, le bonheur de découvrir l’un deses plus beaux romans.
Noir et désespéré, au plus profond d’une froidenuit scanienne. Livre vivement conseillé par traversay
Bon, c'est donc bye bye Wallander....
ai bien aimé ce roman...c'est tellement justement décrit ce désir récurrent de s'auto-apitoyer quand on arrive au bout de la route. de tout passer en revue
et surtout d'avoir des regrets et de les ressasser..."si j'avais... " c'est terrible les regrets...comme l'on préférerai que Wallander soit content de sa vie et d'arriver à la retraite;
mais tout le monde n'es pas doué pour le bonheur....
5/5
- Broché: 551 pages
- Editeur : Seuil (21 octobre 2010)
- Collection : Policiers
- ISBN-10: 2021018784
- ISBN-13: 978-2021018783
http://www.bibliosurf.com/L-Homme-inquiet
cette belle critique de traversay
"Il pense qu’il avait tendance à sesouvenir de ce qu’il aurait voulu oublier et à oublier ce dont ilaurait voulu se souvenir."
Cette fois, c’est fini. Avec L’homme inquiet, Henning Mankell donnecongé au commissaire Wallander.
Nous ne le reverrons plus, ce compagnonbourru de nos lectures, depuis près de 20 ans.
Et c’est triste, commede perdre un vieil ami, qui donnait régulièrement de ses nouvelles, etque l’on aimait bien,
malgré son caractère de cochon et sa misanthropiequi ne faisait que croître, au fil des années. Adieu, cher commissaire.
C’est un Wallander mal en point et le plus souvent pathétique, il vientd’avoir 60 ans, que nous dépeint Mankell dans L’homme inquiet.
Qui aconscience d’être arrivé à un point de non retour en entrant pour debon dans un monde de ténèbres, celui de la vieillesse.
Solitude,auto-apitoiement, désenchantement, mélancolie aigüe, alcoolismeépisodique, le héros a du plomb dans l’aile.
Et physiquement, lesalertes se multiplient : diabète, hypertension, problèmes cardiaques,pertes de mémoire ...
Il n’est pas à l’article de la mort, non, maisc’est comme si sa vie défilait devant ses yeux hagards avec laréapparition pitoyable de ceux,
et surtout celles, qui ont compté dansson existence : notamment son ex-femme et son grand amour de Lettonie.
Seul rayon de soleil : il est grand-père d’une petite Klara.
Pourl’ultime apparition de Wallander, Mankell a imaginé une sorte derequiem pour homme au bout de rouleau.
Terrible.
Et l’aspect polar dans tout cela ? Au second plan.
L’enquête ducommissaire s’emballe, s’arrête un moment, resurgit et finit plus oumoins en queue de poisson.
Elle n’est pas inintéressante pourtant,légèrement bâclée, mais peu importe.
Elle renvoie aux années de laguerre froide, au personnage controversé d’Olof Palme,
époque pendantlaquelle la pseudo-neutralité de la Suède était un leurre alorsqu’espions soviétiques et américains pullulaient dans les cafés duvieux Stockholm.
Même cette enquête est douloureuse pour Wallander quis’aperçoit, un peu tard, qu’il a été incapable de comprendre lapolitique de son pays
et qu’il a vécu des années avec des oeillères.Pauvre de lui !
On l’a compris, l’écrivain ne fait pas de cadeau à son héros récurrent,au moment de l’abandonner.
Pas plus qu’à son propre pays, d’ailleurs,dont il dénonce, ce n’est pas la première fois, l’hypocrisie et lesdérives sécuritaires et xénophobes.
Les amateurs de thriller pur ne trouveront pas leur compte dans cedernier Wallander.
Ceux qui considèrent que Mankell est bien plus qu’unsimple auteur de polars auront, eux, le bonheur de découvrir l’un deses plus beaux romans.
Noir et désespéré, au plus profond d’une froidenuit scanienne. Livre vivement conseillé par traversay
Bon, c'est donc bye bye Wallander....
ai bien aimé ce roman...c'est tellement justement décrit ce désir récurrent de s'auto-apitoyer quand on arrive au bout de la route. de tout passer en revue
et surtout d'avoir des regrets et de les ressasser..."si j'avais... " c'est terrible les regrets...comme l'on préférerai que Wallander soit content de sa vie et d'arriver à la retraite;
mais tout le monde n'es pas doué pour le bonheur....
5/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Le retour du professeur de danse (Henning Mankell)
Pas de commissaire Wallander dans ce livre d'Henning Mankell. Le héros est un jeune policier Stefan Lindman qui apprend le même jour qu'il est atteint d'un cancer et que son ancien équipier (maintenant à la retraite) a été assassiné sauvagement. Il profite de son congé maladie pour enquêter sur cette affaire. Il savait que son ancien collègue avait peur de quelque chose, mais de quoi ?? C'est ce que Stefan va essayer d'élucider.
L'atmosphère de ce livre est pesante, assez noire. Le narrateur se débat avec sa peur des hôpitaux, son angoisse de mourir. Son enquête l'amène dans le passé nazi et les meurtres sont particulièrement odieux.
C'est le roman le plus noir de Mankell que j'ai pu lire. Pourtant, on retrouve bien sa plume avec ses descriptions de la Suède et celles de ses personnages. Le héros est plutôt sympathique et on espère le retrouver, plus en forme, dans une autre aventure.
Ma note : 3.5/5
Pas de commissaire Wallander dans ce livre d'Henning Mankell. Le héros est un jeune policier Stefan Lindman qui apprend le même jour qu'il est atteint d'un cancer et que son ancien équipier (maintenant à la retraite) a été assassiné sauvagement. Il profite de son congé maladie pour enquêter sur cette affaire. Il savait que son ancien collègue avait peur de quelque chose, mais de quoi ?? C'est ce que Stefan va essayer d'élucider.
