C.J. BOX (Etats-Unis)

Superbe critique Bernard - tu es doué pour commenter des livres.

Merci Mousseline.

B

Ciels de foudre (In plain sight)

Seuil - 2006 - 286 pages

Résumé :

Opal Scarlett, propriétaire du ranch de Thunderhead a disparu après avoir été jetée dans la Twelve Sleep River par un guide de pêche, qui le signale au shérif, niant l'avoir tuée. Elle a trois fils dont deux vont s'entredéchirer pour l'héritage du ranch, avant que l'on sache ce qu'il est advenu de leur mère.
Dans le même temps, John Wayne Keeley, dont la famille, citoyens souverains, a péri dans un incendie à Saddlestring, revient dans les Bighorn pour se venger et faire payer Joe Pickett, le garde-chasse.

Citation de début de chapitre :

-Nous avons réduit en esclavage le reste de la création animale et si mal traité nos lointains cousins couverts de plumes et de fourrures que, s'ils étaient capables d'avoir une religion, ils dépeindraient, à n'en point douter, le diable sous les traits d'un homme-

William Ralph Inge, Outspoken Essays, 1922

Mon avis :

Homme de la nature, Box la connait bien et comme c'est un excellent conteur, il la conte bien.
On prend du plaisir à lire ce livre, le garde-chasse, Joe Pickett, est égal à lui même, honnête et droit. Le gouverneur a changé, le shérif aussi, son directeur également. Excepté que ce dernier voue une antipathie absolue à Joe et qu'il essaye par tous les moyens à le pousser à la démission. Joe serre les dents, il aime trop la nature et son métier et, bien que son épouse ait un bon job, il a besoin de son salaire pour faire bouillir la marmite et assurer l'avenir de ses filles. Cependant trop c'est trop et quand sa famille sera en danger, Joe, par autodéfense s'attirera, illogiquement, les foudres de son supérieur qui le licenciera. C'est donc en citoyen qu'il dénouera cette histoire.
Sur fond de printemps et de fonte des neiges, nous assistons à un règlement de comptes proche du polar noir, violent ou certaines scènes de crime sont à la limite du supportable. Les enfants, sans comprendre, sont confrontées à cette violence et les filles prises en otage par un fou furieux qui tue pour le plaisir et n'hésite pas à s'attaquer, en lâche qu'il est, à ces enfants, pour atteindre le père.
Grand moment de littérature, alors qu'une pluie diluvienne s'est abattue sur les Bighorn, que la descente de la Twelve Sleep River dans un doris à fond plat qui prend l'eau. Extrême justesse des mots utilisés au cordeau, à la vitesse de la descente et des risques encourus. Grande richesse des comparaisons et magnifique description de l'action.
La magie de Box passe à travers sa prose à vous coller les cheveux au visage et sentir l'eau glaciale vous dégouliner le long de la colonne vertébrale. On s'envole, en imagination, aux côtés de Joe dans ses aventures et c'est ce que j'aime chez un auteur : vivre avec son héros ses aventures. Ce qui fut, ici, pleinement le cas.

4,5/5

B



Cerf-mulet



Bighorn



Antilope d'Amérique, l'animal le plus rapide après le Guépard (dixit Box)

chouettes photos
c'est son dernier bouquin ?

Merci Odilette. Non, j'en ai vu un nouveau chez le libraire, n'ai pas noté le titre ? C'est le plus récent de la médiathèque.

B

Tu es décidemment devenu un fan de C.J. Box! Merci pour tes ces critiques. J'aime tes photos. On en a aussi dans ma région des mouflons, c'est tellement beaux.

Y'en a dans les Alpes ?

Oui il y a des mouflons dans les alpes, Mousseline. Ci-après une photo de ces très beaux animaux.
Je regrette que Box ait durci son personnage : Joe Pickett. Il n'écrira jamais comme Ellroy ou Burke, il devrait rester dans ce qu'il sait faire de mieux, la nature. Dans Ciels de foudre la descente de la rivière est superbement écrite.

