Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Les femelles
Note : 3.5/5
Résumé : recueil de 9 nouvelles abordant des portraits de femmes très différentes.
Critique : je pourrais quasiment copier coller mes critiques des autres recueils de nouvelles de JCO que j'ai lu jusqu'ici. Les histoires sont dans l'ensemble sombres et dérangeantes. On retrouve les thèmes habituellement abordés par l'auteure : la manipulation, la mort, les relations familiales compliquées, les violences faites aux femmes. L'écriture de JCO est toujours aussi efficace. En quelques lignes, elle parvient à nous faire rentrer dans l’histoire. Les nouvelles sont assez inégales mais j'ai tout de même bien apprécié cette lecture.
Note : 3.5/5
Résumé : recueil de 9 nouvelles abordant des portraits de femmes très différentes.
Critique : je pourrais quasiment copier coller mes critiques des autres recueils de nouvelles de JCO que j'ai lu jusqu'ici. Les histoires sont dans l'ensemble sombres et dérangeantes. On retrouve les thèmes habituellement abordés par l'auteure : la manipulation, la mort, les relations familiales compliquées, les violences faites aux femmes. L'écriture de JCO est toujours aussi efficace. En quelques lignes, elle parvient à nous faire rentrer dans l’histoire. Les nouvelles sont assez inégales mais j'ai tout de même bien apprécié cette lecture.
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
VALET DE PIQUE
Joyce Carol OATES
Points 225 Pages
Résumé (4° de couverture)
Mon nom est Andrew J. Rush. Ici à Harbourton, je suis une véritable célébrité. Mon ascension fulgurante, celle d’un enfant du pays devenu un écrivain à succès, est connue de tous. Et dire qu’ils ignorent que leur cher « Andy » est aussi le Valet de pique, ce mystérieux auteur de thrillers noirs et dépravés. Ce secret, je l’emporterai avec moi dans la tombe. Au risque d’être pris à mon propre jeu.
Mon avis
Que ce roman m’aurait plu si toutefois il n’y avait pas cette impression, peut-être pas de bâclé, mais en tout cas de « vite écrit ». Je suis rentré avec passion dans ce roman avec l’impression d’en être trop rapidement sorti
Pourquoi l’auteure n’a pas pris le temps de développer son sujet ? Pris le temps de nous faire entrer dans le passé du personnage central ? Pris le temps de nous faire partager ses angoisses ? Celles de sa famille ?
Le sujet de l’écrivain tenaillé entre le réel et les effets de son imagination est qu’en t-a lui parfaitement imaginé. La mécanique est bien mise en place. Le savoir faire de J.C.O est bien présent. Dommage…
Ma note 3 / 5
Joyce Carol OATES
Points 225 Pages
Résumé (4° de couverture)
Mon nom est Andrew J. Rush. Ici à Harbourton, je suis une véritable célébrité. Mon ascension fulgurante, celle d’un enfant du pays devenu un écrivain à succès, est connue de tous. Et dire qu’ils ignorent que leur cher « Andy » est aussi le Valet de pique, ce mystérieux auteur de thrillers noirs et dépravés. Ce secret, je l’emporterai avec moi dans la tombe. Au risque d’être pris à mon propre jeu.
Mon avis
Que ce roman m’aurait plu si toutefois il n’y avait pas cette impression, peut-être pas de bâclé, mais en tout cas de « vite écrit ». Je suis rentré avec passion dans ce roman avec l’impression d’en être trop rapidement sorti
Pourquoi l’auteure n’a pas pris le temps de développer son sujet ? Pris le temps de nous faire entrer dans le passé du personnage central ? Pris le temps de nous faire partager ses angoisses ? Celles de sa famille ?
Le sujet de l’écrivain tenaillé entre le réel et les effets de son imagination est qu’en t-a lui parfaitement imaginé. La mécanique est bien mise en place. Le savoir faire de J.C.O est bien présent. Dommage…
Ma note 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Un endroit où se cacher
Note : 4.5/5
Résumé : Après un accident de voiture qui coûta la vie de sa mère, Jenna se retrouve gravement blessée, à l'hôpital. Se sentant responsable, elle doit faire face à sa culpabilité, à sa rééducation, réapprendre à vivre avec sa tante et son oncle, nouvelle ville, nouveau lycée.
Critique : j'ai beaucoup aimé ce roman. Jenna est un personnage attachant. On vit avec elle sa douleur, sa culpabilité. On a tellement envie qu'elle s'en sorte. JCO a un talent incroyable pour parvenir à nous retransmettre sa détresse face à sa nouvelle vie. Le roman vise principalement les jeunes ados mais je l'ai trouvé très intéressant. C'est court, les chapitres s'enchainent et au final, on n'a pas tout à fait envie de quitter Jenna. Encore un très bon roman de cette auteure.
Note : 4.5/5
Résumé : Après un accident de voiture qui coûta la vie de sa mère, Jenna se retrouve gravement blessée, à l'hôpital. Se sentant responsable, elle doit faire face à sa culpabilité, à sa rééducation, réapprendre à vivre avec sa tante et son oncle, nouvelle ville, nouveau lycée.
Critique : j'ai beaucoup aimé ce roman. Jenna est un personnage attachant. On vit avec elle sa douleur, sa culpabilité. On a tellement envie qu'elle s'en sorte. JCO a un talent incroyable pour parvenir à nous retransmettre sa détresse face à sa nouvelle vie. Le roman vise principalement les jeunes ados mais je l'ai trouvé très intéressant. C'est court, les chapitres s'enchainent et au final, on n'a pas tout à fait envie de quitter Jenna. Encore un très bon roman de cette auteure.
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Au commencement était la vie
Note : 4/5
Résumé : Kathleen est une ado qui vient de perdre sa sœur et qui a été gravement blessée dans une crise de violence de son père. Hospitalisée, elle connaitra ensuite les foyers et se dirigera vers la vocation d’infirmière.
Critique : je n’ajoute rien de plus au résumé (ne pas lire non plus la 4ème de couv qui divulgache une bonne partie de l’histoire) mais ce court roman, qui tient plus de la nouvelle, cumule une force incroyable en très peu de pages. J’ai adoré. On ressent tout le talent d’écriture de Joyce Carol Oates. Elle n’a pas besoin de beaucoup pour nous embarquer dans le récit. J’aurais aimé lire encore bien plus de pages.
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Poursuite
Philippe Rey Editions 4 mars 2021
219 pages
Quatrième de couverture
De son enfance, Abby garde le souvenir de nuits tourmentées, habitées par un cauchemar récurrent : un champ peuplé d’ossements humains dans lequel elle erre à l’infini. Aujourd’hui Abby a vingt ans et, tandis qu’elle pensait avoir vaincu ses démons, son mariage imminent ravive l’affreux cauchemar. Moins de vingt-quatre heures après la cérémonie, Abby s’engage sur la chaussée et se fait renverser par un bus.
