Edith WHARTON (Etats-Unis)
+16
Dkois
kattylou
petitemartine
Cyrielle
Réaliste-romantique
lion68
cookie610
Lacazavent
Lyreek
Liza_lou
Ondine
doriane99
Mousseline
Ladybug
Mariselya
petitelune
20 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Lacazavent, si tu es tombée sous le charme de l'écriture d'Edith Wharton, je te conseille Ethan Frome, un petit roman magnifique.
lion68- Nombre de messages : 99
Age : 55
Location : Paris
Date d'inscription : 12/10/2010
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
J'approuve pour Ethan Frome.
J'aimerais bien relire Edith Wharton comme beaucoup d'autres d'ailleurs.
J'aimerais bien relire Edith Wharton comme beaucoup d'autres d'ailleurs.
_________________
Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Merci Lion et Mousseline, c'est noté.
Cookie : Je suis presque certaine qu' il te plaira
Cookie : Je suis presque certaine qu' il te plaira
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Ethan Frome d' Edith Wharton
L' imaginaire Gallimard / 210 pages
Ethan Frome, dans une petite ferme du Massachusetts, est sous la domination de sa femme Zenobia, une mégère. L'arrivée de Mattie Silver, une cousine de Zenobia, illumine la vie d'Ethan en lui apportant de la douceur et de la compréhension. Mais elle déchaîne la jalousie de la redoutable Zenobia, qui va réussir à chasser la jeune fille.
Avec Ethan Frome c'est la seconde fois après Les boucanières que je rencontre la plume d' Edith Wharton. Cette fois-ci le récit m'aura paru curieusement plus daté, l' histoire n'a pas vieilli mais le texte est marqué par l'esprit des romans anglo-américain de la fin du XIXème siècle. Difficile de raconter cette histoire sans prendre le risque de trop en dire, c'est l' histoire d' un homme pauvre et de peu de volonté sous la coupe de sa femme. C'est une histoire d'amour de jalousie et de ressentiment, on lui souhaitait une fin en apothéose, on demeura finalement dans le ton de la vie sans guère de relief menée par Ethan Frome.
Une lecture marquante qui captive dès les premières lignes comme tout bon roman on le savoure et on le termine presque à regret.
Lion et notre chère Mousseline me l'avaient prédis ce coup de cœur, merci à tous les deux.
L' imaginaire Gallimard / 210 pages
Ethan Frome, dans une petite ferme du Massachusetts, est sous la domination de sa femme Zenobia, une mégère. L'arrivée de Mattie Silver, une cousine de Zenobia, illumine la vie d'Ethan en lui apportant de la douceur et de la compréhension. Mais elle déchaîne la jalousie de la redoutable Zenobia, qui va réussir à chasser la jeune fille.
Avec Ethan Frome c'est la seconde fois après Les boucanières que je rencontre la plume d' Edith Wharton. Cette fois-ci le récit m'aura paru curieusement plus daté, l' histoire n'a pas vieilli mais le texte est marqué par l'esprit des romans anglo-américain de la fin du XIXème siècle. Difficile de raconter cette histoire sans prendre le risque de trop en dire, c'est l' histoire d' un homme pauvre et de peu de volonté sous la coupe de sa femme. C'est une histoire d'amour de jalousie et de ressentiment, on lui souhaitait une fin en apothéose, on demeura finalement dans le ton de la vie sans guère de relief menée par Ethan Frome.
Une lecture marquante qui captive dès les premières lignes comme tout bon roman on le savoure et on le termine presque à regret.
5/5
Lion et notre chère Mousseline me l'avaient prédis ce coup de cœur, merci à tous les deux.
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
J'aime beaucoup l'écriture d'Edith Wharton, ce titre m'a intéressé à un moment, et puis j'ai oublié ! Je le note de nouveau.
Si tu aimes cette auteure, et si tu ne l'as pas lu, je pense que tu aimeras Chez les heureux du monde !
Si tu aimes cette auteure, et si tu ne l'as pas lu, je pense que tu aimeras Chez les heureux du monde !
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Merci Ladybug. Je cherchais mon prochain livre, je vais me procurer ta suggestion.
_________________
Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Chez les heureux du monde
Note : 5/5
Résumé : Au début du 20ème siècle, Lily Bart, 29 ans, appartient à l’aristocratie newyorkaise mais c’est une jeune orpheline ruinée, qui vit chez une tante peu avenante. Ayant toujours été habituée au luxe et aimant cela, elle ne voit qu’une seule solution pour sortir la tête de sa situation : faire un riche mariage.
Critique : Un gros coup de cœur pour ce roman brillant. Le contenu du roman est beaucoup plus profond et étudié que ce que mon résumé peut vous laisser croire. Il ne s’agit pas d’une simple romance pleine de guimauve et de fleurs bleues mais plutôt d’une véritable étude des mœurs de la bonne société newyorkaise du début du siècle dernier et comment l’avidité et l’ignominie de ces gens conduisent à la perte d’une jeune fille naïve. Edith Wharton a un style impeccable avec un ton légèrement cinglant et cruel, mais tellement élégant et distingué. Lily est un personnage attachant et malgré ses erreurs, même si elle est un peu agaçante parfois, on se prend très rapidement d’affection pour elle. On suit avec haleine ses errances dans un monde qui la broie petit à petit mais auquel elle ne veut sous aucun prétexte renoncer. Moins rose que Jane Austen et moins torturé qu’Emily Brontë, Edith Wharton emprunte tout de même à ses illustres ainées en nous offrant un portrait au vitriol de la bourgeoisie et un portrait psychologique fin et complexe des personnages principaux. Résolument moderne comme écriture même 100 ans plus tard - moins sur le fond du roman, encore que l’argent ne fait toujours pas le bonheur et sa recherche ultime par tous moyens conduit toujours bien souvent à notre perte, mais bon les mœurs générales ont quand même bien changées – Chez les heureux du monde est, pour moi, un véritable chef d’œuvre de la littérature américaine.