L'atmosphère de ce livre est pesante, assez noire. Le narrateur se débat avec sa peur des hôpitaux, son angoisse de mourir. Son enquête l'amène dans le passé nazi et les meurtres sont particulièrement odieux.
C'est le roman le plus noir de Mankell que j'ai pu lire. Pourtant, on retrouve bien sa plume avec ses descriptions de la Suède et celles de ses personnages. Le héros est plutôt sympathique et on espère le retrouver, plus en forme, dans une autre aventure.
Ma note : 3.5/5
_________________
Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Le cerveau de Kennedy - Henning Mankell
Le cerveau de Kennedy
seuil
392 pages
2009
Quatrième de couverture :
Automne 2004. Louise Cantor quitte son chantier de fouilles du Péloponnèse pour rentrer en Suède. Impatiente de revoir son fils, elle le trouve mort dans son appartement de Stockholm. Qui a tué Henrik ? Pas un instant Louise ne veut croire que son fils unique se soit suicidé. Avec l'énergie du désespoir et une obstination d'archéologue, elle va tenter de reconstituer fragment par fragment les dernières années d'une vie brutalement interrompue. Secondée par Aron, le père d'Henrik qu'elle a déniché au fin fond de l'Australie, Louise découvre que son fils avait une vie secrète, émaillée d'inquiétantes zones d'ombre. Pourquoi Henrik s'intéressait-il tant au cerveau du président Kennedy, disparu lors de son autopsie ? Pourquoi avait-il un appartement clandestin à Barcelone ? D'où provenaient les grosses sommes d'argent dont il disposait ? Que faisait-il au Mozambique dans un mouroir pour malades atteints du sida ? Quand Aron disparaît brusquement sans laisser de traces, Louise comprend qu'elle est aux prises avec des forces occultes qui la dépassent. Au bord du gouffre mais plus déterminée que jamais, ses pas la conduisent au cœur de l'Afrique. Une vérité effroyable l'y attend. A travers ce récit palpitant et lucide, Henning Mankell exprime sa colère contre le cynisme du monde occidental face au lent naufrage d'un continent rongé par le sida.
Mon avis :
Le récit d'une quête très éprouvante et dangereuse que celle de cette mère qui part seule en Afrique suivre les traces de son défunt fils. L'auteur nous dresse un état des lieux sanitaire alarmant. Le sida ravage la population et les malades sont traités comme des cobayes. Le livre est davantage un réquisitoire dénonçant ces pratiques qu'un réel polar. Cela part d'un bon sentiment, mais on ne peut pas le considérer comme un polar classique, que l'on lit pour passer un bon moment. Je ne sais pas si un livre policier peut aborder tous les domaines, mais c'est une autre histoire... Quoiqu'il en soit je ne le conseille pas pour celles ou ceux qui souhaitent se détendre, cela m'a plutôt rendu neurasthénique !
Note : 3;5/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Exact Cecile et, personnellement j'ai trouvé que ce livre n'était pas terminé !
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Oui j'ai également cette impression de "pas terminé", il laisse planer un doute, mais peut-être était-il en manque d'inspirationBernard a écrit:Exact Cecile et, personnellement j'ai trouvé que ce livre n'était pas terminé !
B
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Peut-être, cependant Mankell n'en manque pas habituellement. Je pense qu'écrire plus ou finir le livre aurait nécessité beaucoup trop de pages pour un aussi vaste sujet...
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
C'est possible...Bernard a écrit:Peut-être, cependant Mankell n'en manque pas habituellement. Je pense qu'écrire plus ou finir le livre aurait nécessité beaucoup trop de pages pour un aussi vaste sujet...
B
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Tea Bag
Ma lecture de ce roman m'a laissée quelque peu perplexe. J'aime beaucoup l'écrtiture de Mankell et son univers. Mais ici, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Certes, l'histoire est intéressante, et touchante également, mais beaucoup d'élements sont restés confus et m'ont perdus dans ma lecture. Bien sûr, j'ai bien senti que l'auteur cherchait à nous perdre à travers les différents récits des filles, comme elles cherchent à perdre Jesper Humlin, mais je n'ai pas adheré et ça m'a un peu agacé. Néanmoins j'ai beaucoup aimé le projet de Jesper Humlin, de retranscrire dans un livre le témoignage et le parcours de ces jeunes filles clandestines. Au final, l'histoire m'a beaucoup interessée, mais le "trop de confusion" m'a un peu perdu.
Ma note: 3/5
Ma lecture de ce roman m'a laissée quelque peu perplexe. J'aime beaucoup l'écrtiture de Mankell et son univers. Mais ici, j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages. Certes, l'histoire est intéressante, et touchante également, mais beaucoup d'élements sont restés confus et m'ont perdus dans ma lecture. Bien sûr, j'ai bien senti que l'auteur cherchait à nous perdre à travers les différents récits des filles, comme elles cherchent à perdre Jesper Humlin, mais je n'ai pas adheré et ça m'a un peu agacé. Néanmoins j'ai beaucoup aimé le projet de Jesper Humlin, de retranscrire dans un livre le témoignage et le parcours de ces jeunes filles clandestines. Au final, l'histoire m'a beaucoup interessée, mais le "trop de confusion" m'a un peu perdu.