Accident ou résultat d’un geste prémédité ? C’est ce qu’essaie de déterminer son mari, Willem, alors qu’un troublant faisceau d’indices se présente à lui : quelle est donc cette marque rouge autour du poignet droit d’Abby ? Pourquoi se réveille-t-elle en hurlant chaque nuit ?
De confession en confession, Abby partage avec Willem ce qu’elle n’a jamais avoué à personne : l’histoire de Nicola, sa mère perpétuellement terrifiée, et de Lew, son père jaloux, violent, vétéran de la guerre d’Irak, accro à toutes sortes de drogues. Entre les deux, une fillette prise en étau…
Porté par une écriture nerveuse oscillant entre le présent et l’enfance torturée d’Abby, à la poursuite de la surprenante vérité d’une famille, ce roman méticuleusement orchestré tient en haleine le lecteur jusqu’à la dernière seconde.
Mon avis
La narration se fait à plusieurs voix, au fil de notre lecture, on apprendra ce qui est arrivé au parents. de Abby et ce qui est arrivé à cette petite fille de cinq ans qui fait des cauchemars troublants et terrifiants qui la suivent depuis sa tendre enfance. C’est après un terrible accident le lendemain de son mariage que peu à peu elle raconte à son époux qui n’a pas quitté son chevet, les souvenirs qu’elle a de la vie de ses parents jusqu’à leur disparition, elle raconte sa mère perpétuellement terrifiée, son père, un vétéran de l’Irak, violent , buveur et drogué, et de sa vie à elle prise en étau entre ses géniteurs. En lisant on se pose de nombreuses questions sur l’accident, on frémit en suivant le dernier parcours des parents, on attend avec impatience ce que va découvrir Willem. C’est avec sa plume magnifique que JC Oates parvient à faire encore de Poursuite un texte sublime, un thriller bouleversant et complexe qui tient en haleine le lecteur et ce, jusqu’à la dernière page….4,5/5
Philippe Rey Editions 4 mars 2021
219 pages
Quatrième de couverture
De son enfance, Abby garde le souvenir de nuits tourmentées, habitées par un cauchemar récurrent : un champ peuplé d’ossements humains dans lequel elle erre à l’infini. Aujourd’hui Abby a vingt ans et, tandis qu’elle pensait avoir vaincu ses démons, son mariage imminent ravive l’affreux cauchemar. Moins de vingt-quatre heures après la cérémonie, Abby s’engage sur la chaussée et se fait renverser par un bus.
Accident ou résultat d’un geste prémédité ? C’est ce qu’essaie de déterminer son mari, Willem, alors qu’un troublant faisceau d’indices se présente à lui : quelle est donc cette marque rouge autour du poignet droit d’Abby ? Pourquoi se réveille-t-elle en hurlant chaque nuit ?
De confession en confession, Abby partage avec Willem ce qu’elle n’a jamais avoué à personne : l’histoire de Nicola, sa mère perpétuellement terrifiée, et de Lew, son père jaloux, violent, vétéran de la guerre d’Irak, accro à toutes sortes de drogues. Entre les deux, une fillette prise en étau…
Porté par une écriture nerveuse oscillant entre le présent et l’enfance torturée d’Abby, à la poursuite de la surprenante vérité d’une famille, ce roman méticuleusement orchestré tient en haleine le lecteur jusqu’à la dernière seconde.
Mon avis
La narration se fait à plusieurs voix, au fil de notre lecture, on apprendra ce qui est arrivé au parents. de Abby et ce qui est arrivé à cette petite fille de cinq ans qui fait des cauchemars troublants et terrifiants qui la suivent depuis sa tendre enfance. C’est après un terrible accident le lendemain de son mariage que peu à peu elle raconte à son époux qui n’a pas quitté son chevet, les souvenirs qu’elle a de la vie de ses parents jusqu’à leur disparition, elle raconte sa mère perpétuellement terrifiée, son père, un vétéran de l’Irak, violent , buveur et drogué, et de sa vie à elle prise en étau entre ses géniteurs. En lisant on se pose de nombreuses questions sur l’accident, on frémit en suivant le dernier parcours des parents, on attend avec impatience ce que va découvrir Willem. C’est avec sa plume magnifique que JC Oates parvient à faire encore de Poursuite un texte sublime, un thriller bouleversant et complexe qui tient en haleine le lecteur et ce, jusqu’à la dernière page….4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5798
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
SACRIFICE
Joyce Carol OATES
Points 382 Pages
Résumé (4° de couverture)
1987, Pascayne, New Jersey. Une mère erre à la recherche de sa fille disparue. Trois jours plus tard, Sybilla est retrouvée dans la cave d’une usine désaffectée : battue, violée, barbouillée d’injures racistes. Emmenée à l’hôpital, l’adolescente accuse immédiatement des « flics blancs » mais refuse de témoigner. Dans ce quartier noir délabré, l’accusation fait l’effet d’une déflagration…
Mon avis
Si le sujet, grave, du racisme et du traitement de la communauté noire semble avoir été traité très souvent dans la littérature, abordé par J.C.O il prend une autre dimension. La haine n’est pas, dans ce roman, prise en sens unique. Elle est renvoyée d’un camp à l’autre et utilisée comme vecteur de sa propagande. Aussi, dans les 2 premiers tiers du roman, cette vision des choses interroge et est captivante. L’intérêt de la dernière partie retombe malheureusement sous forme d'un hors sujet et m’a laissé sur une impression d’inachevé.
Une nouvelle fois, J.C.O joue avec beaucoup d’adresse avec les éléments psychologiques de l’intrigue. L’écriture est foisonnante et palpitante. Sans cette baisse de régime, ce livre aurait été un grand roman. Il ne sera donc, pour moi, qu’un bon roman.
Ma note 3.5 / 5
Joyce Carol OATES
Points 382 Pages
Résumé (4° de couverture)
1987, Pascayne, New Jersey. Une mère erre à la recherche de sa fille disparue. Trois jours plus tard, Sybilla est retrouvée dans la cave d’une usine désaffectée : battue, violée, barbouillée d’injures racistes. Emmenée à l’hôpital, l’adolescente accuse immédiatement des « flics blancs » mais refuse de témoigner. Dans ce quartier noir délabré, l’accusation fait l’effet d’une déflagration…
Mon avis
Si le sujet, grave, du racisme et du traitement de la communauté noire semble avoir été traité très souvent dans la littérature, abordé par J.C.O il prend une autre dimension. La haine n’est pas, dans ce roman, prise en sens unique. Elle est renvoyée d’un camp à l’autre et utilisée comme vecteur de sa propagande. Aussi, dans les 2 premiers tiers du roman, cette vision des choses interroge et est captivante. L’intérêt de la dernière partie retombe malheureusement sous forme d'un hors sujet et m’a laissé sur une impression d’inachevé.