Note : 5/5
Résumé : Au début du 20ème siècle, Lily Bart, 29 ans, appartient à l’aristocratie newyorkaise mais c’est une jeune orpheline ruinée, qui vit chez une tante peu avenante. Ayant toujours été habituée au luxe et aimant cela, elle ne voit qu’une seule solution pour sortir la tête de sa situation : faire un riche mariage.
Critique : Un gros coup de cœur pour ce roman brillant. Le contenu du roman est beaucoup plus profond et étudié que ce que mon résumé peut vous laisser croire. Il ne s’agit pas d’une simple romance pleine de guimauve et de fleurs bleues mais plutôt d’une véritable étude des mœurs de la bonne société newyorkaise du début du siècle dernier et comment l’avidité et l’ignominie de ces gens conduisent à la perte d’une jeune fille naïve. Edith Wharton a un style impeccable avec un ton légèrement cinglant et cruel, mais tellement élégant et distingué. Lily est un personnage attachant et malgré ses erreurs, même si elle est un peu agaçante parfois, on se prend très rapidement d’affection pour elle. On suit avec haleine ses errances dans un monde qui la broie petit à petit mais auquel elle ne veut sous aucun prétexte renoncer. Moins rose que Jane Austen et moins torturé qu’Emily Brontë, Edith Wharton emprunte tout de même à ses illustres ainées en nous offrant un portrait au vitriol de la bourgeoisie et un portrait psychologique fin et complexe des personnages principaux. Résolument moderne comme écriture même 100 ans plus tard - moins sur le fond du roman, encore que l’argent ne fait toujours pas le bonheur et sa recherche ultime par tous moyens conduit toujours bien souvent à notre perte, mais bon les mœurs générales ont quand même bien changées – Chez les heureux du monde est, pour moi, un véritable chef d’œuvre de la littérature américaine.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Un fils au front
Un peintre américain établit à Paris se fait une joie de passer plusieurs mois avec son fils en voyage…sauf qu’on est à l’automne 1914 et la guerre sera déclarée le lendemain. Le fils est américain, mais aussi mobilisable dans l’armée française, car il est né sur le sol français. Le père et la mère, divorcés, font jouer leurs relations pour que le fils soit assigné à l’arrière. Ils réussissent et sont témoins de drames chez leurs proches. Ils sont heureux d’en être épargné. Le fils refuse toutefois d’être un planqué et, tout en le cachant, se fait muter sur le front. Où il sera évidemment blessé, ce qui dévoilera le pot aux roses.
J’aurai voulu bien aimer ce livre : la première guerre mondiale, une relation père-fils, mais malheureusement je n’ai pas réussi à m’intéresser réellement à l’intrigue. J’ai eu des pointes d’intérêts, mais les passages dans lesquels le père se morfond me semblaient trop long, tout comme la description des multiples activités de patronage ou de divertissement qui ont lieu à l’arrière. Le livre est écrit tout juste après la guerre, Wharton a voulu critiquer certains comportements et en honorer d’autres, mais les cibles exactes se perdent un peu aujourd’hui.
3/5
le réaliste-romantique
Un peintre américain établit à Paris se fait une joie de passer plusieurs mois avec son fils en voyage…sauf qu’on est à l’automne 1914 et la guerre sera déclarée le lendemain. Le fils est américain, mais aussi mobilisable dans l’armée française, car il est né sur le sol français. Le père et la mère, divorcés, font jouer leurs relations pour que le fils soit assigné à l’arrière. Ils réussissent et sont témoins de drames chez leurs proches. Ils sont heureux d’en être épargné. Le fils refuse toutefois d’être un planqué et, tout en le cachant, se fait muter sur le front. Où il sera évidemment blessé, ce qui dévoilera le pot aux roses.
J’aurai voulu bien aimer ce livre : la première guerre mondiale, une relation père-fils, mais malheureusement je n’ai pas réussi à m’intéresser réellement à l’intrigue. J’ai eu des pointes d’intérêts, mais les passages dans lesquels le père se morfond me semblaient trop long, tout comme la description des multiples activités de patronage ou de divertissement qui ont lieu à l’arrière. Le livre est écrit tout juste après la guerre, Wharton a voulu critiquer certains comportements et en honorer d’autres, mais les cibles exactes se perdent un peu aujourd’hui.
3/5
le réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3252
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Le temps de l'innocence
Dans le New York huppé des années 1870, Newland Archer doit marier May; un mariage qui ravie les deux familles et toute la société. Newland est toutefois dérangé par les codes et le carcan de ce milieu, il espère pouvoir rendre sa femme plus indépendante d’esprits une fois mariés. Il tente de la convaincre de réduire la durée de leur période de fiançailles, mais il essuie alors sa première défaite, et pas la dernière, face aux sacrosaintes règles sociales. Alors que Newland est prêt à se résigner, il rencontre la cousine de May, la Comtesse Olenska qui revient d’Europe après avoir fuit son mari qui ne la respectait pas. Newland s’intéresse d’abord à cette femme qui tranche dans leur milieu très rigide. Il en tombe toutefois amoureux et ne peut se la sortir de la tête, même après son mariage.