Ma note: 3/5
Re: Henning MANKELL (Suède)
Je crois que sorti de Wallender, Mankell est un peu perdu...Merci Elfe.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
LE RETOUR DU PROFESSEUR DE DANSE
Présentation de l'éditeur
Le jeune policier Stefan Lindman est sous le choc : il vient d'apprendre qu'il a un cancer, et que son ancien collègue Herbert Molin a été torturé mort. Pour tromper son angoisse, il part à l' autre bout de la Suède enquêter sur le meurtre de Molin. Que signifient les traces sanglantes sur le parquet, comme si le tueur avait dansé un tango avec le corps de sa victime ? Les ombres d'un passé très noir se réveillent. Elles ont frappé, et vont frappé encore. Mais Stefan n'a plus rien à perdre...
Mon avis 4.5/5
C'est le premier MANKELL que je lis et ça ne sera pas le dernier. Je suis tout de suite entrée dans l'histoire et j'ai très vite été touché par le personnage de Stefan LINDMANN qui se plonge dans cette enquête qui ne le concerne pas pour oublier sa terrible maladie.
MANKELL arrive à nous mettre dans l'ambiance du nord de la Suède à l'approche de l'hiver, de cette petite ville sans problème qui se trouve soudain chamboulée par ce crime.
L'aspect historique est aussi très intéressant, on apprend des choses au sujet de l'Histoire suédoise et du nazisme.
Comme à chaque fois pour une critique sur un policier je ne veux pas en dire trop, surtout quand dans celui ci il y a pas mal de suspence et beaucoup de rebondissement, jusqu'au bout on est tenu en haleine.
Lisez le !
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Henning MANKELL (Suède)
Un ajout à ma LAL, merci Cyrielle!
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
Re: Henning MANKELL (Suède)
Merci de cet avis cyrielle. J'avais beaucoup aimé également.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
La lionne blanche
Henning Mankell
Points/Seuil 2005
487 pages
Présentation de l'éditeur
Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d’habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel."
Mon avis
La présentation de l’éditeur étant très bien faite, je ne m’attarderai pas à faire le résumé. Ce que je peux dire c’est que comme toujours l’inspecteur Wallander reste un personnage attachant, bien que dans ce roman il ne soit pas au mieux de sa forme, mais il faut dire aussi que rechercher le meurtrier d’une mère de famille sans guère avancer dans l’enquête , déprimerait plus d’un homme. Je trouve que cette histoire est bien tournée car parallèlement est venue se greffer cette autre histoire ou l’on apprend beaucoup sur l’apartheid, n’oublions pas que nous sommes en Afrique du Sud à l’époque ou Mandela a été libèré et qu’il est toujours gênant pour les extrèmistes, un groupe d’afrikaners fanatiques et que parmi eux se trouve le tueur noir à la solde des fascistes blancs. Ce qui fait que Wallander qui sait peu de choses sur l’apartheid est introduit dans ce milieu pour son enquête, car le tueur est là, prêt à tout. Ex-KGB, nationalistes blancs de l’Afrique du Sud, la découverte d’un doigt d’un homme noir par un chien chercheur, meurtre d’une jeune femme ayant un passé limpide, Nelson Mandela, un certain Président De Klerk qui s’efforce d’abolir l’apartheid, les afrikaners..... Mais quels liens relient tous ces personnages ? Il faudra arriver à la fin du livre pour les découvrir.....Un roman policier que j’ai apprécié. 4,5/5
Henning Mankell
Points/Seuil 2005
487 pages
Présentation de l'éditeur
Avril 1992. En Scanie, Louise Åkerblom, jeune mère de famille et agente immobilière vient de conclure une affaire. Il fait beau. C'est vendredi. Elle a acheté des gâteaux pour le dîner familial. Elle prend sa voiture pour visiter une dernière maison et se retrouve sur un chemin qu'elle n'aurait jamais dû emprunter : un homme l'abat froidement d'une balle en plein front. Peu auparavant, en Afrique du Sud, dans la province du Transkei, le tueur professionnel Victor Mabasha, qui croupit dans un bidonville, se voit confier une mission inespérée. Ses commanditaires sont des Blancs, comme d’habitude. Mais cette fois, des Afrikaners haut placés, opérant au cœur des services secrets sud-africains. Sa cible, un homme politique de premier plan. Le Président Frederik De Klerk ? Il n'en sait pas plus.
Quelques jours plus tard, le corps de Louise est retrouvé au fond d'un puits, à Skurup, aux environs d'Ystad, par Wallander et son équipe qui enquêtaient déjà sur sa disparition. Mais le passé de la victime est désespérément sans histoire. Pas le moindre indice.
Quelques jours plus tard, une maison explose à Skurup. Des débris de radio sophistiquée, de revolver et le doigt sectionné d'un homme noir sont retrouvés dans les décombres.
Après avoir tourné en rond, l'enquête démarre véritablement. Y-a-t-il un lien entre l'explosion et le meurtre ?
La suite est hautement imprévisible : un téléscopage vertigineux entre la banale réalité quotidienne de la Scanie et la lutte sans merci qui oppose, au même moment, à l'autre bout du monde, les partisans forcenés de la suprématie blanche et les artisans tout aussi déterminés - De Klerk et Mandela - de l'abolition de l'apartheid et du processus de démocratisation. Mais que sait Wallander de l'apartheid ? Que sait-il d'une façon générale de la situation internationale ? Par exemple, sait-il qu'il peut exister une relation entre l'ex-KGB et les Afrikaners fascistes ? Il y a tout juste dix ans, le 27 avril 2004, au terme de premières élections libres, l'Afrique du Sud se choisissait Nelson Mandela comme Président.
Le point de départ ici pour Henning Mankell est pourtant une tentative d'assassinat contre Mandela, peu après sa libération, par des Afrikaners extrémistes. Chargé d'enquêter sur la disparition d'une mère de famille exécutée par un ex-agent du KGB, lequel entraînait en Suède le tueur noir à la solde des fascistes blancs, Wallander est habilement introduit par son créateur dans le climat politique confus de l'Afrique du Sud, au moment où le Président De Klerk s'efforce d'abolir l'apartheid et de faire de son pays la "nation arc-en ciel."