Une nouvelle fois, J.C.O joue avec beaucoup d’adresse avec les éléments psychologiques de l’intrigue. L’écriture est foisonnante et palpitante. Sans cette baisse de régime, ce livre aurait été un grand roman. Il ne sera donc, pour moi, qu’un bon roman.
Ma note 3.5 / 5
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Hudson River
Note : 4/5
Résumé : Adam Berrendt meurt en sauvant une fillette de la noyade dans l'Hudson River. Sa mort va impacter 5 couples de son voisinage de la petite communauté de Salthill.
Critique : Un roman dans la pure tradition des Joyce Carol Oates. On découvre une galerie de personnages qui font fasse à la disparition d'un proche dans une banlieue idyllique. Ils ne sont pas tous attachants, loin de là, mais on a quand même envie de savoir où l'affaire va nous emmener. C'est agréable à lire, les pages défilent toutes seules. On saute d'un personnage à l'autre donc il faut se remettre dans l'histoire de chacun à chaque fois. Malgré quelques lenteurs, j'ai beaucoup aimé cette lecture.
Note : 4/5
Résumé : Adam Berrendt meurt en sauvant une fillette de la noyade dans l'Hudson River. Sa mort va impacter 5 couples de son voisinage de la petite communauté de Salthill.
Critique : Un roman dans la pure tradition des Joyce Carol Oates. On découvre une galerie de personnages qui font fasse à la disparition d'un proche dans une banlieue idyllique. Ils ne sont pas tous attachants, loin de là, mais on a quand même envie de savoir où l'affaire va nous emmener. C'est agréable à lire, les pages défilent toutes seules. On saute d'un personnage à l'autre donc il faut se remettre dans l'histoire de chacun à chaque fois. Malgré quelques lenteurs, j'ai beaucoup aimé cette lecture.
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
UN AMOUR NOIR
Joyce Carol OATES
Folio 135 Pages
Résumé (4° de couverture)
C'était en 1912, dans la vallée de Chautauqua, au nord de l'État de New York.
La belle Calla aux longs cheveux roux vivait les jours sans les voir, près d'un mari qu'elle n'aimait pas.
Cette année-là, pour Calla, la réalité existe comme un rêve. Un amour noir comme l'homme dont son corps épouse le corps, noir comme un rêve de nuit et de mort. «Si ceci est un rêve, ce n'est pas le mien, car comment saurais-je le rêver ?»
Unis par l'amour et plus encore que l'amour.
L’auteur, le livre et moi
Je viens de compter, me voici à ma vingtième lecture de J.C.O. Son œuvre semble inépuisable et ceci pour mon plus grand plaisir. Je ne manque jamais une occasion d’ajouter à ma P.A.L un titre de cette auteure avec de rares déceptions. Avant d’attaquer un pavé (Harry Mulish / La découverte du ciel), une courte lecture, comme pour prendre son souffle, est nécessaire. Cet « Un amour noir » est tombé à pic … Je me souviens d'ailleurs avoir acheter ce roman dans cet perspective.
Mon avis
Sujet maintes fois narré que celui de la mixité raciale. Comme si elle ne voulait pas donner l’impression de répéter et donc de fatiguer son lecteur avec ce thème, J.C.O a fait court mais… efficace.
Pour concentrer tant d’événements et de sentiments en 130 pages, il faut faire preuve de talent. Madame Oates quand elle veut faire long, sait faire long, quand elle veut faire court, elle sait faire également. A aucun moment, l’histoire ne semble bâclée. C’est évidemment dense, sans détour mais l’essentiel est dit. Un roman comme une étoile filante qu’on est toujours heureux d’apercevoir.
Ma note 3.5 / 5
Joyce Carol OATES
Folio 135 Pages
Résumé (4° de couverture)
C'était en 1912, dans la vallée de Chautauqua, au nord de l'État de New York.
La belle Calla aux longs cheveux roux vivait les jours sans les voir, près d'un mari qu'elle n'aimait pas.
Cette année-là, pour Calla, la réalité existe comme un rêve. Un amour noir comme l'homme dont son corps épouse le corps, noir comme un rêve de nuit et de mort. «Si ceci est un rêve, ce n'est pas le mien, car comment saurais-je le rêver ?»
Unis par l'amour et plus encore que l'amour.
L’auteur, le livre et moi
Je viens de compter, me voici à ma vingtième lecture de J.C.O. Son œuvre semble inépuisable et ceci pour mon plus grand plaisir. Je ne manque jamais une occasion d’ajouter à ma P.A.L un titre de cette auteure avec de rares déceptions. Avant d’attaquer un pavé (Harry Mulish / La découverte du ciel), une courte lecture, comme pour prendre son souffle, est nécessaire. Cet « Un amour noir » est tombé à pic … Je me souviens d'ailleurs avoir acheter ce roman dans cet perspective.
Mon avis
Sujet maintes fois narré que celui de la mixité raciale. Comme si elle ne voulait pas donner l’impression de répéter et donc de fatiguer son lecteur avec ce thème, J.C.O a fait court mais… efficace.
Pour concentrer tant d’événements et de sentiments en 130 pages, il faut faire preuve de talent. Madame Oates quand elle veut faire long, sait faire long, quand elle veut faire court, elle sait faire également. A aucun moment, l’histoire ne semble bâclée. C’est évidemment dense, sans détour mais l’essentiel est dit. Un roman comme une étoile filante qu’on est toujours heureux d’apercevoir.
Ma note 3.5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Aile de corbeau
Note : 3.5/5
Résumé : recueil de nouvelles abordant des thèmes très différents.
Critique : Encore une fois, je vais copier coller mes critiques des autres recueils de nouvelles de JCO que j'ai pu lire jusqu'ici. Les histoires sont dans l'ensemble sombres et dérangeantes. On retrouve les thèmes habituellement abordés par l'auteure. L'écriture de JCO est toujours aussi efficace. En quelques lignes, elle parvient à nous faire rentrer dans l’histoire. Les nouvelles sont assez inégales mais j'ai tout de même bien apprécié cette lecture.
Note : 3.5/5
Résumé : recueil de nouvelles abordant des thèmes très différents.