Edith Wharton vient du milieu qu’elle décrit et critique. Elle a écrit le livre près de cinquante ans plus tard avec la perspective du nouveau siècle. Aujourd’hui, le lecteur peut d’abord facilement juger cette société enfermée dans ses codes qui régissent tous les aspects de la vie sociale. Le lecteur d’aujourd’hui espère-t-il voir Archer et Olenska s’enfuir ensemble en amoureux clandestins? Pas nécessairement : j’ai apprécié la retenue des deux amoureux qui sont déjà engagés ailleurs. Alors que dans les récits contemporains les amoureux, mêmes interdits, n’hésitent pas beaucoup avant de tomber dans les bras l’un de l’autre, ici les amoureux résistent et ne deviennent pas amants. Ils respectent leurs engagements mais, le plus important selon moi, pensent à ce que serait l’avenir. Ils peuvent éprouver des sentiments beaucoup plus forts pour leur amants que pour leur partenaire, mais qui sait ce qu’il en deviendrait après quelques années de routine? Le cycle se répètera, les amants se transformeront en époux et ils chercheront à nouveau des sentiments plus fort dans la nouveauté. À la fin du livre, Archer préfère même le souvenir de son amour passé que de le confronter à la réalité.
Le livre m’a aussi fait pensé à La lettre écarlate, un autre classique américain : un amour interdit dans une société fortement moraliste. Dans celui-ci, les amoureux succombent toutefois à la passion et la femme en paiera fortement le prix. C’est une lecture intéressante mais avec quelques passages qui me sont apparus un peu longuets.
3,5/5
le Réaliste-romantique
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3252
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Les Boucanières
Note : 4/5
Résumé : Cinq jeunes filles issues de bonnes familles américaines, escortées par leur gouvernante, débarquent dans l’Angleterre de la seconde moitié du 19ème siècle. Elles espèrent toutes faire un beau mariage, avec le meilleur parti possible. Mais les règles et traditions ancestrales de la bourgeoisie anglaise sont loin d’être parfaitement appréhendées par les demoiselles qui ne peuvent que commettre des impairs.
Critique : Tout d’abord, il faut savoir que ce roman était encore en cours d’écriture lors du décès d’Edith Wharton en 1937. La version que j’ai est une version complétée et achevée par Marion Mainwaring, à partir des documents à sa disposition mais qui n’a de fait jamais revue et validée par l’auteur. Du coup, forcément, je suis un peu partagée. Si j’étais puriste je dirais qu’on ne peut jamais présumer de ce que l’auteur aurait réellement décidé pour ses personnages finalement. Mais ma fibre de lectrice a pris le dessus et je me suis lancée dans ce roman. Les romans de Wharton sont plus une très fine étude de la haute société newyorkaise (et surtout anglaise dans celui-ci) qu’une simple histoire de romance. Les personnages féminins, qui ne sont pas tous irréprochables, sont superbement décrits. On comprend les motivations de chacun. Annabel, le personnage principal, est terriblement attachante même si j’avais un peu de mal à la comprendre parfois. La gente masculine quant à elle n’en sort pas grandie. La plupart, et notamment le Duc, sont détestables et se font manipuler comme des gamins par leur femme ou par leur mère. On suit leurs histoires sur plusieurs années, on les voit grandir et s’affirmer. L’opposition entre les mariages d’amour et les mariages de raison est un thème récurrent dans les romans mais ici, c’est abordé de manière un peu plus complexe. C’est quand même marrant de voir à quel point les mentalités ont pu évoluées depuis l’époque. Et heureusement, j’avoue que toutes ces convenances ça m’irriterait. C’est moins léger qu’un roman à la Jane Austen ou à la Elizabeth Gaskell, c’est beaucoup plus critique et acerbe. Mais c’est superbement écrit. Cependant, je ne sais pas si c’est fait exprès ou si c’est dû au fait que le livre est resté inachevé, mais je trouve qu’il y avait des enchainements un peu brutaux dans le texte. Mais bon, j’ai quand même beaucoup aimé ce roman qui dépeint un portrait peu flatteur de la haute société.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Il faudrait vraiment que je découvre cette auteure, je pense qu'elle pourrait me plaire.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Plein Eté
Résumé ( Fnac ) Le village de North Dormer, en Nouvelle Angleterre, abrite une communauté puritaine et étriquée au sein de laquelle la belle Charity vit et, surtout, s'ennuie. Adoptée enfant par le notable du village, le vieux Royall, Charity est née dans la " montagne ", un endroit dont on parle tout bas et en se signant, un lieu sauvage qui a dû la marquer de son empreinte. Son insaisissable différence attire immédiatement l'attention de Lucius Harney, jeune architecte de la ville venu se perdre à North Dormer pour croquer des habitats traditionnels. Très vite, Charity s'éprend passionnément de lui...
Admiré par Henry James, considéré par Joseph Conrad comme le plus beau roman d'Edith Wharton, parfois comparé à Madame Bovary, Été fit scandale à sa parution, en 1917.
Mon avis : J'ai eu beaucoup de plaisir à écouter ce livre. Une écoute fluide, facile et prenante. Nous suivons donc les aventures de la jeune Charity le temps d'un été dans un petit village de Nouvelle Angleterre au XIXème siècle. La jeune, pauvre et innocente Charity s'éprend donc d'un jeune architecte en déplacement dans le village. Une occasion pour le lecteur d'apprécier les codes et interdits de l'époque .