Mon avis
La présentation de l’éditeur étant très bien faite, je ne m’attarderai pas à faire le résumé. Ce que je peux dire c’est que comme toujours l’inspecteur Wallander reste un personnage attachant, bien que dans ce roman il ne soit pas au mieux de sa forme, mais il faut dire aussi que rechercher le meurtrier d’une mère de famille sans guère avancer dans l’enquête , déprimerait plus d’un homme. Je trouve que cette histoire est bien tournée car parallèlement est venue se greffer cette autre histoire ou l’on apprend beaucoup sur l’apartheid, n’oublions pas que nous sommes en Afrique du Sud à l’époque ou Mandela a été libèré et qu’il est toujours gênant pour les extrèmistes, un groupe d’afrikaners fanatiques et que parmi eux se trouve le tueur noir à la solde des fascistes blancs. Ce qui fait que Wallander qui sait peu de choses sur l’apartheid est introduit dans ce milieu pour son enquête, car le tueur est là, prêt à tout. Ex-KGB, nationalistes blancs de l’Afrique du Sud, la découverte d’un doigt d’un homme noir par un chien chercheur, meurtre d’une jeune femme ayant un passé limpide, Nelson Mandela, un certain Président De Klerk qui s’efforce d’abolir l’apartheid, les afrikaners..... Mais quels liens relient tous ces personnages ? Il faudra arriver à la fin du livre pour les découvrir.....Un roman policier que j’ai apprécié. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Merci de cet avis Lalyre. Je crois que c'est un peu la suite des chiens de Riga. Il est sur ma liste de lecture.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Bernard a écrit:Merci de cet avis Lalyre. Je crois que c'est un peu la suite des chiens de Riga. Il est sur ma liste de lecture.
B
Bernard crois-tu qu'il soit nécessaire de les lire dans l'ordre??
lalyre- Nombre de messages : 5803
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Non, je ne pense pas, cependant comme Wallender vieillit au fur et à mesure, on suit son évolution, ses collègues, sa famille, sinon ce sont des enquêtes spécifiques, sauf, peut-être, pour les deux que je t'ai cités, je n'en suis pas sûr n'ayant pas lu La lionne blanche.
B
B
Bernard- Nombre de messages : 3697
Age : 79
Location : 94160 Saint-Mandé
Date d'inscription : 28/10/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Le fils du vent d' Henning Mankell
Points/ 356 pages
Vers 1875, Hans Bengler, jeune entomologiste amateur quitte la Scanie pour l'Afrique australe et le désert du Kalahari, en quête de quelque insecte inconnu. Mais sa principale découverte dans un comptoir de Namibie est un jeune boschiman orphelin. Bengler décide de l'adopter, de lui donner un nom, Daniel, et de le ramener en Suède, d'une part pour en faire "un homme véritable", d'autre part pour prouver à ses compatriotes ignares qu'il existe bien des êtres à la peau noire. Pendant la traversée commence l'apprentissage de la civilisation, du suédois, du christianisme. Bengler exige de l'enfant qu'il oublie tout de son passé, alors que Daniel n'a qu'un rêve : apprendre à marcher sur l'eau pour retourner achever l'antilope gravée par son père, et entrer en communication avec ses parents morts à travers des rêves et des signes.
Ne vous laissez pas avoir par le début, ce livre n'a rien avoir avec un roman policier... C'est un très joli roman au allure de conte philosophique. Il faut être patient l'histoire avance lentement, parfois avec difficulté et pourtant je m' y suis laissée prendre. Certains passages sont très poétiques. L' histoire incite à la réflexion malgré cela j'ai trouvé que le sujet avait été traité de façon parfois trop superficiel ou du moins qu' Henning Mankell n'avait pas été jusqu' au fond de son idée.
Cela demeure tout de même une assez bonne lecture.
3,5/5
Points/ 356 pages
Vers 1875, Hans Bengler, jeune entomologiste amateur quitte la Scanie pour l'Afrique australe et le désert du Kalahari, en quête de quelque insecte inconnu. Mais sa principale découverte dans un comptoir de Namibie est un jeune boschiman orphelin. Bengler décide de l'adopter, de lui donner un nom, Daniel, et de le ramener en Suède, d'une part pour en faire "un homme véritable", d'autre part pour prouver à ses compatriotes ignares qu'il existe bien des êtres à la peau noire. Pendant la traversée commence l'apprentissage de la civilisation, du suédois, du christianisme. Bengler exige de l'enfant qu'il oublie tout de son passé, alors que Daniel n'a qu'un rêve : apprendre à marcher sur l'eau pour retourner achever l'antilope gravée par son père, et entrer en communication avec ses parents morts à travers des rêves et des signes.
Ne vous laissez pas avoir par le début, ce livre n'a rien avoir avec un roman policier... C'est un très joli roman au allure de conte philosophique. Il faut être patient l'histoire avance lentement, parfois avec difficulté et pourtant je m' y suis laissée prendre. Certains passages sont très poétiques. L' histoire incite à la réflexion malgré cela j'ai trouvé que le sujet avait été traité de façon parfois trop superficiel ou du moins qu' Henning Mankell n'avait pas été jusqu' au fond de son idée.
Cela demeure tout de même une assez bonne lecture.