Critique : Encore une fois, je vais copier coller mes critiques des autres recueils de nouvelles de JCO que j'ai pu lire jusqu'ici. Les histoires sont dans l'ensemble sombres et dérangeantes. On retrouve les thèmes habituellement abordés par l'auteure. L'écriture de JCO est toujours aussi efficace. En quelques lignes, elle parvient à nous faire rentrer dans l’histoire. Les nouvelles sont assez inégales mais j'ai tout de même bien apprécié cette lecture.
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
BLONDE
Je vous le dis tout de suite ce roman fait partie de mes meilleures lectures, de mon panthéon !
Il s'agit d'une biographie fictionnelle de Marilyn Monroe. Joyce Carol Oates a fait des éclipses, a inventé des personnages, a inventé des situations, mais les grandes lignes de la vie de Marilyn sont là, ses mariages, ses films, sa mère malade, l'absence de son père.
J'ai été tout de suite conquise par l'écriture, la capacité de l'autrice à changer de narration en cours de roman, à réinventer une vie déjà extraordinaire, à nous immerger dans l'univers de Norma Jeane sans une once d'ennui sur 1100 pages. Du génie !
Blonde est un chef d'œuvre pour moi, ce roman a changé mon regard sur Hollywood, sur le personnage de Marilyn car ce n'était qu'une image, qui permettait à Norma Jeane de recevoir l'amour et la reconnaissance qu'elle recherchait tant. Cette quête l'a d'ailleurs rongé et détruite petit à petit. La condition de la femme est également beaucoup évoqué et ça a vraiment éveillé quelque chose en moi.
Lisez ce chef d'œuvre, rendez hommage Norma Jeane. Elle le mérite tellement.
5/5
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Il faut ABSOLUMENT que je me lance dedans!! Je sais que je vais l'adorer, je n'ai juste pas le temps pour un tel pavé... Mais je veux je veux je veux
Mandarine- Nombre de messages : 3347
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
JE VOUS EMMENE
Joyce Carol OATES
Le Livre de Poche 250 Pages
Résumé (4° de couverture)
En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage. » Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme pas comme les autres s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein ? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, Je vous emmène retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. Pleine d'humour et de doutes, c'est dans l'écriture qu'elle trouvera sa place et construira son identité en dehors des modèles offerts.
L’auteur, le livre et moi
Me voici de nouveau en compagnie de cette auteure Américaine à la bibliographie inépuisable. La principale raison de suivre J.C.O est sans aucun doute la diversité et la richesse des thèmes qu’elle aborde. Rien ne ressemble moins à un roman de J.C.O qu’un autre roman de J.C.O. Une raison de son succès ? Probablement…
Mon avis
Je pourrais dire le contraire de ce que je viens d’affirmer dans le sens où ce roman aborde, comme pour ma lecture précédente (Un amour noir) une nouvelle fois le thème du racisme et de la condition noire au U.S. Mais je ne dirai pas, tant l’époque, l’ambiance et la méthode sont différentes. Les angles sont totalement différents.
Il aborde également autour de celui-ci, les thèmes de la filiation et de la condition féminine des années 60.
C’est un roman linéaire. Pas de vague, de temps fort ni de suspense. Il est quasi monocorde et pourtant passionnant même si pas facile à lire. Il est parsemé de citations de nos plus grands philosophes pour lui conférer l’éloquence et le sérieux qu’il mérite. Bref, de la bonne littérature que nous délivre ici J.C.O. Mais cela, c’est plutôt une habitude chez elle.
Ma note : 4 / 5
Joyce Carol OATES
Le Livre de Poche 250 Pages
Résumé (4° de couverture)
En ce début des années soixante, nous n'étions pas encore des femmes mais des jeunes filles. Fait qui, sans ironie aucune, était considéré comme un avantage. » Ainsi commence cette chronique de la vie d'un campus américain à l'époque où le seul diplôme reconnu pour une demoiselle qui se respecte était une bague de fiançailles. Que se passe-t-il dans ce petit monde édulcoré quand une jeune femme pas comme les autres s'éprend d'un étudiant noir alors que la ségrégation raciale bat son plein ? Voilà le point de départ de ce tableau d'une Amérique avant la tempête, encore perdue dans ses rêves d'innocence. Bien plus qu'une réflexion critique sur une période souvent évoquée avec nostalgie, Je vous emmène retrace le parcours d'une jeune fille indépendante, à la fois vulnérable et rebelle. Pleine d'humour et de doutes, c'est dans l'écriture qu'elle trouvera sa place et construira son identité en dehors des modèles offerts.
L’auteur, le livre et moi
Me voici de nouveau en compagnie de cette auteure Américaine à la bibliographie inépuisable. La principale raison de suivre J.C.O est sans aucun doute la diversité et la richesse des thèmes qu’elle aborde. Rien ne ressemble moins à un roman de J.C.O qu’un autre roman de J.C.O. Une raison de son succès ? Probablement…
Mon avis
Je pourrais dire le contraire de ce que je viens d’affirmer dans le sens où ce roman aborde, comme pour ma lecture précédente (Un amour noir) une nouvelle fois le thème du racisme et de la condition noire au U.S. Mais je ne dirai pas, tant l’époque, l’ambiance et la méthode sont différentes. Les angles sont totalement différents.
Il aborde également autour de celui-ci, les thèmes de la filiation et de la condition féminine des années 60.
C’est un roman linéaire. Pas de vague, de temps fort ni de suspense. Il est quasi monocorde et pourtant passionnant même si pas facile à lire. Il est parsemé de citations de nos plus grands philosophes pour lui conférer l’éloquence et le sérieux qu’il mérite. Bref, de la bonne littérature que nous délivre ici J.C.O. Mais cela, c’est plutôt une habitude chez elle.
Ma note : 4 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Valet de pique
Note : 4.5/5
Le résume a déjà été fait
Critique : 3 ans après la lecture commune qui m'avait beaucoup donné envie de lire ce livre, je me suis enfin lancée dedans. Mieux vaut tard que jamais me direz vous et effectivement, il aurait été dommage de passer à côté de celui-ci. Je retrouve ce qui fait le talent de JCO : une histoire sombre, cynique, mordante. C'est court, avec un rythme soutenu et ça défile rapidement. On veut savoir où l'histoire nous conduit. Une réussite à mon avis !
Note : 4.5/5
Le résume a déjà été fait
Critique : 3 ans après la lecture commune qui m'avait beaucoup donné envie de lire ce livre, je me suis enfin lancée dedans. Mieux vaut tard que jamais me direz vous et effectivement, il aurait été dommage de passer à côté de celui-ci. Je retrouve ce qui fait le talent de JCO : une histoire sombre, cynique, mordante. C'est court, avec un rythme soutenu et ça défile rapidement. On veut savoir où l'histoire nous conduit. Une réussite à mon avis !