B

Dans deux semaines, j'irai passer une journée dans les Bighorn, un bon détour sur notre itinéraire de voyage mais j'y tenais absolument. Je crois que ce sera une journée trop vite remplie même que j'ai regretté après avoir lu des descriptions de voyageurs sur un forum américain qu'on n'y consacre qu'une journée mais là c'est trop tard pour tout changer car nos hébergements par la suite sont déjà réservés.

Qui sait je vais peut-être rencontrer Joe Pickett!

La mort au fond du canyon

(Seuil/Points, 2005, 340 pages)

A peine trois semaines après des vacances qui m'ont amenée dans Bighorn National Forest je lis ce roman de C.J. Box. C'est fabuleux d'avoir passé soi-même dans les lieux où se déroule l'histoire. Quand il parle par exemple de vaches qui paissent dans Bighorn National Forest - alors qu'on traversait le col par la 14A juste à la fin d'une courbe on tombe justement sur un troupeau de vaches qui traversaient la route.

Et là C.J. Box dit que les écologistes s'opposent à ce que les éleveurs laissent paître leurs troupeaux dans Bighorn National Forest!

Bon venons en à l'histoire. Stewie Woods fait partie d'un groupe d'écoterroristes, One Globe, réputé pour ses actions extrême. Les éleveurs et les compagnies forestières de l'Ouest ne le portent pas sur leur coeur. Alors qu'il était en train de clouter des arbres avec sa femme dans Bighorn National Forest une vache explose et les tue tous les deux... Jim Finetta, un avocat propriétaire d'un ranch prospère de la région, perd une dizaine de vaches dans l'affaire - quel salaud cet homme!

Joe Pickett, mon garde-chasse préféré, accompagne le shérif Barnum sur les lieux de l'explosion. Le shérif et les autorités concernées concluent à un accident. Mais Joe Pickett n'est pas convaincu. D'autres personnes, ailleurs aux Etats-Unis, reliées au domaine de l'environnement décèdent dans des circonstances étranges.

Les membres de One Globe portent une bague avec deux clés à molette qui se croisent. One Globe s'est inspiré du roman de Edward Abbey : "Le gang de la clé à molette". Encore une autre raison de me réjouir, Edward Abbey je l'adore, j'ai adoré "Le gang de la clé à molette". Et là je le retrouve en quelque sorte dans "La mort au fond d'un canyon", y'avait de quoi à ce que dès le début je parte emballée!

Joe Pickett est loin des standards. Il est gentil, bien équilibré, pas de bébittes dans la tête à cause d'un passé trop lourd, n'est pas alcoolique. Il a une femme, trois filles, une vie de famille heureuse et normale. Bref il est tellement humain. Et j'aime son côté "juste milieu"...

Comme j'aime passionnément l'Ouest, c'est certain qu'une série de polars qui se déroulent dans le Wyoming ce n'est que pour me plaire à condition que la qualité y soit et c'est tout à fait le cas. Il y a eu des meurtres dans des endroit où j'ai passé dernièrement en plus de Bighorn National Forest : Choteau au Montana et dans le Parc Yellowstone ça ajoute énormément à mon intérêt.


Un roman qui démontre les côtés sombres des éleveurs, des compagnies forestières, des hommes politiques et de quiconque pour lesquels la nature n'est qu'un moyen parmi tant d'autres pour s'enrichir. Mais aussi les écologistes ne sont pas tous non plus des enfants de choeur et ça C.J. Box le souligne. J'aime le fait qu'il tente de montrer les bons côtés des choses que ce soit d'un bord ou de l'autre. Il évite les extrêmes. Oui, oui la nature mais il m'a fait réfléchir aussi sur d'autres aspects de la question et c'est loin d'être simple.