3,5/5
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Henning MANKELL (Suède)
Profondeurs
Henning Mankell
Points/Seuil 2009
348 pages
Présentation de l'éditeur
Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d'être entrainée dans la guerre, car les flottes allemande et russe s'affrontent au large de ses côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l'archipel d'Östergöland. L'homme est hanté par l'idée de contrôle qu'il exerce en mesurant tout ce qui l'entoure, les masses, le temps, les distances entre les lieux, les objets et les êtres (sa femme Kristina restée à Stockholm). Mais lorsqu'il découvre Sara Fredrika vivant seule sur une île désolée, la présence de cette femme très vite l'obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle qu'il maintenait sur son " abime " intérieur se soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats. D'allers et retours entre l'île et Stockholm, il s'invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge - à Sara Fredrika, à Kristina, qui perd la raison, à l'amirauté qui le pousse à démissionner -, Tobiasson perd pied, sombre dans la folie et se suicide par noyade. Dans ce récit sobre et parfaitement construit, porté par une intensité émotionnelle constante, Mankell se mesure ici avec les plus grands auteurs suédois contemporains, Torgny Lindgren et Per Olof Enquist.
Mon avis
La présentation de l’éditeur nous décrit très bien l’ambiance du roman, ce que j’ajouterai c’est que cet homme pourtant haut gradé dans la marine militaire est un fieffé menteur, qui change de personnalité selon son désir, et je dois dire qu’il a mérité ce qui lui arrive. J’ai aimé les réactions de la femme de l’île, face au dénouement et à la découverte de la double vie de cet homme. Et il y a aussi la mer comme toile de fond ,une mer sournoise, qui change de couleur, devient noire, inquiétante, se transforme, devient blanche, dévastatrice, elle est parfois tranquille, recouverte d’une grosse épaisseur de glace, elle se laisse marcher dessus car c’est cela la mer Baltique....Vraiment c’est un roman qu’on ne peut qualifié de policier ,ni de polar, mais il y a du suspense car il faut arriver à la fin pour apprendre ce que les trois principaux personnages deviennent....4,5/5
Henning Mankell
Points/Seuil 2009
348 pages
Présentation de l'éditeur
Automne 1914. La Suède, malgré sa neutralité, craint d'être entrainée dans la guerre, car les flottes allemande et russe s'affrontent au large de ses côtes. Le capitaine Lars Tobiasson-Svartman reçoit la mission de sonder les fonds de la mer Baltique et de chercher une route maritime secrète à travers l'archipel d'Östergöland. L'homme est hanté par l'idée de contrôle qu'il exerce en mesurant tout ce qui l'entoure, les masses, le temps, les distances entre les lieux, les objets et les êtres (sa femme Kristina restée à Stockholm). Mais lorsqu'il découvre Sara Fredrika vivant seule sur une île désolée, la présence de cette femme très vite l'obsède et il devient son amant. Le fragile couvercle qu'il maintenait sur son " abime " intérieur se soulève et son univers tiré au cordeau vole en éclats. D'allers et retours entre l'île et Stockholm, il s'invente des missions secrètes. De mensonge en mensonge - à Sara Fredrika, à Kristina, qui perd la raison, à l'amirauté qui le pousse à démissionner -, Tobiasson perd pied, sombre dans la folie et se suicide par noyade. Dans ce récit sobre et parfaitement construit, porté par une intensité émotionnelle constante, Mankell se mesure ici avec les plus grands auteurs suédois contemporains, Torgny Lindgren et Per Olof Enquist.
Mon avis
La présentation de l’éditeur nous décrit très bien l’ambiance du roman, ce que j’ajouterai c’est que cet homme pourtant haut gradé dans la marine militaire est un fieffé menteur, qui change de personnalité selon son désir, et je dois dire qu’il a mérité ce qui lui arrive. J’ai aimé les réactions de la femme de l’île, face au dénouement et à la découverte de la double vie de cet homme. Et il y a aussi la mer comme toile de fond ,une mer sournoise, qui change de couleur, devient noire, inquiétante, se transforme, devient blanche, dévastatrice, elle est parfois tranquille, recouverte d’une grosse épaisseur de glace, elle se laisse marcher dessus car c’est cela la mer Baltique....Vraiment c’est un roman qu’on ne peut qualifié de policier ,ni de polar, mais il y a du suspense car il faut arriver à la fin pour apprendre ce que les trois principaux personnages deviennent....4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Henning MANKELL - Meurtriers sans visage. 1991.
Le livre est largement commenté. Le récit polar est pas mal, mais il y a trop de la vie personnelle de l'inspecteur Wallander. Tous ses relations ont un goût de de raté: fils d'un père quasiment dément, frère d'une soeur au loin, époux d'une femme divorcante, père d'une fille distante, et amant qui se comporte mal. Ce goût de raté colle un peu trop au récit, et le trop de whisky bu par Wallander y ajoute encore. Pas le meilleur Mankell, mais comme lecture de détente, quand même 3/5.
Le livre est largement commenté. Le récit polar est pas mal, mais il y a trop de la vie personnelle de l'inspecteur Wallander. Tous ses relations ont un goût de de raté: fils d'un père quasiment dément, frère d'une soeur au loin, époux d'une femme divorcante, père d'une fille distante, et amant qui se comporte mal. Ce goût de raté colle un peu trop au récit, et le trop de whisky bu par Wallander y ajoute encore. Pas le meilleur Mankell, mais comme lecture de détente, quand même 3/5.
_________________
Gallo
gallo- Nombre de messages : 2598
Location : Pays-Bas
Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Henning MANKELL (Suède)
Les chaussures italiennes
Résumé: Un homme de 66 ans vit seul depuis plus de 10 ans sur une île de la Baltique au climat très rigoureux. Ancien chirurgien on comprend vite qu'il a fui "le monde" suite à une erreur. Son existence est seulement rythmée par le passage du facteur tous les trois jours jusqu'au jour où ressurgit une femme qu'il avait aimé autrefois. Gravement malade elle a cherché à le retrouver pour qu'il tienne la promesse faite alors: l'emmener voir un lac dont il lui avait beaucoup parlé. De ce jour la vie de Fredrik va être bouleversée.