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
CARTHAGE
Joyce Carol OATES
Points 595 Pages
Résumé (4° de couverture)
Un soir de juillet à Carthage, Cressida Mayfield disparaît. Ses parents et sa sœur Juliet refusent d’imaginer le pire. Des cheveux et des traces de sang sont retrouvés dans la jeep de Brett, caporal brisé par la guerre en Irak et ex-fiancé de Juliet. Suspect numéro un, il confesse le meurtre. Mensonge ? Cauchemar ? Sept ans plus tard, un étrange personnage pourrait résoudre ce mystère impossible…
L’auteur, le livre et moi
Joyce Carol Oates est une de mes auteures récurrentes. Je n’hésite jamais de piocher, ça et là, dans les bouquineries que je visite, les volumes de sa bibliographie qui manque à ma collection. Bibliographie qui semble inépuisable, à ma plus grande joie. De cette auteure je ne connais que sa photo qui apparait sur les 4° de couverture. Petite femme menue et 84 ans, si je m’en tiens à sa biographie, je l’imagine jour et nuit penchée sur son clavier à travailler sur son œuvre sans fin.
Mon avis
Avec ce roman, nous sommes dans la lignée de « Petite sœur, mon amour », « Les chutes », ou encore « Petit oiseau du ciel ». Des romans assez fleuves (Plus de 400 pages) relatant avec beaucoup de psychologie des relations familiales dramatiques. Ceux sont les romans de J.C.O que je préfère.
Pour celui-ci l’intrigue se construit autour de 2 personnages. Cressida, jeune fille complexée dans l’ombre de la beauté de sa sœur et Brett, un jeune homme de retour de la guerre d’Irak profondément blessé physiquement et moralement. Les cicatrices de chacun mèneront à un drame construit avec intensité et force.
L’écriture est fluide et nous aide ainsi à dévorer l’intrigue avec facilité et ainsi concentrer notre esprit sur l’émotion.
Un bon J.C.O !
Ma note 4/5
Joyce Carol OATES
Points 595 Pages
Résumé (4° de couverture)
Un soir de juillet à Carthage, Cressida Mayfield disparaît. Ses parents et sa sœur Juliet refusent d’imaginer le pire. Des cheveux et des traces de sang sont retrouvés dans la jeep de Brett, caporal brisé par la guerre en Irak et ex-fiancé de Juliet. Suspect numéro un, il confesse le meurtre. Mensonge ? Cauchemar ? Sept ans plus tard, un étrange personnage pourrait résoudre ce mystère impossible…
L’auteur, le livre et moi
Joyce Carol Oates est une de mes auteures récurrentes. Je n’hésite jamais de piocher, ça et là, dans les bouquineries que je visite, les volumes de sa bibliographie qui manque à ma collection. Bibliographie qui semble inépuisable, à ma plus grande joie. De cette auteure je ne connais que sa photo qui apparait sur les 4° de couverture. Petite femme menue et 84 ans, si je m’en tiens à sa biographie, je l’imagine jour et nuit penchée sur son clavier à travailler sur son œuvre sans fin.
Mon avis
Avec ce roman, nous sommes dans la lignée de « Petite sœur, mon amour », « Les chutes », ou encore « Petit oiseau du ciel ». Des romans assez fleuves (Plus de 400 pages) relatant avec beaucoup de psychologie des relations familiales dramatiques. Ceux sont les romans de J.C.O que je préfère.
Pour celui-ci l’intrigue se construit autour de 2 personnages. Cressida, jeune fille complexée dans l’ombre de la beauté de sa sœur et Brett, un jeune homme de retour de la guerre d’Irak profondément blessé physiquement et moralement. Les cicatrices de chacun mèneront à un drame construit avec intensité et force.
L’écriture est fluide et nous aide ainsi à dévorer l’intrigue avec facilité et ainsi concentrer notre esprit sur l’émotion.
Un bon J.C.O !
Ma note 4/5
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
J'en lisais beaucoup plus jeune, j'en ai dans ma PAL, ton avis me donne envie de m'y remettre !
(Tu passes à ça du "pavé" ! )
(Tu passes à ça du "pavé" ! )
Shan_Ze- Admin
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Shan-ze : N'hésites pas à t'y remettre même si parfois certaines lectures m'ont laissées sur ma faim. C'est un peu le lot de tous ces auteurs qui sont très productifs. Il y a toujours un peu de déchêt. (Et oui, limite pavé... c'est le jeu )
Dkois- Nombre de messages : 3533
Age : 61
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Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Je dois découvrir JC Oates depuis des années, j'en entends parler partout comme d'une autrice excellente, et je sais que je vais aimer, rien que de par les thématiques abordées...
Suite à vos avis récents, j'ai un peu craqué et en ai acheté pas moins de 3...
- Blonde
- Les chutes
- Le livre des martyrs américains...
Tous de pavés... Mais je sens que je vais adorer!
(je note Carthage aussi... )
Suite à vos avis récents, j'ai un peu craqué et en ai acheté pas moins de 3...
- Blonde
- Les chutes
- Le livre des martyrs américains...
Tous de pavés... Mais je sens que je vais adorer!
(je note Carthage aussi... )
Mandarine- Nombre de messages : 3347
Age : 38
Date d'inscription : 10/03/2010
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Fille noire, fille blanche
Quatrième de couverture
Un grand roman de Oates sur les violences racistes dans l'Amérique des années 70
Elles se rencontrent au cœur des années soixante-dix, camarades de chambre dans un collège prestigieux où elles entament leur cursus universitaire. Genna Meade, descendante du fondateur du collège, est la fille d'un couple très " radical chic ", riche, vaguement hippie, opposant à la guerre du Vietnam et résolument à la marge. Minette Swift, fille de pasteur, est une boursière afro-américaine venue d'une école communale de Washington.
Nourrie de platitudes libérales, refusant l'idée même du privilège et rongée de culpabilité, Genna essaye sans relâche de se faire pardonner son éducation élitiste et se donne pour devoir de protéger Minette du harassement sournois des autres étudiantes. En sa compagne elle voit moins la personne que la figure symbolique d'une fille noire issue d'un milieu modeste et affrontant l'oppression. Et ce, malgré l'attitude singulièrement déplaisante d'une Minette impérieuse, sarcastique et animée d'un certain fanatisme religieux. La seule religion de Genna, c'est la pitié bien intentionnée et, au bout du compte inefficace, des radicaux de l'époque. Ce qui la rend aveugle à la réalité jusqu'à la tragédie finale. Une tragédie que quinze ans – et des vies détruites – plus tard, elle tente de s'expliquer, offrant ainsi une peinture intime et douloureuse des tensions raciales de l'Amérique.