L'auteur décrit magnifiquement bien la nature , la chaleur de l'été.
Un joli portrait de femme, une belle histoire classique et romantique et cruelle qui a fait scandale car décrire ainsi la sexualité féminine était très osé !
Donc une belle découverte
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
La splendeur des Lansing
Note : 3.5/5
Un classique intéressant, un satyre de la haute-société au début du 20 ème siècle et des mœurs de l’époque. J’ai beaucoup aimé même si ça manquait un peu de rythme. Le propos semble un peu passé aujourd’hui par rapport à l’époque où ces livres faisaient sensation. J’aime justement beaucoup ce côté désuet, complètement fané.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Etan Frome ( Sous la neige )
Dans le village de Starkfield Massachusetts à la fin du xixe siècle.le narrateur rencontre un homme discret mais infirme Ethan Frome Il apprend qu’il a eu autrefois un grave accident Il engage le vieil homme pour le conduire dans sa cariole et petit à petit Ethan se dévoile Jeune homme il aimait lire et pensait partir mais après la mort de son père il a hérité d’une vieille scierie qui ne rapporte pas et a épousé une cousine Hypocondriaque qui a soigné sa mère.Sa vie change lorsqu’il tombe amoureux de Mattie une cousine pauvre de sa femme venue pour les aider .
Le titre original de ce court roman est Ethan Frome . L’histoire n’est pas très originale mais le préambule donne envie de savoir ce qui est arrivé à Ethan Frome L’ambiance hivernale et la description des rapports entre les personnages est très juste on ressent l’animosité , les rancoeurs et les regrets . J’ai déjà lu plusieurs romans de l’auteure que j’ai retrouvée avec plaisir je vais les ressortir de ma bibliothèque
4.5/5
Dans le village de Starkfield Massachusetts à la fin du xixe siècle.le narrateur rencontre un homme discret mais infirme Ethan Frome Il apprend qu’il a eu autrefois un grave accident Il engage le vieil homme pour le conduire dans sa cariole et petit à petit Ethan se dévoile Jeune homme il aimait lire et pensait partir mais après la mort de son père il a hérité d’une vieille scierie qui ne rapporte pas et a épousé une cousine Hypocondriaque qui a soigné sa mère.Sa vie change lorsqu’il tombe amoureux de Mattie une cousine pauvre de sa femme venue pour les aider .
Le titre original de ce court roman est Ethan Frome . L’histoire n’est pas très originale mais le préambule donne envie de savoir ce qui est arrivé à Ethan Frome L’ambiance hivernale et la description des rapports entre les personnages est très juste on ressent l’animosité , les rancoeurs et les regrets . J’ai déjà lu plusieurs romans de l’auteure que j’ai retrouvée avec plaisir je vais les ressortir de ma bibliothèque
4.5/5
_________________
La Terre - Zola
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
LE TEMPS DE L’INNOCENCE
Edith WHARTON
J’AI LU 307 PAGES
Résumé (4° de couverture)
Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est un jeune homme de la haute bourgeoisie. Promis à un brillant avenir, il est sur le point d'annoncer ses fiançailles avec la très chaste May Welland. Mais l'apparition de la scandaleuse comtesse Olanska, la cousine de May, qui a eu l'audace de quitter son mari, va bouleverser sa vie.
Mon avis :
Si, me concernant, le début de ce livre fût laborieux tant un nombre incalculable de personnages tombent du ciel sans en pouvoir mesurer leur rôle, en faisant preuve d’une organisation cérébrale sans précédent, j’ai au bout d’une cinquantaine de page mis de l’ordre dans tout cela et lancé véritablement ma lecture. Au-delà d’une aventure romanesque agréable à lire mais au goût de « déjà lu », cette lecture m’a sorti des sentiers battus de mes univers habituels et m’a fait découvrir une époque et un style littéraire encore inconnu.
Si des contemporains de Madame Wharton je connais et apprécie Jack London et Herman Melville, il faut reconnaitre que les œuvres de ces derniers furent annonciatrices de ce que la littérature Américaine est actuellement, tandis que le ton de Edith Wharton, en tout cas pour ce roman, est intégralement influencé par l’héritage du style Européen, voir plus précisément Victorien (mais là je demande confirmation aux spécialistes). D’ailleurs, un des sujets de fond n’est-il pas cette volonté des personnages à démontrer l’influence de la vieille Europe sur les mœurs et les arts de la société Américaine de cette fin de XIXème siècle ? Un peu, non ?
Si ma passion à cette lecture fut modérée, j’ai trouvé mon plaisir dans le style classique de l’écriture, style dont j’ai tendance à m’éloigner, privilégiant des auteurs plus contemporains. Grand amateur de littérature Américaine, cette auteure était un manquement à ma culture. Voilà qui est partiellement réparé.
Au détour d’un bouquiniste, je n’hésiterai pas à tenter une nouvelle lecture d’Edith Wharton, maintenant que nous nous connaissons.
Ma note 3 / 5
Edith WHARTON
J’AI LU 307 PAGES
Résumé (4° de couverture)
Dans le New York flamboyant de la fin du XIXe siècle, Newland Archer est un jeune homme de la haute bourgeoisie. Promis à un brillant avenir, il est sur le point d'annoncer ses fiançailles avec la très chaste May Welland. Mais l'apparition de la scandaleuse comtesse Olanska, la cousine de May, qui a eu l'audace de quitter son mari, va bouleverser sa vie.