Extrait :

"Aucun de vous n'a la moindre idée à quel point c'était dur et éprouvant dans ce pays. Bon Dieu! Il y a cent cinquante ans à peine, c'était le désert par ici. Les Indiens faisaient la loi. Il y a encore une trentaine d'années, quand j'ai commencé à travailler pour l'Etat du Montana comme inspecteur de marquage, je peux te garantir que c'était pas de la tarte. Un climat terrible, des terres infertiles et pas de flotte. Si jamais tu regardais derrière toi, tu voyais le pays prêt à te balayer au premier faux pas. La dernière idée qui aurait pu nous venir à l'esprit était de la détruire! Bon Dieu, c'était le pays qui nous détruisait, oui! Vous avez voulu nous empêcher de vivre comme nous l'avions toujours fait. Et tout ça, pour quoi? Pour pouvoir apercevoir un loup depuis votre voiture toute neuve, des fois que vous viendriez faire un tour dans l'Ouest depuis New York. Vous voulez faire de notre pays à thème grandeur nature pour les givrés de l'écologie! Et vous n'en avez rien à foutre que des tas de gens perdent leur boulot ou doivent être déplacés pour qu'on puisse voir un con de loup, alors qu'il n'y en a plus depuis plus d'un siècle dans la région!"

Mais il n'y a pas que les idées soulevées par l'auteur qui soulèvent mon enthousiasme. Le suspense est au rendez-vous, c'était absolument terrifiant quand il est allé sur la montagne avec sa Lizzie et là... ahahah je n'en dis pas plus bien sûr. Ce n'est pas dans mes habitudes de vendre la mèche quand je parle d'un livre. Mais c'est certain que c'est très efficace.

Je l'adore C.J. Box! Dans une entrevue sur le net il classe ses romans dans la catégorie western contemporains aux thèmes environnementaux. Sympa...!

J'ai laissé bien trop de temps entre "Détonations rapprochées" et "La mort au fond du canyon" mais là je ne lâche pas le filon et je viens de commander les quatre suivants.

Note : 5/5

Pour voir à quoi ressemble Bighorn National Forest, j'ai mis mes photos sur youtube.com :


Série avec Joe Pickett :

Open Season (2001) Détonations rapprochées, Seuil 2004
Savage Run (2002) La Mort au fond du canyon, Seuil 2004
Winterkill (2003) Winterkill, Seuil 2005
Trophy Hunt (2004) Sanglants trophées, Seuil 2006
Out of Range (2005) L'homme délaissé, Seuil 2008
In Plain Sight (2006) Ciel de foudre, Seuil 2009
Free Fire (2007) Zone de tir libre, Seuil 2009
Blood Trail (2008)
Dull Knife (2009)

merci pour ce diapo Mousseline
quelle immensité !

Winterkill

(Seuil/Points, 2006, 441 pages)

"Winterkill" démarre rapidement. Un massacre de wapitis. Un haut fonctionnaire fédéral assassiné. La mère de April qui revient dans les parages. La belle-mère de Joe Pickett sur le divan-lit du salon. Une tempête de neige, la tempête du siècle en fait. Et ce quatre jours avant Noël.

Après les écoloterroristes dans "Au fond du canyon", C.J. Box met en scène ici "Les Souverains", un groupe d'individus qui ont été victimes des bavures du FBI, pour certains c'est Waco au Texas, pour d'autres c'est autre chose. Quand ces gens viennent pratiquement s'approprier d'un terrain de camping dans une forêt nationale, il n'en faut pas plus pour leur coller le meurtre sur le dos.

On a aucune idée de qui pourrait avoir tué Lamar Gardiner. Est-ce Nate Romanowski? un des membres des "Souverains"? ou simplement un habitant de la région car Lamar Gardiner n'était pas des plus populaires.

Dans ce roman ci on passe plus de temps avec la famille Pickett. Les filles sont très présentes. C'est un point très positif dans cette série, le héros a des enfants et on les voit grandir et évoluer d'un livre à l'autre.

L'hiver au Wyoming c'est quelque chose. Et si je me réfère aux hivers du Québec, ne pensez pas un seul instant que C.J. Box exagère. L'hiver est une part importante de l'intrigue. J'ai aimé les descriptions qu'en a faites C.J. Box. Et là je m'ennuie d'une bonne grosse tempête de neige, une vraie de vraie mais emmitouflée dans la maison où je me sens si petite mais en sécurité.

J'ai beaucoup apprécié aussi ce qu'il dit sur l'élevage des faucons pélerins. Que j'aimerais en voir de près.