Mon avis
Bien que le thème soit intéressant, je dois avouer que j'ai eu de la peine à lire ce livre.
D'abord parce que l'atmosphère est pesante. Dès le début, j'ai ressenti un malaise et ça ne s'est pas arrangé par la suite. Ensuite et surtout parce que l'écriture est trop subtile à mon goût. Les choses ne sont pas clairement dites et encore moins expliquées. Du coup, j'avoue que je n'ai pas tout compris à l'intrigue et que j'ai renfermé le livre avec encore beaucoup d'interrogations en tête.
Quant aux personnages là encore, ils sont restés un mystère pour moi surtout le personnage de Minette dont les comportements et les réflexions m'ont beaucoup dérouté.
J'imagine que c'est voulu de la part de l'autrice, malheureusement, personnellement je n'apprécie pas ce flou artistique et préfère quand on me met les points sur les i
Ca n'en reste pas moins un livre à lire si vous intéressez au racisme aux Etats-Unis et que vous acceptez que certaines questions sans réponse.
Quant à moi, je retenterai à l'occasion un autre roman de Joyce Carol Oates en espérant apprécier davantage.
3.5/5
Quatrième de couverture
Un grand roman de Oates sur les violences racistes dans l'Amérique des années 70
Elles se rencontrent au cœur des années soixante-dix, camarades de chambre dans un collège prestigieux où elles entament leur cursus universitaire. Genna Meade, descendante du fondateur du collège, est la fille d'un couple très " radical chic ", riche, vaguement hippie, opposant à la guerre du Vietnam et résolument à la marge. Minette Swift, fille de pasteur, est une boursière afro-américaine venue d'une école communale de Washington.
Nourrie de platitudes libérales, refusant l'idée même du privilège et rongée de culpabilité, Genna essaye sans relâche de se faire pardonner son éducation élitiste et se donne pour devoir de protéger Minette du harassement sournois des autres étudiantes. En sa compagne elle voit moins la personne que la figure symbolique d'une fille noire issue d'un milieu modeste et affrontant l'oppression. Et ce, malgré l'attitude singulièrement déplaisante d'une Minette impérieuse, sarcastique et animée d'un certain fanatisme religieux. La seule religion de Genna, c'est la pitié bien intentionnée et, au bout du compte inefficace, des radicaux de l'époque. Ce qui la rend aveugle à la réalité jusqu'à la tragédie finale. Une tragédie que quinze ans – et des vies détruites – plus tard, elle tente de s'expliquer, offrant ainsi une peinture intime et douloureuse des tensions raciales de l'Amérique.
Mon avis
Bien que le thème soit intéressant, je dois avouer que j'ai eu de la peine à lire ce livre.
D'abord parce que l'atmosphère est pesante. Dès le début, j'ai ressenti un malaise et ça ne s'est pas arrangé par la suite. Ensuite et surtout parce que l'écriture est trop subtile à mon goût. Les choses ne sont pas clairement dites et encore moins expliquées. Du coup, j'avoue que je n'ai pas tout compris à l'intrigue et que j'ai renfermé le livre avec encore beaucoup d'interrogations en tête.
Quant aux personnages là encore, ils sont restés un mystère pour moi surtout le personnage de Minette dont les comportements et les réflexions m'ont beaucoup dérouté.
J'imagine que c'est voulu de la part de l'autrice, malheureusement, personnellement je n'apprécie pas ce flou artistique et préfère quand on me met les points sur les i
Ca n'en reste pas moins un livre à lire si vous intéressez au racisme aux Etats-Unis et que vous acceptez que certaines questions sans réponse.
Quant à moi, je retenterai à l'occasion un autre roman de Joyce Carol Oates en espérant apprécier davantage.
3.5/5
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Lyreek- Nombre de messages : 3099
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Viol, une histoire d'amour
Points - oct. 2007 - 192 pages
Quatrième de couverture : Ils étaient cinq. Ivres, camés. L’ordinaire de leurs samedis soirs, quoi… Peut-être encore plus excités ce samedi-là, au soir du 4 juillet. Et, vers minuit, la belle Tina Maguire, après avoir célébré la fête nationale chez des amis, a eu le tort de couper court à travers le parc pour rentrer plus vite chez elle avec sa gamine Bethie, 12 ans. Ils l’ont laissée pour morte dans le hangar à bateaux. Une tournante comme on n’ose pas en imaginer. Une abomination à laquelle a assisté, réfugiée derrière un tas de vieux canoës, la petite fille. Qui a pu finalement se traîner jusqu’à la route pour appeler au secours, et a ainsi sauvé sa mère.
Sauvé ? En fait, dès l’avant-procès, l’attitude du juge et les propos de l’avocat des voyous ont pratiquement massacré Tina une seconde fois. Un avocat de haut vol, payé à prix d’or, qui, malgré des preuves contraires accablantes, a brandi l’argument qui fait mouche, clamant haut et fort ce que certaines bonnes âmes pensaient tout bas : elle l’a bien cherché... en fait elle l’a cherché tout court. Ça lui pendait au nez... [...]
Mon avis : Après le pavé Petite sœur, mon amour, j'ai tenté cette fois un court roman et j'ai à nouveau été séduite par l'univers et le style de l'autrice.
J'ai aimé l'écriture précise mais qui ne tombe pas dans le voyeurisme. J'ai surtout apprécié la façon dont l'autrice se met dans la peau de ses personnages. Cela apporte beaucoup de rythme au récit, et est la preuve d'une grande attention portée à la psychologie de chacun des protagonistes (violeurs, victimes, proches...). Chaque changement de narrateur apporte un nouvel angle, de nouvelles données, de nouvelles émotions. C'est très bien vu et efficace.
Un récit glaçant mais qui résonne encore tellement aujourd'hui.
Dommage qu'il soit si court et laisse autant de zones d'ombre. Avec une telle écriture, j'aurais pu en lire au moins le double !
Ma note : 3,75/5
Points - oct. 2007 - 192 pages
Quatrième de couverture : Ils étaient cinq. Ivres, camés. L’ordinaire de leurs samedis soirs, quoi… Peut-être encore plus excités ce samedi-là, au soir du 4 juillet. Et, vers minuit, la belle Tina Maguire, après avoir célébré la fête nationale chez des amis, a eu le tort de couper court à travers le parc pour rentrer plus vite chez elle avec sa gamine Bethie, 12 ans. Ils l’ont laissée pour morte dans le hangar à bateaux. Une tournante comme on n’ose pas en imaginer. Une abomination à laquelle a assisté, réfugiée derrière un tas de vieux canoës, la petite fille. Qui a pu finalement se traîner jusqu’à la route pour appeler au secours, et a ainsi sauvé sa mère.