Mon avis :
Si, me concernant, le début de ce livre fût laborieux tant un nombre incalculable de personnages tombent du ciel sans en pouvoir mesurer leur rôle, en faisant preuve d’une organisation cérébrale sans précédent, j’ai au bout d’une cinquantaine de page mis de l’ordre dans tout cela et lancé véritablement ma lecture. Au-delà d’une aventure romanesque agréable à lire mais au goût de « déjà lu », cette lecture m’a sorti des sentiers battus de mes univers habituels et m’a fait découvrir une époque et un style littéraire encore inconnu.
Si des contemporains de Madame Wharton je connais et apprécie Jack London et Herman Melville, il faut reconnaitre que les œuvres de ces derniers furent annonciatrices de ce que la littérature Américaine est actuellement, tandis que le ton de Edith Wharton, en tout cas pour ce roman, est intégralement influencé par l’héritage du style Européen, voir plus précisément Victorien (mais là je demande confirmation aux spécialistes). D’ailleurs, un des sujets de fond n’est-il pas cette volonté des personnages à démontrer l’influence de la vieille Europe sur les mœurs et les arts de la société Américaine de cette fin de XIXème siècle ? Un peu, non ?
Si ma passion à cette lecture fut modérée, j’ai trouvé mon plaisir dans le style classique de l’écriture, style dont j’ai tendance à m’éloigner, privilégiant des auteurs plus contemporains. Grand amateur de littérature Américaine, cette auteure était un manquement à ma culture. Voilà qui est partiellement réparé.
Au détour d’un bouquiniste, je n’hésiterai pas à tenter une nouvelle lecture d’Edith Wharton, maintenant que nous nous connaissons.
Ma note 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3545
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Xingu
Dans le village de Hillbridge les femmes de la bonne société ont créé un club littéraire le lunch club .Ce jour là elles attendent l’arrivée de l’auteur .Mais l’échange ne se passe pas comme prévu et l’auteure les prend de haut jusqu’à ce que l’une d’elle les sors de ce mauvais pas en évoquant Xingu ..
Courte nouvelle qui est une satyre de ces ces femmes de la haute société ont une haute estime d’elles même utilisant des mots savants qu’elles ne comprennent pas toujours elles sont mesquines et stupides . La situation devient franchement ridicule une fois le mot Xingu laché .L’auteur dresse un portrait très précis de tous les travers de ces dames.
3.5/5
Dans le village de Hillbridge les femmes de la bonne société ont créé un club littéraire le lunch club .Ce jour là elles attendent l’arrivée de l’auteur .Mais l’échange ne se passe pas comme prévu et l’auteure les prend de haut jusqu’à ce que l’une d’elle les sors de ce mauvais pas en évoquant Xingu ..
Courte nouvelle qui est une satyre de ces ces femmes de la haute société ont une haute estime d’elles même utilisant des mots savants qu’elles ne comprennent pas toujours elles sont mesquines et stupides . La situation devient franchement ridicule une fois le mot Xingu laché .L’auteur dresse un portrait très précis de tous les travers de ces dames.
3.5/5
_________________
La Terre - Zola
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Ethan Frome
Petit récit (100 pages) qui raconte l'histoire d'un homme bloqué dans sa triste vie, incapable de choisir entre deux femmes, jusqu'au drame final, qui ne sera finalement que le début d'un long calvaire.
Une histoire assez simple mais un style d'écriture certes daté mais trés agréable, et une belle description de l'atmosphère hivernale en Nouvelle-Angleterre
Note : 4/5
Petit récit (100 pages) qui raconte l'histoire d'un homme bloqué dans sa triste vie, incapable de choisir entre deux femmes, jusqu'au drame final, qui ne sera finalement que le début d'un long calvaire.
Une histoire assez simple mais un style d'écriture certes daté mais trés agréable, et une belle description de l'atmosphère hivernale en Nouvelle-Angleterre
Note : 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1330
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Mon rapide avis sur les nouvelles d'Edith Wharton lues dernièrement :
Point commun à toutes ces nouvelles : la chute est toujours inattendue et réjouissante dans le sens où elle vous stupéfie, où elle dénonce toujours les travers de l'âme humaine... Il y a toujours beaucoup d'ironie et d'attaque de la société bourgeoise américaine et les sentiments sont toujours bien décortiqués. J'aime beaucoup toutes ces nouvelles.
Xingu :
charmante et cocasse nouvelle où un club de lecture constitué de bourgeoises plus mégères et cancanières qu'autre chose reçoit une auteure venue présenter son dernier livre. Elles sont toutes plus intelligentes les unes que les autres, se jaugent, se jugent... jusqu'à ce que l'une d'entre elle demande à l'auteure son avis sur Xingu.... !!!
Amusante et perspicace, la façondont l'auteure va dresser le portrait de ces dames et bien sûr les critiquer.
Le jour des funérailles :
Le jour même des funérailles de sa femme, un homme décide de rendre à sa jeune maitresse toutes les lettres qu'ils ont échangées...
Je vais citer le site littérature audio : "Edith Wharton nous offre dans cette nouvelle une peinture féroce mais aussi pleine d’humanité de la culpabilité et de la lâcheté ordinaires." J'ai beaucoup aimé : c'est féroce, cynique, bien écrit. Ah les hommes !!
Fièvre romaine :
Lors d'une soirée d'été face aux monuments romains, deux dames veuves en visite à Rome avec leurs filles se souviennent de leur jeunesse...