La fin m'a totalement prise au dépourvu. C'est une bonne fin. Joe Pickett s'est endurci, il ne poura plus revenir en arrière, et je crois que ça augure bien pour les livres suivants.

Les mêmes personnages reviennent d'un livre à l'autre, la famille Pickett bien sûr mais aussi le sherif Barnum qui ne porte pas Joe dans son coeur. J'avoue que j'aurais bien envie Joe Pickett se décide enfin à lui rabattre le caquet. Il y a encore McLanahan l'adjoint du sherif, un plouc de première classe, et bien d'autres qui habitent cette magnifique région du Wyoming. Ce qui fait qu'il est essentiel de lire la série dans l'ordre de parution. Lire "Winterkill" avant les deux qui précèdent ça serait aussi aberrant que de commencer un roman par le milieu.

Décidemment j'aime cette série et j'en ai pas terminé puisque j'ai les trois suivants dans ma PAL.

Note : 4,5/5



Ce livre existe aussi en version audio :

Type de texte : Intégral
Format : 1 CD MP3
Interprété par Jacques Frantz
Durée : 11h50mn


Je n'ai jamais écouté un roman - pas certaine que ça me plairait. Pas prête encore à n'en faire l'expérience quoique pour les longs voyages sur la route ça peut être intéressant.

je l'ai je l'aiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!
yep yep !!

Sanglants trophées

(Seuil/Points, 2007, 412 pages)

Alors qu'il pêchait avec ses filles dans les Bighorn Mountains, Joe Pickett découvre un orignal mort. Une mort qui semble suspecte, les organes sexuels ont été prélevés. Quelques jours plus tard ce sont des vaches qui ont été mutilées. Avec la découverte de deux hommes assassinés et dont les corps ont les mêmes caractérisques que les animaux découverts il y a peu, une équipe se forme pour trouver les responsables de ces mutilations.

On retrouve nos personnages favoris une dizaine de mois après "Winterkill". Marybeth a changé d'emploi mais la famille Pickett a toujours des souciers financiers, le pauvre Joe est bien mal payé heureusement qu'il adore son boulot de garde-chasse. Sheridan suit des cours de fauconnerie avec Nate Romanoski, un personnage que j'ai beaucoup aimé dans "Winterkill" et la petite Lucy qui a maintenant 7 ans est très active socialement. Quand à Joe il me semble qu'il est moins naïf et qu'il devient plus sûr de lui.

Dans chacun de ses romans, C.J. Box place un élément d'écologie. Dans "Sanglants trophées", il parle du méthane dont le Wyoming regorge. La découverte du méthane a amené une véritable ruée vers le Wyoming. C'est bon pour l'économie de cet état reculé des USA. Mais en même temps on s'inquiète des répercussions écologiques car des puits sont forés partout et on n'est pas certain si la qualité de l'eau ne sera pas affectée.

En tout cas on se doute dès le début que les responsables des mutilations sont probablement associés au méthane plutôt qu'aux extra-terrestres. D'autant plus qu'à chaque fois C.J. Box oppose les protagonistes qui sont associés au point écologique qu'il soulève.

La fin est plus ou moins réussie en tout cas C.J. Box m'a habituée à tellement mieux. C'est bien pour certaines choses mais pour d'autres ça ne colle pas. C'est discutable. Tout de même un bon roman avec les thèmes si chers à C.J. Box et encore et toujours le Wyoming.

Note : 4/5

Et si les extra-terrestres étaient vraiment les mutilateurs... : http://benzemas.zeblog.com/118697-les-mysterieuses-mutilations-de-betails-ovni-ufo/


Tout à fait hallucinant ce site. C.J. Box n'était pas parti de rien pour écrire "Sanglants trophées". J'aime quand un livre a rapport avec la réalité.

Mince elle fait presque peur cette couverture, plus sérieusement y aurait-il un titre en particulier pour aborder cet auteur ?

Le premier : Détonations rapprochées

Tu aurais pu aller jusqu'à 4,85 quand même

B

celui là m'a échappé ...

Ce que j'aime chez Joe Pickett c'est qu'il ne tombe pas dans les extrêmes, ni d'un bord, ni de l'autre et qu'il est réaliste.