Sauvé ? En fait, dès l’avant-procès, l’attitude du juge et les propos de l’avocat des voyous ont pratiquement massacré Tina une seconde fois. Un avocat de haut vol, payé à prix d’or, qui, malgré des preuves contraires accablantes, a brandi l’argument qui fait mouche, clamant haut et fort ce que certaines bonnes âmes pensaient tout bas : elle l’a bien cherché... en fait elle l’a cherché tout court. Ça lui pendait au nez... [...]
Mon avis : Après le pavé Petite sœur, mon amour, j'ai tenté cette fois un court roman et j'ai à nouveau été séduite par l'univers et le style de l'autrice.
J'ai aimé l'écriture précise mais qui ne tombe pas dans le voyeurisme. J'ai surtout apprécié la façon dont l'autrice se met dans la peau de ses personnages. Cela apporte beaucoup de rythme au récit, et est la preuve d'une grande attention portée à la psychologie de chacun des protagonistes (violeurs, victimes, proches...). Chaque changement de narrateur apporte un nouvel angle, de nouvelles données, de nouvelles émotions. C'est très bien vu et efficace.
Un récit glaçant mais qui résonne encore tellement aujourd'hui.
Dommage qu'il soit si court et laisse autant de zones d'ombre. Avec une telle écriture, j'aurais pu en lire au moins le double !
Ma note : 3,75/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1477
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Les Chutes
Veuve au matin de sa nuit de noces, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme maudite, vouée au malheur. Pourtant, au cours de la semaine de veille au bord des Chutes, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, Ariah attire l'attention d'un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette femme étrange. Une passion les unit très vite. Mais Ariah est persuadée que la malédiction des Chutes va retomber sur elle ou sur sa famille.
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, peut-être trop, car j'ai été déçu. Pas un grand Oates pour moi donc. On suit l'histoire d'une femme pour laquelle il est bien difficile de ressentir un peu d'empathie tellement elle est désagréable. Dans ce roman, on découvre aussi, derrière le cliché touristique des Chutes du Niagara, la partie industrielle, normalement cachée, de la région et son développement alors exempt de tous soucis écologique.
Note: 3/5
Veuve au matin de sa nuit de noces, lorsque son époux, un jeune pasteur, se suicide en se jetant dans les Chutes du Niagara, Ariah Littrell se considère désormais comme maudite, vouée au malheur. Pourtant, au cours de la semaine de veille au bord des Chutes, en attendant qu'on retrouve le corps de son mari d'un jour, Ariah attire l'attention d'un brillant avocat au cœur tendre, fasciné par cette femme étrange. Une passion les unit très vite. Mais Ariah est persuadée que la malédiction des Chutes va retomber sur elle ou sur sa famille.
J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, peut-être trop, car j'ai été déçu. Pas un grand Oates pour moi donc. On suit l'histoire d'une femme pour laquelle il est bien difficile de ressentir un peu d'empathie tellement elle est désagréable. Dans ce roman, on découvre aussi, derrière le cliché touristique des Chutes du Niagara, la partie industrielle, normalement cachée, de la région et son développement alors exempt de tous soucis écologique.
Note: 3/5
Dernière édition par Le petit montagnard le Sam 8 Avr 2023 - 9:57, édité 1 fois
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
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Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Sacrifice
Note : 4/5
Résumé : 1987, Pascayne, New Jersey. Une mère erre à la recherche de sa fille disparue. Trois jours plus tard, Sybilla est retrouvée dans la cave d’une usine désaffectée : battue, violée, barbouillée d’injures racistes. Emmenée à l’hôpital, l’adolescente accuse immédiatement des « flics blancs » mais refuse de témoigner. Dans ce quartier noir délabré, l’accusation fait l’effet d’une déflagration…
Critique : Un bon Oates. Malgré un sujet grave, le traitement fait par JCO est intelligent et ne donne pas une sensation de redite. Sybilla n'est pas un personnage très attachant malgré ce qui lui est arrivé mais la voir utilisée à des fins politiques est assez hérissant. Un peu déçue par contre par le fin mot de l'histoire, que j'ai trouvé un peu facile et pas forcément cohérent avec le reste du propos. L'écriture de JCO est toujours superbe pour venir étayé le propos. Petit bémol sur la restitution du parler de la communauté qui rend parfois la lecture un peu dure.
Note : 4/5
Résumé : 1987, Pascayne, New Jersey. Une mère erre à la recherche de sa fille disparue. Trois jours plus tard, Sybilla est retrouvée dans la cave d’une usine désaffectée : battue, violée, barbouillée d’injures racistes. Emmenée à l’hôpital, l’adolescente accuse immédiatement des « flics blancs » mais refuse de témoigner. Dans ce quartier noir délabré, l’accusation fait l’effet d’une déflagration…
Critique : Un bon Oates. Malgré un sujet grave, le traitement fait par JCO est intelligent et ne donne pas une sensation de redite. Sybilla n'est pas un personnage très attachant malgré ce qui lui est arrivé mais la voir utilisée à des fins politiques est assez hérissant. Un peu déçue par contre par le fin mot de l'histoire, que j'ai trouvé un peu facile et pas forcément cohérent avec le reste du propos. L'écriture de JCO est toujours superbe pour venir étayé le propos. Petit bémol sur la restitution du parler de la communauté qui rend parfois la lecture un peu dure.
cookie610- Nombre de messages : 5559
Age : 33
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Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Le petit paradis
Résumé :
2039. Adriane vit dans une Amérique totalitaire : quiconque sort de la norme est immédiatement supprimé. Imprudente et idéaliste, major de sa promotion, la jeune fille commet l'erreur de vouloir briller lors de son discours de fin d'études. Elle est immédiatement arrêtée et télétransportée quatre-vingts ans plus tôt. Forcée d'adopter une nouvelle identité, elle lutte pour se souvenir de son passé.
Jusqu'au jour où elle rencontre un autre "exilé du futur" .
Mon avis :
Je n'avais pas lu de roman de JC Oates depuis de nombreuses années. C'est une écrivaine que j'apprécie en général. Et je n'ai pas été déçue par mes retrouvailles avec l'auteure.
Voici l'auteure qui se lance dans un roman d'anticipation avec cette dystopie plutôt réussie ! J'avais l'impression d'être dans un roman de Margaret Atwood ou bien dans un épisode de la série Black mirror ! ( que j'aime beaucoup ! )
On retrouve certains thèmes chers à l'auteure : un milieu universitaire, les relations parfois compliquées entre étudiantes mais aussi entre étudiante et professeurs. Mais cette fois-ci nous voyageons entre 2039 où sévit un régime totalitaire dans les Etats Unis d'Amérique et 1959 où nous découvrons avec l'héroïne la vie universitaire dans une petite bourgade dans les années 50.