Je cite encore litterature audio : "Avec sa progression dramatique implacable, ses dialogues ciselés, sa fin extrêmement poignante, elle est une des meilleures nouvelles d’Edith Wharton, qui montre là toute l’étendue de son talent." La chute est en effet inattendue ! Les rapports humains sont cruels et féroces !
Le portrait de Mrs Grancy :
Un homme très épris de sa femme garde amoureusement un portrait de celle-ci après sa mort. On pense au portrait de Dorian Gray... Et surprise quand le portrait est découvert des années plus tard.... Là encore, une nouvelle surprenante.
Point commun à toutes ces nouvelles : la chute est toujours inattendue et réjouissante dans le sens où elle vous stupéfie, où elle dénonce toujours les travers de l'âme humaine... Il y a toujours beaucoup d'ironie et d'attaque de la société bourgeoise américaine et les sentiments sont toujours bien décortiqués. J'aime beaucoup toutes ces nouvelles.
Xingu :
charmante et cocasse nouvelle où un club de lecture constitué de bourgeoises plus mégères et cancanières qu'autre chose reçoit une auteure venue présenter son dernier livre. Elles sont toutes plus intelligentes les unes que les autres, se jaugent, se jugent... jusqu'à ce que l'une d'entre elle demande à l'auteure son avis sur Xingu.... !!!
Amusante et perspicace, la façondont l'auteure va dresser le portrait de ces dames et bien sûr les critiquer.
Le jour des funérailles :
Le jour même des funérailles de sa femme, un homme décide de rendre à sa jeune maitresse toutes les lettres qu'ils ont échangées...
Je vais citer le site littérature audio : "Edith Wharton nous offre dans cette nouvelle une peinture féroce mais aussi pleine d’humanité de la culpabilité et de la lâcheté ordinaires." J'ai beaucoup aimé : c'est féroce, cynique, bien écrit. Ah les hommes !!
Fièvre romaine :
Lors d'une soirée d'été face aux monuments romains, deux dames veuves en visite à Rome avec leurs filles se souviennent de leur jeunesse...
Je cite encore litterature audio : "Avec sa progression dramatique implacable, ses dialogues ciselés, sa fin extrêmement poignante, elle est une des meilleures nouvelles d’Edith Wharton, qui montre là toute l’étendue de son talent." La chute est en effet inattendue ! Les rapports humains sont cruels et féroces !
Le portrait de Mrs Grancy :
Un homme très épris de sa femme garde amoureusement un portrait de celle-ci après sa mort. On pense au portrait de Dorian Gray... Et surprise quand le portrait est découvert des années plus tard.... Là encore, une nouvelle surprenante.
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4755
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Grain de grenade
Avec ce recueil de nouvelles, Edith Wharton nous offre six histoires de fantômes, de revenants dans des décors différents: France, USA ou Angleterre. Grâce à sa plume, elle arrive à nous faire frissonner malgré nous, le suspens et la tension montant progressivement.
Dans ce genre de récits, la description du paysage et le rendu de l'atmosphère sont primordiaux et le style de l'auteur s'y prête à merveille
Le propre des nouvelles est d'être courtes et je regrette que certaines finissent un peu trop rapidement sans nous donner le fin mot de l'histoire....Peut-être l'auteur a-t-elle voulu solliciter ainsi notre imagination.....?
Ma note 3,5/5
Avec ce recueil de nouvelles, Edith Wharton nous offre six histoires de fantômes, de revenants dans des décors différents: France, USA ou Angleterre. Grâce à sa plume, elle arrive à nous faire frissonner malgré nous, le suspens et la tension montant progressivement.
Dans ce genre de récits, la description du paysage et le rendu de l'atmosphère sont primordiaux et le style de l'auteur s'y prête à merveille
Le propre des nouvelles est d'être courtes et je regrette que certaines finissent un peu trop rapidement sans nous donner le fin mot de l'histoire....Peut-être l'auteur a-t-elle voulu solliciter ainsi notre imagination.....?
Ma note 3,5/5
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
"Ethan Frome" (suivi de Eté) Archipoche 2019 400 pages (140 pour Ethan Frome)
Starkfield, un village à l'écart, dans les montagnes du Massachusetts. Le narrateur, de passage dans le pays, se voit confier, par un personnage frustre et distant, l'étrange et dramatique histoire de sa vie. Amoureux de la jeune fille hébergée chez eux, il ne peut cependant pas vivre pleinement cet amour. Pour fuir sa désagréable et autoritaire épouse, et reconstruire ailleurs, loin, une vie avec la douce Mattie, il serait prêt à tous les sacrifices. Mais le destin lui réserve une tout autre destinée...
Ce court roman est ma première lecture d'Edith Warton. J'ai été complètement sous l'emprise de cette écriture simple, pleine de sensibilité, d'émotion. Impossible de ne pas être touché devant une telle intensité de sentiment.
Note: 4,5/5
---------------------------------------------------------------------------------
"Eté" 235 pages
North Dormer est un petit village de Nouvelle-Angleterre, situé à une vingtaine de kilomètres d'une chaîne montagneuse le dominant. Charity s'y ennuie. Un jeune architecte, Lucius Harney, venu de New-York fait son apparition au bourg. Ils vont se rapprocher l'un de l'autre et vivre de tendres instants.
Charity est une enfant adoptée, mais elle ignore tout de sa famille d'origine. Mr Royall, son tuteur n'avait pas pu faire autrement que de soustraire l'enfant encore très jeune à la condition de vie épouvantable, parce que éminemment miséreuse, qui lui était réservée. Harney accepterait-il de se lier avec elle, qui est née dans la montagne? Car peut-on mener une existence normale quand on est née dans une communauté qui a oublié la civilisation?