On peut être écologiste mais aussi on est embarqué dans le progrès... la preuve, on est tous content d'avoir un ordi et le net mais il y a un prix à payer pour ca.

Etre porté sur l'écologie ca veut dire quoi finalement ? Déjà pour choisir d'habiter au Wyoming dans la région de Saddletring, faut drôlement aimer la nature.... c'est une grosse journée de route d'une grande ville quelconque. Cela n'a pas rapport avec le fait de chasser ou pas.

Et souvent on a des idées pas très logiques. Moi la première par exemple, pas capable de manger du gibier, ni du bison, encore moins des lapins, agneaux, veaux je ne les trouve trop mignons pour les manger. Pourtant je mange du boeuf ou du porc... Comme si un porc n'avait pas plus le droit de vivre qu'un wapiti. Je n'arrive pas à me raisonner mais bon c'est comme ça.

Personnellement, je trouve les Américains plutôt respectueux de leur environnement.

Par exemple, la première chose qui m'a épatée sur la plage à Los Angeles c'est la propreté. Faut le faire quand même... l'une des plus grandes villes au monde, je m'attendais à un lieu un peu sale. Mais non... même pas un mégot de cigarettes par terre, j'ai vite compris pourquoi, il y a des écriteaux partout qui interdisent de fumer sur la plage. Même chose à Griffith Park, un très très grand parc urbain en ville. Le matin il y a plein de gens qui s'y baladaient avec leur chien... pourtant pas vue une seule crotte de chien. A Los Angeles comme ailleurs, les gens se soucient finalement assez de leur environnement et du respect des autres pour se ramasser.

Vraiment, ça m'a fait plaisir en me baladant dans les rues de Los Angeles de voir des écriteaux qui interdisent aux gens de fumer sur les trottoirs... j'avais encore jamais vu ça. J'espère bien voir ça à Montréal un jour.

Je pense qu'il y a de l'espoir. Les nouvelles générations sont tellement plus respectueuses de la nature.

L'avenir je le vois avec les jeunes. Maintenant les écoles font beaucoup d'activités en rapport avec l'environnement.

Voilà 30 ans, c'était considéré comme normal de jeter un papier par terre. Maintenant, les gens qui le font ont intérêt à se cacher. Et les enfants sont éduqués en ce sens. C'est devenu pour beaucoup de monde un réflexe de ramasser un truc quelconque qui traîne sur un trottoir et de le jeter dans la première poubelle rencontrée.

Quand j'étais enfant... on se promenait dans le village et on voyait des crottes de chien sur les trottoirs. Ca me dégouttait.

Maintenant les gens se baladent avec leur petit sac et ramasse le caca de leur pitou. On voit des distributeurs de petits sacs gratuits dans plusieurs endroits. La première fois que j'avais vu ça j'en revenais pas.

Je ne sais pas si les gens des régions sont moins écologiques que les gens des villes. Ils vivent d'autres réalités.

En tout cas, c'est certain que la sur-consommation est énorme. J'avais lu à quelque part que ma ville s'était classée 1ere au monde pour la qualité de l'environnement......... mais d'un autre côté j'avais lu aussi qu'il y a plus de voitures que d'habitants.

Détonations Rapprochées de C.J. Box
Livraphone




J'ai beaucoup aimé ce polar qui m'a accompagné pendant de longues heures de bouchon, en effet je l' ai écouté en Audio livre dans ma voiture. Quel plaisir, très agréable, facile à suivre, c'est un livre qui se prêtent bien à l'écoute. Je me suis laissée totalement absorbé, j'ai été séduite par le suspens, l'ancrage du roman dans la nature, le personnage de Joe Pickett garde de chasse vaut vraiment le détour, sans oublier sa famille et les petites belettes sources de tant de soucis.
Un roman policier qui m'a vraiment beaucoup plu, je n'ai qu'une hâte lire ou écouter d'autres titres de C.J. Box à commencer par la suite de la série Joe Pickett avec La mort au fond du canyon.

4,75/5 ( avis après l'avoir écouter, je le redis car je pense qu'on ne perçoit pas tout à fait les livres de la même façon à la lecture et à l'écoute.)