Mon avis: Les personnages principaux de ce roman sont attachants même si le narrateur peut sembler antipathique au départ. Dans ce récit certes un peu sombre la mort est omniprésente mais l'auteur ne tombe jamais dans la sensiblerie facile.
Le fait de savoir qu'un être aimé va disparaître peut bouleverser votre vie et vous amener à revenir sur le passé et à essayer d'en réparer les erreurs: tel est en fait le message délivré par l'auteur.
Les descriptions des paysages sont magnifiques même si l'envie d'y passer un hiver ne m'est pas venue.
Malgré le thème principal ce roman est en fait porteur d'espoir et l'écriture toute en finesse de Mankell s'y prête merveilleusement bien.
Ma note 4/5
Résumé: Un homme de 66 ans vit seul depuis plus de 10 ans sur une île de la Baltique au climat très rigoureux. Ancien chirurgien on comprend vite qu'il a fui "le monde" suite à une erreur. Son existence est seulement rythmée par le passage du facteur tous les trois jours jusqu'au jour où ressurgit une femme qu'il avait aimé autrefois. Gravement malade elle a cherché à le retrouver pour qu'il tienne la promesse faite alors: l'emmener voir un lac dont il lui avait beaucoup parlé. De ce jour la vie de Fredrik va être bouleversée.
Mon avis: Les personnages principaux de ce roman sont attachants même si le narrateur peut sembler antipathique au départ. Dans ce récit certes un peu sombre la mort est omniprésente mais l'auteur ne tombe jamais dans la sensiblerie facile.
Le fait de savoir qu'un être aimé va disparaître peut bouleverser votre vie et vous amener à revenir sur le passé et à essayer d'en réparer les erreurs: tel est en fait le message délivré par l'auteur.
Les descriptions des paysages sont magnifiques même si l'envie d'y passer un hiver ne m'est pas venue.
Malgré le thème principal ce roman est en fait porteur d'espoir et l'écriture toute en finesse de Mankell s'y prête merveilleusement bien.
Ma note 4/5
Re: Henning MANKELL (Suède)
Meurtriers sans visage d' Henning Mankell
Points Policier / 386 pages
En pleine campagne, près de la petite ville d'Ystad, au sud de la Suède, un fermier découvre le corps sans vie de son voisin, atrocement massacré. La femme du malheureux ne vaut guère mieux : étranglée par un curieux nœud coulant, elle n'aura que le temps de murmurer "étrangers", avant de décéder à son tour à l'hôpital. Qui peut bien avoir commis pareille horreur et dans quel but ? Et pourquoi le ou les assassins ont-ils nourri la jument du vieux couple ? L'inspecteur de police Kurt Wallander se serait bien passé de cette enquête alors qu'il regrette le départ de sa femme, que sa fille refuse de le voir et que son père l'inquiète. Évidemment, les médias n'arrangent pas les choses. Mais faut-il vraiment suivre la piste des étrangers ? De nouvelles révélations faites par le frère de la vieille dame assassinée vont orienter et compliquer la tâche de la petite équipe de Wallander.
Première enquête de l'inspecteur Wallander
L'intrigue est vraiment intéressante elle nous emmène dans une Suède méconnue, celle de l'immigration, de l'intégration, des mouvements d'extrême droite, du racisme et de la violence. L'enquête en soit n'est pas bien compliqué, sa résolution non plus d'ailleurs elle prend assez peu de place dans ce livre. Celui-ci se consacrant principalement à la vie de l'inspecteur; c'est le premier dans l'ordre chronologique où Henning Mankell fait apparaître son célèbre héros aussi puis-je comprendre qu'on veuille nous le présenter. Ces passages ne sont pas désagréables pour autant même si Wallander semble vraiment correspondre aux clichés des flics de roman policier récent dont la vie personnel ressemble un peu à un champ de bataille.
L'écriture est assez simple mais très efficace.
3,75/5
Les chiens de Riga d' Henning Mankell
Points Policier / 321 pages
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre. A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga.
Décidément en Suède il y a des spécialiste sur tout ! Dans Meurtriers sans visages l'équipe d'inspecteur a recours pour faire avancer l' enquête à un civil passionné de nœud, ici c'est un spécialiste des canots de sauvetage qui va apporté une contribution décisive à la résolution de ce mystère. Ce livre commence sur les chapeaux de roues, j'ai vraiment été accroché par le début, hélas, j'ai trouvé que l'histoire ne tenait pas toutes ses promesses surtout lorsque l'inspecteur Wallander retourne une seconde fois de façon clandestine en Lettonie. Le livre devient trop rocambolesque.
Une lecture en demi teinte.
3/5
Le retour du professeur de danse de Henning Mankell
Seuil Policier / 409 pages
Un roman policier plutôt intéressant, je ne me suis absolument pas ennuyée. J'avais très envie de connaître le fin mot de cette enquête même si j'ai parfois eu l' impression que l'intrigue traînait un peu en longueur. Je regrette un peu qu' Henning Mankell n'est pas plus exploité l' aspect historique. De plus j' ai trouvé qu' il revenait trop souvent sur la maladie de son héros. Certes c'est un ressort bien pratique (et surtout déjà utilisé) ceci dit Stefan Lindman est assez attachant. Je souhaite vraiment le revoir. Deux petits bémol mais une lecture que je ne regrette absolument pas, j'ai été tenu en haleine du début à la fin.