Les premières pages me faisaient penser à une lecture "fleur bleue": une jeune fille d'un village campagnard qui s'amourache d'un gentil garçon de la ville; ça me paraissait très superficiel. Que non! Au fil de l'histoire, quelque chose s'installe et monte en intensité dramatique. La plume de l'auteure est simple mais suffisamment raffinée pour nous offrir un roman saisissant. Un tableau de société, féministe, parfois sombre, voire tragique. Une chose est sûre, le style convaincant d'Edith Warton ne laisse pas indifférent.
Note: 4/5
Starkfield, un village à l'écart, dans les montagnes du Massachusetts. Le narrateur, de passage dans le pays, se voit confier, par un personnage frustre et distant, l'étrange et dramatique histoire de sa vie. Amoureux de la jeune fille hébergée chez eux, il ne peut cependant pas vivre pleinement cet amour. Pour fuir sa désagréable et autoritaire épouse, et reconstruire ailleurs, loin, une vie avec la douce Mattie, il serait prêt à tous les sacrifices. Mais le destin lui réserve une tout autre destinée...
Ce court roman est ma première lecture d'Edith Warton. J'ai été complètement sous l'emprise de cette écriture simple, pleine de sensibilité, d'émotion. Impossible de ne pas être touché devant une telle intensité de sentiment.
Note: 4,5/5
---------------------------------------------------------------------------------
"Eté" 235 pages
North Dormer est un petit village de Nouvelle-Angleterre, situé à une vingtaine de kilomètres d'une chaîne montagneuse le dominant. Charity s'y ennuie. Un jeune architecte, Lucius Harney, venu de New-York fait son apparition au bourg. Ils vont se rapprocher l'un de l'autre et vivre de tendres instants.
Charity est une enfant adoptée, mais elle ignore tout de sa famille d'origine. Mr Royall, son tuteur n'avait pas pu faire autrement que de soustraire l'enfant encore très jeune à la condition de vie épouvantable, parce que éminemment miséreuse, qui lui était réservée. Harney accepterait-il de se lier avec elle, qui est née dans la montagne? Car peut-on mener une existence normale quand on est née dans une communauté qui a oublié la civilisation?
Les premières pages me faisaient penser à une lecture "fleur bleue": une jeune fille d'un village campagnard qui s'amourache d'un gentil garçon de la ville; ça me paraissait très superficiel. Que non! Au fil de l'histoire, quelque chose s'installe et monte en intensité dramatique. La plume de l'auteure est simple mais suffisamment raffinée pour nous offrir un roman saisissant. Un tableau de société, féministe, parfois sombre, voire tragique. Une chose est sûre, le style convaincant d'Edith Warton ne laisse pas indifférent.
Note: 4/5
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Chez les heureux du monde
Quatrième de couverture : Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l’avocat. C’est l’occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société newyorkaise, où la richesse ne compte qu’affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l’ascension sociale qu’il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme…
Mon avis : j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire, principalement à cause de l'écriture de l'auteure (phrases à rallonges et tournures de phrases alambiquées) mais aussi en raison de la profusion de personnages. Mais une fois passées ces quelques difficultés d'adaptation, je me suis laissée porter par le destin de Miss Lily Bart et par son parcours au sein de cette société new-yorkaise impitoyable, où toutes les bassesses sont permises tant qu'elles permettent de servir la renommée et la position sociale. Le quotidien de ces personnages de la haute société m'a paru bien futile et pourtant une énergie folle y est dépensée pour calculer, mesurer, tromper, manipuler et ne laisser aucune place au hasard dans cette grande mascarade sociale, quitte à y laisser des plumes. Je suis ressortie de cette lecture en me disant que j'aurais été bien malheureuse de vivre à cette époque, dans cette frange de la population !
Un roman classique à découvrir.
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : Un après-midi de septembre, à la gare de New York, Mr Selden rencontre par hasard Miss Lily Bart ; elle vient de manquer le train qui devait la conduire chez des amis. Elle accepte de venir prendre une tasse de thé chez l’avocat. C’est l’occasion pour lui de faire une cour discrète à cette jeune femme de vingt-neuf ans, orpheline charmante mais sans argent, qui aimerait faire un riche mariage. Mais, pour elle, ce moment passé seule à seul chez un célibataire est aussi la première entorse aux usages du monde. Évocation brillante de la haute société newyorkaise, où la richesse ne compte qu’affichée, Chez les heureux du monde fonde son intrigue sur le thème du mariage et de l’ascension sociale qu’il permet. Mais Lily Bart confond la vie et les fausses valeurs auxquelles elle sacrifie son âme…
Mon avis : j'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire, principalement à cause de l'écriture de l'auteure (phrases à rallonges et tournures de phrases alambiquées) mais aussi en raison de la profusion de personnages. Mais une fois passées ces quelques difficultés d'adaptation, je me suis laissée porter par le destin de Miss Lily Bart et par son parcours au sein de cette société new-yorkaise impitoyable, où toutes les bassesses sont permises tant qu'elles permettent de servir la renommée et la position sociale. Le quotidien de ces personnages de la haute société m'a paru bien futile et pourtant une énergie folle y est dépensée pour calculer, mesurer, tromper, manipuler et ne laisser aucune place au hasard dans cette grande mascarade sociale, quitte à y laisser des plumes. Je suis ressortie de cette lecture en me disant que j'aurais été bien malheureuse de vivre à cette époque, dans cette frange de la population !