Le début du roman m'a un peu déstabilisée, je ne m'attendais pas à ce style froid ni à tous ces sigles qui régissent la vie en 2039. Dans ce futur proche très high tec il est interdit de penser et donc au moindre faux pas , on vous administre différents "supplices". Un peu trop ambitieuse, à la suite d'une erreur, la jeune Adriane va se retrouver télétransportée dans un campus universitaire de 1959 où elle devra purger sa peine pendant 4 ans....
Certains passages sont légers et font sourire : elle découvre les livres papiers - super, pas besoin d'énergie pour lire un livre ! Et la machine à écrire ! Et les bigoudis - Et les cigarettes - mais ne savent-ils pas que c'est mauvais pour la santé ? ! - Et il y a des espaces verts ! On peut se promener !
Les cours de psychologie auxquels elle assiste, sont une façon d'aborder l'étude des comportements, du béhaviorisme dont il est beaucoup question dans le roman. Intéressant aussi ces techniques médicales abordées et controversées de l'époque.
Il y a une histoire d'amour mais ce n'est pas le sujet principal du roman selon moi. En tout cas il y a une rencontre avec un autre exilé qui va changer notre héroïne.
Ce roman est aussi une façon de dénoncer les régimes totalitaires, les dérives du système américain...Il y a de la dérision, de l'ironie comme souvent dans ses romans.
JC oates sait aussi semer le trouble, on doute , on s'interroge, on se demande : mais est-ce un rêve ? Est-on vraiment en 1959 ? C'est quoi ce truc ? Et donc pour cette raison j'ai dévoré les 100 dernières pages
Un bémol pour la fin : j'ai été un peu déçue et je m'interroge encore... mais je n'en dirai pas plus !
Conclusion : un bon JC oates, pas le meilleur et peut-être pas le premier à lire pour la découvrir Mais chouette roman que je conseille aux amateurs de JC Oates ou d'Atwood !
Ma note : 4/5
Résumé :
2039. Adriane vit dans une Amérique totalitaire : quiconque sort de la norme est immédiatement supprimé. Imprudente et idéaliste, major de sa promotion, la jeune fille commet l'erreur de vouloir briller lors de son discours de fin d'études. Elle est immédiatement arrêtée et télétransportée quatre-vingts ans plus tôt. Forcée d'adopter une nouvelle identité, elle lutte pour se souvenir de son passé.
Jusqu'au jour où elle rencontre un autre "exilé du futur" .
Mon avis :
Je n'avais pas lu de roman de JC Oates depuis de nombreuses années. C'est une écrivaine que j'apprécie en général. Et je n'ai pas été déçue par mes retrouvailles avec l'auteure.
Voici l'auteure qui se lance dans un roman d'anticipation avec cette dystopie plutôt réussie ! J'avais l'impression d'être dans un roman de Margaret Atwood ou bien dans un épisode de la série Black mirror ! ( que j'aime beaucoup ! )
On retrouve certains thèmes chers à l'auteure : un milieu universitaire, les relations parfois compliquées entre étudiantes mais aussi entre étudiante et professeurs. Mais cette fois-ci nous voyageons entre 2039 où sévit un régime totalitaire dans les Etats Unis d'Amérique et 1959 où nous découvrons avec l'héroïne la vie universitaire dans une petite bourgade dans les années 50.
Le début du roman m'a un peu déstabilisée, je ne m'attendais pas à ce style froid ni à tous ces sigles qui régissent la vie en 2039. Dans ce futur proche très high tec il est interdit de penser et donc au moindre faux pas , on vous administre différents "supplices". Un peu trop ambitieuse, à la suite d'une erreur, la jeune Adriane va se retrouver télétransportée dans un campus universitaire de 1959 où elle devra purger sa peine pendant 4 ans....
Certains passages sont légers et font sourire : elle découvre les livres papiers - super, pas besoin d'énergie pour lire un livre ! Et la machine à écrire ! Et les bigoudis - Et les cigarettes - mais ne savent-ils pas que c'est mauvais pour la santé ? ! - Et il y a des espaces verts ! On peut se promener !
Les cours de psychologie auxquels elle assiste, sont une façon d'aborder l'étude des comportements, du béhaviorisme dont il est beaucoup question dans le roman. Intéressant aussi ces techniques médicales abordées et controversées de l'époque.
Il y a une histoire d'amour mais ce n'est pas le sujet principal du roman selon moi. En tout cas il y a une rencontre avec un autre exilé qui va changer notre héroïne.
Ce roman est aussi une façon de dénoncer les régimes totalitaires, les dérives du système américain...Il y a de la dérision, de l'ironie comme souvent dans ses romans.
JC oates sait aussi semer le trouble, on doute , on s'interroge, on se demande : mais est-ce un rêve ? Est-on vraiment en 1959 ? C'est quoi ce truc ? Et donc pour cette raison j'ai dévoré les 100 dernières pages
Un bémol pour la fin : j'ai été un peu déçue et je m'interroge encore... mais je n'en dirai pas plus !
Conclusion : un bon JC oates, pas le meilleur et peut-être pas le premier à lire pour la découvrir Mais chouette roman que je conseille aux amateurs de JC Oates ou d'Atwood !
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4747
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Petitemartine: Voici une facette du talent de JCO que je ne connaissais pas, le roman d'anticipation. Avec cette auteure, on n'a jamais l'impression de lire deux fois le même roman. Les genres et univers sont bien souvent très différents. Il y a bien un peu de déchets par ci par là, mais en général, ses romans sont de bonne facture et sa bibliographie inépuisable. Chacun y trouve son compte
Dkois- Nombre de messages : 3533
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Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Joyce Carol OATES (Etats-Unis)
Sexy
Dans un lycée du New-Hampshire, des garçons de l'équipe de natation font courir des bruits malveillants sur leur professeur d'Anglais qui les aurait saqués.
Un petit roman classé Jeunesse, assez court et simple qui aborde des sujets délicats, homophobie et pédophilie, vus par un jeune garçon un peu perdu qui n'est pas sûr de ce qu'il doit faire. Bref, comme certains bombons: petit mais costaud.
Note: 4/5
Dans un lycée du New-Hampshire, des garçons de l'équipe de natation font courir des bruits malveillants sur leur professeur d'Anglais qui les aurait saqués.
Un petit roman classé Jeunesse, assez court et simple qui aborde des sujets délicats, homophobie et pédophilie, vus par un jeune garçon un peu perdu qui n'est pas sûr de ce qu'il doit faire. Bref, comme certains bombons: petit mais costaud.
Note: 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1326
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
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