3,5/5
Points Policier / 386 pages
En pleine campagne, près de la petite ville d'Ystad, au sud de la Suède, un fermier découvre le corps sans vie de son voisin, atrocement massacré. La femme du malheureux ne vaut guère mieux : étranglée par un curieux nœud coulant, elle n'aura que le temps de murmurer "étrangers", avant de décéder à son tour à l'hôpital. Qui peut bien avoir commis pareille horreur et dans quel but ? Et pourquoi le ou les assassins ont-ils nourri la jument du vieux couple ? L'inspecteur de police Kurt Wallander se serait bien passé de cette enquête alors qu'il regrette le départ de sa femme, que sa fille refuse de le voir et que son père l'inquiète. Évidemment, les médias n'arrangent pas les choses. Mais faut-il vraiment suivre la piste des étrangers ? De nouvelles révélations faites par le frère de la vieille dame assassinée vont orienter et compliquer la tâche de la petite équipe de Wallander.
Première enquête de l'inspecteur Wallander
L'intrigue est vraiment intéressante elle nous emmène dans une Suède méconnue, celle de l'immigration, de l'intégration, des mouvements d'extrême droite, du racisme et de la violence. L'enquête en soit n'est pas bien compliqué, sa résolution non plus d'ailleurs elle prend assez peu de place dans ce livre. Celui-ci se consacrant principalement à la vie de l'inspecteur; c'est le premier dans l'ordre chronologique où Henning Mankell fait apparaître son célèbre héros aussi puis-je comprendre qu'on veuille nous le présenter. Ces passages ne sont pas désagréables pour autant même si Wallander semble vraiment correspondre aux clichés des flics de roman policier récent dont la vie personnel ressemble un peu à un champ de bataille.
L'écriture est assez simple mais très efficace.
3,75/5
Les chiens de Riga d' Henning Mankell
Points Policier / 321 pages
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre. A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga.
Décidément en Suède il y a des spécialiste sur tout ! Dans Meurtriers sans visages l'équipe d'inspecteur a recours pour faire avancer l' enquête à un civil passionné de nœud, ici c'est un spécialiste des canots de sauvetage qui va apporté une contribution décisive à la résolution de ce mystère. Ce livre commence sur les chapeaux de roues, j'ai vraiment été accroché par le début, hélas, j'ai trouvé que l'histoire ne tenait pas toutes ses promesses surtout lorsque l'inspecteur Wallander retourne une seconde fois de façon clandestine en Lettonie. Le livre devient trop rocambolesque.
Une lecture en demi teinte.
3/5
Le retour du professeur de danse de Henning Mankell
Seuil Policier / 409 pages
Un roman policier plutôt intéressant, je ne me suis absolument pas ennuyée. J'avais très envie de connaître le fin mot de cette enquête même si j'ai parfois eu l' impression que l'intrigue traînait un peu en longueur. Je regrette un peu qu' Henning Mankell n'est pas plus exploité l' aspect historique. De plus j' ai trouvé qu' il revenait trop souvent sur la maladie de son héros. Certes c'est un ressort bien pratique (et surtout déjà utilisé) ceci dit Stefan Lindman est assez attachant. Je souhaite vraiment le revoir. Deux petits bémol mais une lecture que je ne regrette absolument pas, j'ai été tenu en haleine du début à la fin.
3,5/5
Dernière édition par Lacazavent le Jeu 11 Juin 2015 - 15:10, édité 1 fois
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Henning MANKELL (Suède)
Les chiens de Riga
Henning Mankell
Points-Seuil 2004
322 pages
Présentation de l'éditeur
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre.
A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga. C'est le début d'une aventure insensée où il va se trouver complètement démuni, privé de tout repère. Seule certitude : le major a été éliminé pour des raisons politiques. Quant à Wallander, il est manipulé. Par qui ? Par la veuve du major, la belle Baiba Liepa ? Par l'un ou l'autre des deux officiers de police chargés de l'enquête ?
Dans la "série Wallander", Les Chiens de Riga, est le 5ème titre à paraître au Seuil, néanmoins, il est le 2ème titre écrit par Henning Mankell (en 1992) après Meurtriers sans visage publié par Bourgois. L'action de ce livre, contrairement aux autres titres de la série, ne se déroule pas dans la Suède démocratique, ni dans l'environnement social de la Scanie bien connu de notre Wallander. Ecrit en 1992, alors que tout était encore très précaire et incertain dans les Etats baltes - la Lettonie venait de se proclamer indépendante en aôut 1991 - Les Chiens de Riga offre une plongée vertigineuse dans le monde soviétique totalitaire sur le point de se désintégrer et dont Wallander ignore tout. Un Wallander plus jeune, moins expérimenté, réduit à ses seules ressources d'intuition et d'ingéniosité face à des ennemis aussi féroces qu'insaisissables. Un Wallander d'autant plus vulnérable qu'il est tombé amoureux. Une atmosphère glauque et prenante. Un suspens violent, dépaysant, à l'efficacité garantie.
En février 1991, deux hommes sont retrouvés exécutés d'une balle dans le coeur, dans un canot pneumatique sur une plage de Scanie. Les corps identifiés se révèlent être ceux de criminels lettons d'origine russe liés à la mafia. Dès son retour de Lettonie, l'étrange major Liepa pour lequel Wallander s'est pris d'amitié, est assassiné. Une nouvelle enquête pour Wallander qui part alors pour Riga.