Un roman classique à découvrir.
Ma note : 3,5/5
Dernière édition par Pistoufle le Lun 13 Avr 2020 - 19:35, édité 1 fois
Pistoufle- Nombre de messages : 1477
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
ETHAN FROME
Je découvre Edith Wharton avec ce court roman.
Ethan Frome est le personnage d'une tragédie amoureuse, d'une tragédie du quotidien.
Ethan Frome est un roman touchant, émouvant, grâce à la plume sensible et tout en finesse d'Edith Wharton. On ressent tout le désespoir de cet homme face à son destin.
Je ne peux pas trop en dire sans en révéler d'avantage, d'ailleurs je vous invite à ne pas lire la 4ème de couverture qui en dit bien trop. Je peux juste ajouter que se fut une superbe mise en bouche pour découvrir l'oeuvre de cette auteure.
Je découvre Edith Wharton avec ce court roman.
Ethan Frome est le personnage d'une tragédie amoureuse, d'une tragédie du quotidien.
Ethan Frome est un roman touchant, émouvant, grâce à la plume sensible et tout en finesse d'Edith Wharton. On ressent tout le désespoir de cet homme face à son destin.
Je ne peux pas trop en dire sans en révéler d'avantage, d'ailleurs je vous invite à ne pas lire la 4ème de couverture qui en dit bien trop. Je peux juste ajouter que se fut une superbe mise en bouche pour découvrir l'oeuvre de cette auteure.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Edith Wharton Plein Eté
La jeune Charity, recueillie enfant par un avocat du petit village de North Dormer, en Nouvelle-Angleterre, s'est résignée à une vie étriquée, au pied des montagnes, rythmée par les heures qu'elle passe à dépoussiérer et ordonner la minuscule bibliothèque municipale.
Un jour de début d'été, elle voit apparaître dans ce bout du monde un jeune architecte, Lucius Harney, venu dessiner des croquis d'habitats traditionnels de la région. Une idylle nait entre les deux jeunes gens
Un bon moment passé à écouter ce roman qui évoque les amours entre une jeune fille pauvre et un jeune architecte promis à un bel avenir .J’ai lu que plein été publié en 1917 avait fait scandale à l’époque car il traite de la sexualité féminine. Pour nous cela semble très chaste et très classique mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque .
3.5/5
La jeune Charity, recueillie enfant par un avocat du petit village de North Dormer, en Nouvelle-Angleterre, s'est résignée à une vie étriquée, au pied des montagnes, rythmée par les heures qu'elle passe à dépoussiérer et ordonner la minuscule bibliothèque municipale.
Un jour de début d'été, elle voit apparaître dans ce bout du monde un jeune architecte, Lucius Harney, venu dessiner des croquis d'habitats traditionnels de la région. Une idylle nait entre les deux jeunes gens
Un bon moment passé à écouter ce roman qui évoque les amours entre une jeune fille pauvre et un jeune architecte promis à un bel avenir .J’ai lu que plein été publié en 1917 avait fait scandale à l’époque car il traite de la sexualité féminine. Pour nous cela semble très chaste et très classique mais il faut se remettre dans le contexte de l’époque .
3.5/5
_________________
La Terre - Zola
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Kattylou, tu dis quelque chose de très juste: "il faut se remettre dans le contexte de l'époque". Parce qu'il est vrai que si on compare à aujourd'hui, il n'y a vraiment rien de choquant, ni même d'osé, dans les propos ou les actes des personnages.
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Edith WHARTON (Etats-Unis)
Fièvre romaine
Note : 3.75/5
Le livre est un recueil de 7 nouvelles.
Critique : j'ai beaucoup ce recueil de nouvelles. On mesure tout le talent d'écrivaine d'Edith Wharton. On retrouve les thèmes habituels qui lui sont chers et notamment l'étude des bonnes mœurs de la haute société et la cruauté des rapports humains. Les nouvelles ne sont pas toutes égales entre elles. J'ai particulièrement aimé Fièvre romaine dont la chute est magistrale et Grain de grenade qui aurait mérité encore quelques pages supplémentaires. C'est souvent le problème des nouvelles, c'est trop court. Une lecture plaisante, je relirais avec plaisir d'autres nouvelles de l'auteure.
Note : 3.75/5
Le livre est un recueil de 7 nouvelles.
Critique : j'ai beaucoup ce recueil de nouvelles. On mesure tout le talent d'écrivaine d'Edith Wharton. On retrouve les thèmes habituels qui lui sont chers et notamment l'étude des bonnes mœurs de la haute société et la cruauté des rapports humains. Les nouvelles ne sont pas toutes égales entre elles. J'ai particulièrement aimé Fièvre romaine dont la chute est magistrale et Grain de grenade qui aurait mérité encore quelques pages supplémentaires. C'est souvent le problème des nouvelles, c'est trop court. Une lecture plaisante, je relirais avec plaisir d'autres nouvelles de l'auteure.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
Location : Lyon
Date d'inscription : 28/07/2009
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Edith WHARTON: Été
» Edith WHARTON: Sanctuaire
» Edith WHARTON: Bilan
» Edith WHARTON: Les boucanières
» Edith WHARTON: Présentation
» Edith WHARTON: Sanctuaire
» Edith WHARTON: Bilan
» Edith WHARTON: Les boucanières
» Edith WHARTON: Présentation
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|