Mon avis
Je ne résumerai pas ce livre car la présentation de l’éditeur reflète très bien l’atmosphère glauque de cette histoire. Ce roman de Henning Mankell est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent, je dirais que ce livre est plutôt un roman d’espionnage et c’est peut-être pour cela que je l’ai trouvé autrement que ceux déjà lus....3,5/5
Henning Mankell
Points-Seuil 2004
322 pages
Présentation de l'éditeur
L'action se situe en grande partie en Lettonie, alors que les Etats baltes s'émancipent de la tutelle soviétique. Hiver 1991. Un canot pneumatique s'échoue à Mossbystrand, au large d'Ystad (siège du commissariat de Wallander). Il contient les corps de deux hommes, torturés et exécutés d'une balle dans le cœur. L'origine du canot est rapidement établie : fabrication yougoslave, utilisé uniquement par les Soviétiques et leurs satellites. Les corps sont à leur tour identifiés : criminels lettons d'origine russe, liés à la mafia russe. Un officier de police de Riga est appelé en renfort à Ystad. Le commissaire Wallander se prend d'amitié pour l'étrange major Liepa et commence à entrevoir, à son contact, la complexité du monde où a été commis ce double meurtre.
A peine rentré en Lettonie, le major Liepa est assassiné. A la demande des enquêteurs Wallander part pour Riga. C'est le début d'une aventure insensée où il va se trouver complètement démuni, privé de tout repère. Seule certitude : le major a été éliminé pour des raisons politiques. Quant à Wallander, il est manipulé. Par qui ? Par la veuve du major, la belle Baiba Liepa ? Par l'un ou l'autre des deux officiers de police chargés de l'enquête ?
Dans la "série Wallander", Les Chiens de Riga, est le 5ème titre à paraître au Seuil, néanmoins, il est le 2ème titre écrit par Henning Mankell (en 1992) après Meurtriers sans visage publié par Bourgois. L'action de ce livre, contrairement aux autres titres de la série, ne se déroule pas dans la Suède démocratique, ni dans l'environnement social de la Scanie bien connu de notre Wallander. Ecrit en 1992, alors que tout était encore très précaire et incertain dans les Etats baltes - la Lettonie venait de se proclamer indépendante en aôut 1991 - Les Chiens de Riga offre une plongée vertigineuse dans le monde soviétique totalitaire sur le point de se désintégrer et dont Wallander ignore tout. Un Wallander plus jeune, moins expérimenté, réduit à ses seules ressources d'intuition et d'ingéniosité face à des ennemis aussi féroces qu'insaisissables. Un Wallander d'autant plus vulnérable qu'il est tombé amoureux. Une atmosphère glauque et prenante. Un suspens violent, dépaysant, à l'efficacité garantie.
En février 1991, deux hommes sont retrouvés exécutés d'une balle dans le coeur, dans un canot pneumatique sur une plage de Scanie. Les corps identifiés se révèlent être ceux de criminels lettons d'origine russe liés à la mafia. Dès son retour de Lettonie, l'étrange major Liepa pour lequel Wallander s'est pris d'amitié, est assassiné. Une nouvelle enquête pour Wallander qui part alors pour Riga.
Mon avis
Je ne résumerai pas ce livre car la présentation de l’éditeur reflète très bien l’atmosphère glauque de cette histoire. Ce roman de Henning Mankell est celui que j’ai le moins aimé jusqu’à présent, je dirais que ce livre est plutôt un roman d’espionnage et c’est peut-être pour cela que je l’ai trouvé autrement que ceux déjà lus....3,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5803
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Henning MANKELL (Suède)
Les chaussures italiennes de Hemming Mankell.
Je n’ai pas aimé, cet homme qui fuit ses responsabilités, reclus dans son île avec une chienne et un chat ( il a peut être pomper sur Best love Rosie de cette chére Nuala O'faolain). L’image de Harriet au milieu de la glace avec son déambulateur est belle comme le dit si bien Lalyre. Mais marre, marre du cancer. Puis l’ enterrement d’ Harriet , m’as fait trop penser très beau livre des Jim HARISSON , Retour en terre. Cela aurait été plus beau d’envoyer Harriet sur la mer dans un bateau en feu en comme les vikings. .C’est crémation était infect. De plus j’ai remarque que les jeune femmes étaient souvent asociale et violente comme des hommes à donner du poing, Louise et ainsi que Sima avec son sabre..Fredrik l’a entendu pleurer et n’a Rien fait. .Le roman fini en queue de poison. C’ est dommage car j’ai aimé tous ses Kurt Wallander, Le fils du vent...
Note 1/5 très déçue
Je n’ai pas aimé, cet homme qui fuit ses responsabilités, reclus dans son île avec une chienne et un chat ( il a peut être pomper sur Best love Rosie de cette chére Nuala O'faolain). L’image de Harriet au milieu de la glace avec son déambulateur est belle comme le dit si bien Lalyre. Mais marre, marre du cancer. Puis l’ enterrement d’ Harriet , m’as fait trop penser très beau livre des Jim HARISSON , Retour en terre. Cela aurait été plus beau d’envoyer Harriet sur la mer dans un bateau en feu en comme les vikings. .C’est crémation était infect. De plus j’ai remarque que les jeune femmes étaient souvent asociale et violente comme des hommes à donner du poing, Louise et ainsi que Sima avec son sabre..Fredrik l’a entendu pleurer et n’a Rien fait. .Le roman fini en queue de poison. C’ est dommage car j’ai aimé tous ses Kurt Wallander, Le fils du vent...
Note 1/5 très déçue
Dernière édition par clarize le Lun 5 Déc 2011 - 19:41, édité 1 fois
_________________
Challenge US : 10/50
clarize- Nombre de messages : 2594
Location : FRANCE
Date d'inscription : 09/11/2008
Page 2 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Sujets similaires
» Henning MANKELL (Suède)
» Henning MANKELL - Comedia infantil
» Henning MANKELL - Daisy Sisters
» Henning MANKELL - Les chaussures italiennes
» Henning MANKELL- Meurtriers sans visage
» Henning MANKELL - Comedia infantil
» Henning MANKELL - Daisy Sisters
» Henning MANKELL - Les chaussures italiennes
» Henning MANKELL- Meurtriers sans visage
Page 2 sur 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|